Interview faite par mail par Arch Gros Barbare

Fort d'un premier album nommé "Stop Pretending", sorti chez Apathia Records, Heart Attack distille son metal influencé par le thrash dans les six coins de la France. Après avoir fait quelques dates mémorables dont une avec les Américains d'Exodus, nos Cannois déjantés ont réussi à trouver du temps pour nous donner avec humour tous les éléments dont nous avions besoin pour véritablement découvrir leur univers... Alors pour ceux qui n'auraient pas encore subi l'infarctus qu'est Heart Attack, il n'est pas trop tard...

Salut les thrasheurs fous, j'aimerais commencer l'interview en disant que je suis complètement ébahi de l'accueil qu'à pu avoir votre album dans la scène alors que c'est un premier album, excellent il est vrai, mais un premier album... Alors tout d'abord un tour d'horizon du groupe sera nécessaire pour bien situer Heart Attack, la genèse de votre formation,le pourquoi de ce style old school / moderne, quelle est votre moyenne d'âge, quels sont vos albums d'enfance pour que vous en soyez venus à pratiquer en 2013 un mix de genres inspirés par la vieille scène... Enfin voilà lâchez-vous, présentez-vous, confiez-nous l'indispensable mais surtout l'impensable...

Kevin (chant / guitare) : HEART ATTACK est né à Cannes en 2007 à l'initiative de Flora (basse) et moi (chant / guitare rythmique) avec quelques potes de lycée.
Flo (basse) : Comme beaucoup de groupes de lycée on a commencé par faire des reprises des groupes qu'on aimait puis on a commencé à composer et enregistrer des petites démos, et enfin l’EP "Lullabies For Living Dead" en 2009. Chris Cesari (guitare lead) est arrivé dans le groupe fin 2009 après la sortie de l’EP et Christophe Icard (batterie) s’est ensuite joint à nous fin 2011 pour consolider ce line-up. "Stop Pretending" notre premier album est sorti chez Apathia Records en Juin 2013.
Kevin : Le groupe a toujours été influencé par des formations telles que Gojira, Metallica, Machine Head, Pantera ou Lamb Of God. On aime ce qui est accrocheur et énergique. Peu à peu on a apporté notre marque de fabrique et notre identité par rapport à ces mouvements musicaux. Les deux Chris ont apporté eux aussi en arrivant dans le groupe leurs influences, très prog et 70’s pour Chris C. et très extrêmes pour Chris Icard. Le but étant de se faire plaisir à jouer une musique sincère qui nous plaise.
Chris Cesari (guitare) : Concernant l’accueil reçu par "Stop Pretending", on est à la fois heureux et étonné et on doit rendre hommage à l’équipe de Apathia Records qui fait un super boulot pour faire connaître l’album. On avait bien sur confiance en notre musique mais on ne pensait pas recevoir tant d’éloges.

"Stop Pretending", premier album donc, qui fait suite à "Lullabies For Living Dead" sorti en 2009, est-ce que déjà vous pensiez le sortir plus tôt cet album, avant 2013 ? Est-ce que le temps ne vous a-t-il pas paru trop long ?
Christophe Icard (batterie) : Non car cela nous a permi de renforcer le line up et d’enchainer des dizaines de dates dans le sud de la France afin de se faire un nom parmi les nombreux groupes présents. Le public nous a connu via nos concerts avant d'écouter les morceaux sur l’album.
Kevin : Nous n’avons pas chômé ! Entre les changements de line-up, la composition et les nombreux concerts, nous n’avons pas eu de périodes creuses. C’est ce qui fait à mon avis la richesse de "Stop Pretending", c’est le résultat de 4 ans de composition avec le meilleur de HA, on a vraiment tout donné pour ne pas arriver comme sur certains albums avec deux tubes et que des morceaux moyens.

Le clip vidéo de la chanson "Stop Pretending", est quand même sorti nettement avant l'arrivée de l'album puisque dispo en 2012 si je ne me trompe pas... Habituellement, les groupes lâchent l'album dans la fosse, puis prennent leur temps pour sortir les clips qui accompagneront petit à petit la promo de l'album pour le faire découvrir... Est-ce que vous n'avez pas eu l'impression de faire les choses à l'envers ?
Chris Cesari : "Stop Pretending" a été un morceau-test que l'on a publié en Octobre 2011 ! Nous étions très fiers de ce titre car il était le premier composé avec notre line-up définitif et nous pensions que ce serait une bonne idée de montrer le "nouveau" HEART ATTACK au public. Et ensuite car je voulais produire les enregistrements du groupe et nous voulions voir comment serait accueilli ce "son".
Christophe Icard : Souvent lorsque l’on cherche à écouter ou découvrir un groupe, la première chose qu’on va faire est d’aller sur YouTube pour trouver une vidéo live ou mieux, de trouver un vrai clip officiel. "Stop Pretending" a été fait dans cette démarche là.

Kevin : Le résultat a été bluffant niveau promo, dans le sens où ce clip a fait connaître le groupe très rapidement et nous a permis d’enchaîner en 2011/2012 de grosses dates avec Dagoba (trois fois en 1 an), Loudblast, The Arrs, Headcharger...

D'un autre côté vous n'avez pas lésiné sur la promo visuelle, puisqu'un second clip est sorti cette année je crois, celui de "Down The Way", vous l'avez fait quand celui-là, mais surtout avec qui, parce que l'on a l'impression que sa réalisation a été plus poussée, au niveau de la caméra déjà, mais également beaucoup plus fun... ?
Flo : Face à "Stop Pretending" qui avait un scénario très léger on a voulu pousser un peu plus loin et introduire une dose de second degré. On a tourné ce clip juste après l’enregistrement de l’album et on avait envie de faire un truc bien lourd et de s’amuser après des semaines en studio. C’est le même réalisateur (Akseli Plane) que pour "Stop Pretending" avec 2 ans d’expérience en plus. Ce qui est vraiment différent entre ces deux clips, c’est l’organisation qui a été mise en place tout autour des tournages : autant le premier était plutôt rock’n’roll et roots, autant celui-ci a nécessité plus de travail tant pour la réalisation, les effets spéciaux que pour trouver les tenues, le lieu ou la vieille Chevrolet des années 70.

Sur "Down The Way", ce qui est marrant c'est que vous avez avec humour mis en avant l'esprit gore et zombifique qui domine cette décennie du nouveau millénaire. Une généralisation qui s'étend partout puisque le prochain clip du groupe de thrash bayonnais Can Of Worms qui va sortir bientôt, sera aussi basé sur les zombies... C'est vrai qu'on a l'impression que le sujet des zombies est devenu la mode maintenant, on voit de plus en plus de films du genre, des bouquins dessus, des trucs marrants comme le guide de survie contre les zombies... Comme si l'humanité avait fait le tour de toutes les horreurs, dans tous les mondes : cinématographique, musical... et que le seul truc qui nous reste c'était les zombies... Quand on voit le succès de "The Walking Dead"... Vous en pensez quoi, vous de tout ça ? Pour avoir réalisé un clip sur les zombies justement ? Mode, pas mode ?
Kevin : Pas mode ! Flora et moi avions déjà cette idée de clip zombie depuis l’enregistrement du premier EP en 2009 qui s’appelait quand même "Lullabies for Living Dead" ! Ce n’était pas encore la grande mode des "Walking Dead" (qu’on adore). On a toujours rêvé de jouer les survivants et d’éclater du zombie, et on s’est fait plaisir avec ce tournage. On en gardera vraiment un super souvenir, voir autant de gens motivés venir en tant que figurants pour nous aider dans ce projet était juste énorme. Flo : Et les zombies sous les palmiers de la côte d’azur c’est du jamais vu !

Pour finir sur vos clips, pour le morceau "Sweet Hunting", troisième morceau qui figure sur votre album, vous avez réalisé ce que les gros labels appellent les "official lyrics video". C'est quelque chose qui se fait de plus en plus souvent, justement par les maisons de disques... Vous en pensez quoi ? Est-ce que c'est le moyen de faire connaître un album à moindre frais, sans vraiment réaliser une véritable vidéo dans son réel sens du terme, et de présenter un truc monté plus facilement donnant malgré tout l'eau à la bouche pour les intéressés ?
Christophe Icard : Cela permet d’avoir un visuel représentatif d’un morceau sans forcement tomber dans la superproduction. Mais il ne faut tout de même pas minimiser le travail réalisé sur ce type de clip qui est tout de même assez conséquent.
Chris Cesari : Oui, on a bossé avec Jonathan Caridi de Visual expression qui a vraiment saisi l’ambiance du morceau. Son travail sur cette vidéo est extraordinaire.

Il y a un featuring sur ce titre d'ailleurs, puisqu'il s'agit de Shawter, comment s'est faite la rencontre puis le guest sur le titre ?
Flo : Les deux Chris et les Dagoba fréquentaient les mêmes boîtes gay à Marseille il y a une dizaine d’années !
Chris Cesari : C’est là qu’est né l’amour de Christophe Icard pour la double grosse caisse ! Plus sérieusement, Christophe et moi avons grandi à Marseille et nous croisions souvent les Dagoba à leurs débuts. Leur local était situé à quelques mètres de celui de mon ancien groupe et de son coté Christophe a même reçu quelques cours de batterie de la part de Franky.
Kevin : Dagoba, c’est un peu les papas d’HA dans la mesure où ils sont toujours là pour regarder nos sets et nous donner les bons conseils pour progresser.
Christophe Icard : L’idée d’avoir Shawter sur ce titre s’est faite naturellement. On ne voyait que lui pour chanter ce passage. On demandait à Kevin de le faire "à la Shawter" en répète. On s’est finalement décidé à lui demander. On lui a envoyé la maquette du morceau. Il l’a adoré et a vraiment fait un super boulot.



 Bon allez, assez digressé, venons-en aux faits héhé. On va commencer par votre pochette. Réalisée par Louis-Edouard Fürste, le dessinateur et Alexandre Lenoir, infographiste, on ne s'attend plus à voir ce genre de pochette. Je veux dire un dessin un vrai et pas un machin monté de toutes pièces par photoshop. Alors au delà du paradoxe très cinématographique que peut représenter une nonne armée, qu'est-ce qui vous a poussé à avoir ce genre d'illustration sommes toutes véritablement old school ?
Kevin : Tout d’abord je voudrais ajouter Julien Berlinger de Sixtones Studio, qui nous a beaucoup aidé aussi pour l’artwork. Pour ce qui est de l’idée, comme tu le dis on voulait quelque chose qui dénote un peu de tout ce qu’on peut trouver dans le milieu metal. Cette nonne armée reste pour nous un symbole fort qui appelle à la réflexion, à l’imagination, on a de suite envie de s’inventer un scénario en voyant ce dessin. C’est ce qui nous a plu.

C'est un pari assez risqué parce que vous avez, vous ou l'illustrateur choisi des couleurs très vives, notamment ce bleu ciel, c'est aussi assez rare dans un album de metal genre thrash ou death non ?
Chris Cesari : Je vais me mettre en mode Tranxen 200, mais de mon coté j’ai pensé à la couleur bleue ! Je suis un énorme fan des couleurs vintage des vieilles Fender stratocaster et j’imaginais un truc qui soit entre le Surf Green et le Daphne Blue de l’époque (pour les connaisseurs). Comme notre but était de nous démarquer au niveau visuel, on a réussi à combiner les idées de tout le monde (la nonne, la thématique, les couleurs, le fond, etc) pour faire cet artwork que l’on adore. Le digipack lui rend vraiment justice et cela ferait une super pochette de vinyle !

Et quand on regarde vos vidéos qui laissent à l'auditeur le loisir d'imager le contenu de vos chansons, plus la lyrics vidéo, bizarrement paradoxalement, vous n'avez pas eu envie de mettre les paroles à l'intérieur du booklet... Pourquoi ?
Christophe Icard : L’idée était de mettre en avant les phrases fortes de chaque titre. Cela permet de résumer chaque morceau et d’avoir une présentation plus aérée dans le livret.
Flo : Pas qu’on veuille cacher nos textes, bien au contraire, mais le côté "extrait marquant" nous plaisait plus. Le lecteur / auditeur est pris à partie par une phrase qui est l’identité du morceau.

C'est assez marrant, parce que tout le monde ou presque vous case dans un style très thrash, et très old school aussi, bien que pas mal de vos sonorités sont modernes sur bon nombre de passages, ce que j'ai également remarqué. Et donc vous-mêmes lorsqu'on vous lit, vous parlez de hardcore, de Lamb Of God, de Strapping, ou encore Dimmu. Et de plus vous citez Pantera, Metallica, Machine Head et Gojira comme la base d'influences de Heart Attack. Comment explique-t-on l'influence d'un groupe, et le fruit de la composition qui en ressort, celui-ci étant tout de même bien différent ? Doit-on faire la différence entre influences et écoutes qui ont influencé l'envie de faire de la musique ?
Flo : On a tous des influences très diverses mais qui se complètent au final. Ma culture classique peut rejoindre la culture "vieux groupes cultes" de Chris Cesari et le côté extrême de Chris Icard. Kev et moi avons quasiment les mêmes goûts en matière de groupes metal. Quand il compose un riff bien énergique et bien groovy, il ne peut pas me faire plus plaisir, j’approuve automatiquement !
Kevin : J’ai pour ma part commencé à écouter vraiment du metal avec Metallica, c’est le groupe qui m’a donné envie de jouer de la guitare et de former HA. Bien sûr nos compos ne sont plus directement influencées par Metallica, mais il restera toujours une partie de mes idées en lien plus ou moins étroit avec ce groupe. Metallica m’a tellement marqué, c’est dingue. Pour moi la différence entre influences et "écoutes qui ont influencé l’envie de jouer" est difficile à limiter. Même si on s’éloigne de plus en plus des groupes qui nous ont motivés à nous sortir les doigts du culs pour jouer, je pense qu’on garde un petit quelque chose, au moins dans l’esprit de composition.
Chris Cesari : Kev a raison. Même si elles sont digérées, nos influences ressortent et nous les assumons complètement. Je trouve que nous ranger dans la case thrash est assez réducteur. On préfère dire que l’on fait du metal. On aime bien sûr le thrash mais il y a tellement d’autres styles qui nous inspirent. Je trouve que sur des morceaux comme "Down The Way", "Black Box" ou certains passages de "Sweet Hunting", on est vraiment dans ce mélange d'influences entre prog, rock, heavy avec des ambiances travaillées.

Puisque vous avez l'air d'avoir tout de même mis les petits plats dans les grands pour la sortie de cet album, avec les vidéos, les guests... parallèlement vous avez enregistré les instruments chez Chris votre guitariste, les voix chez sixtones... et un mixage et mastering chez Gaël Hallier... Quitte à présenter quelque chose de très percutant pourquoi pas un Hertz ou n'importe quel autre gros studio ? Je ne dis pas que le son est mauvais loin de là, mais beaucoup se servent du prestige d'un studio pour que ça fasse plus vendeur ?
Chris Cesari : En fait j’ai toujours été passionné par l’aspect production des disques, je passe mon temps à me documenter et à écouter des choses de tous les genres simplement pour décortiquer les prod', les sons, etc. Avec le temps, j’ai accumulé un peu de matos et même si mon matériel ferait rire n’importe quel technicien un peu sérieux, je savais qu'on pourrait en tirer quelque chose.
Christophe Icard : De plus, enregistrer à la maison présentait beaucoup d’avantages dans notre cas. Nous avons pu prendre notre temps, peaufiner, parfois revenir sur ce qui avait été fait, effacer, reprendre de zéro, etc. C’est un luxe que l’on ne se serait pas permis en louant un studio pour un laps de temps donné.

Pour en revenir aux voix, elles ont toutes étaient enregistrées au Sixtone, sauf "Stop Pretending", quelle en a été la raison ?
Chris Cesari : Tout simplement car "Stop Pretending" comme on l’a dit plus haut, n’a pas été enregistré pendant les mêmes sessions que l’album ! Pour cette chanson nous étions aller enregistrer les voix chez notre pote Jean-Vincent Boetto au One Studios près de Marseille.



"Face The Music" et "Raging Load" étaient déjà présentes sur votre EP "Lullabies...", qu'est-ce qui vous a motivé à les replacer sur l'album ? Vous n'aviez plus de nouveaux morceaux en banque ?
Kevin : Pourquoi "Raging Load" et "Face The Music" sur notre album ? C’est simple : grosse flemme et plus envie de composer ! Non je déconne, la raison est toute simple, on adore ces deux morceaux qui sont des classiques de nos concerts.
Flo : Et entre la nouvelle prod', les solos de guitare et la frappe de Mammouth de Chris Icard, on pensait que ces deux chansons méritaient vraiment un dépoussiérage !

Allez, on va parler un petit peu concerts maintenant, d'abord de votre date qui était le 4 Août dernier je crois au Korigan à Aix, avec Exodus, et qui semble vous avoir fait frémir de plaisir... C'était commeeeeent !!!!!???? Parce qu'à priori, vous l'attendiez avec impatience et vous en avez retiré un super souvenir... Qui est-ce qui vous a placés sur la date ?
Kevin : J’avais vu Exodus au Hellfest et cela avait été cette année-là un des meilleurs groupes du fest. Voir des dizaines des milliers de personnes devenir dingues avec cette musique était vraiment impressionnant. Si quelqu’un nous avait dit qu’on partagerait la scène avec eux un jour, on l’aurait traité de fou !
Flo : C’est vrai qu’on a eu la chance de partager la scène avec pas mal de poids lourds de la scène française (Dagoba, The Arrs, Headcharger, Loudblast, et bientôt Aqme et Darkness Dynamite) mais là c’était carrément une autre dimension. Entre l'imposant backline sur scène, le public, la chaleur étouffante dans la salle, ce concert a été une expérience incroyable !
Chris Icard : On doit une fière chandelle à Virgil de Trendkill qui nous a programmés sur cette date. Merci à lui !

En tous les cas on a pu voir que vous y aviez gagné un joli tour bus héhé... non ?
Kevin : Hé tu nous suis sur Facebook toi ! En effet on a pris quelques photos en mode rockstars devant l’impressionant tour-bus d’Exodus. Après honnêtement on trouve ça surfait et on préfère le confort de nos Renault Clio et Ford Fiesta !!! (rires)

Bon après la soirée avec Exodus, vous avez l'air d'avoir épuré pas mal de salles dans le grand Sud cet été, Toulon, Fréjus, Nice... mais qu'est-ce qui est prévu pour l'automne, l'hiver... ? Vous avez réussi à vous décrocher quelque chose de conséquent ou pas ?
Christophe Icard : Pour l’instant on ne peut pas parler de tout mais on peux déjà te dire qu’on jouera entre autres à Cannes (MJC Picaud) avec Aqme et Darkness Dynamite le 11 Octobre, au Warm Up à Paris (Napalm Death, Sublime Cadaveric Decomposition, Banane Metallik, Kronos, etc) le Samedi 26 Octobre, et en Mai 2014 au Lezard’Os Metal Fest Open Air dans la Marne avec des groupes comme Loudblast et Benighted.

Avant de terminer, j'aimerais qu'on en vienne à parler de votre signature avec Apathia Records, label que j'aime beaucoup pour avoir sorti le split Como Muertos / Genital Grinde haha... Beaucoup de monde aujourd'hui favorise l'autoproduction complète puis un contrat de distrib' avec une enseigne aux reins solides... Vous avez beaucoup frappé aux portes avant d'avoir quelque chose de sérieux avec eux ou pas ? Comment ça s'est fait ?
Chris Cesari : Honnêtement on n’a pas vraiment galéré. Apathia est le premier label à qui nous avons envoyé l’album et il était le premier en tête de notre liste ! J’étais tombé sur la vidéo de malade de Pryapisme : "Un Druide etc…", j’avais trouvé ce morceau dingue et m’était un peu renseigné sur Apathia qui distribuait l’album. De fil en aiguille j’ai eu quelques discussions avec Jehan, le boss du label et les choses se sont faites plutôt naturellement entre HEART ATTACK et Apathia.
Flo : On est très heureux de notre relation ! Outre le coté "business", on a trouvé une bande de potes passionnés et qui prennent un soin fou de leurs groupes. On souhaite à tous les groupes de bosser avec des gens comme ça.

Et depuis le mois de Juin, date officielle de la sortie de l'album, vu les éloges diverses qui ont été écrites par la plupart des webzines, et les avis favorables de pas mal de monde du public sur les forums, est-ce que ça vous a aidés à commencer une vente plutôt respectable ?
Chris Cesari : Oui c’est le raz de marée niveau ventes ! D’ailleurs je viens d’acheter ma première maison à Miami !
Kevin : Et moi je ne vais aux répètes qu’en hélico.
Flo : Petits joueurs les Exodus avec leur bus !
Christophe Icard : Notre objectif est d’être N°1 dans les charts US et de détrôner Lady Gaga ! Ca vient petit à petit…

Allez, this is the end... Un grand merci pour l'interview, félicitations pour votre album, et longue vie surtout, en tous les cas je vous souhaite de bonnes tranches de plaisir sur scène... En attendant si l'envie vous vient vous pouvez terminer cette interview, la politesse étant de vous laisser le mot de la fin.
Le groupe : Merci à toi, c’était un plaisir pour nous de faire cette interview avec toi. On est ravi que tu aimes ce que l’on fait ! Merci à tous les gens qui nous suivent et nous soutiennent par leur présence aux concerts, autant les proches que les fans ! Pour les autres on vous invite à voir les clips sur YouTube, écouter l’album sur Deezer, et si cela vous plait, rejoignez-nous sur la page Facebook du groupe (Heart Attack Metal Cannes) et achetez le CD ! On espère vous voir sur la route !


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