Hardcore Superstar est ce que nous pouvons appeler un groupe prolifique. Après tout, "C’mon Take On Me" est déjà le neuvième album sorti depuis la création du groupe en 1997. Comment expliques-tu cette productivité ? Où trouvez-vous votre inspiration ?
Nous adorons nous sentir créatifs. Il n’y a pas de meilleure sensation au monde (sauf baiser, peut-être). Nous aimons écrire à propos de nos propres vies, de ce qui les entoure. Quand tu tournes à peu près deux ans pour promouvoir un album, les anciens morceaux ont tendance à te rendre malade. C’est ainsi que tu commences à ressentir le besoin de créer quelque chose de nouveau et frais. La même sensation que celle que tu ressens lors d’un rendez-vous galant.

Et que pourrais-tu dire à propos du processus de composition ? Comment fonctionnez-vous, tes collègues et toi ?
Nous rassemblons des idées chacun de notre côté, pour ensuite nous rencontrer afin de vraiment travailler sur quelques arrangements. Nous apprécions écrire quelques morceaux, avant d’arrêter pour discuter de ce qui est ressorti. Après tout, c’est dans ces moments-là que tu dis la vérité.

Et à propos des autres artistes ? Pourrais-tu nommer un nom –ou plus, comme tu veux- de groupe ou de personne qui t’a motivé à devenir musicien ?
La seule raison pour laquelle je fais partie de ce business est Kiss. Je les ai vus quand j’avais 8 ans, et c’est là que j’ai décidé que je deviendrais une rock star.

Il y a quelques semaines, un groupe de glam / hard rock appelé BlackRain a participé à une émission appelée "La France a un incroyable talent" (l’équivalent de "Talang" en Suède). On peut dire que leur présence s’est faite remarqué, comme la France n’est pas habituée à ce genre de musique. De manière plus surprenante, l’opinion était clairement divisée parmi les fans de metal et hard rock : quelques-uns ont salué l’effort avec autant d’ardeur que ceux qui soutenaient l’idée que BlackRain avait décidé d’abandonner la musique au profit de l’argent. Comment réagirais-tu si tu étais confronté à une telle situation, en temps que spectateur ? Serais-tu d’accord avec ceux qui supportent la volonté de faire connaître un style de musique ou, au contraire, te sentirais-tu trahi pour une raison ou pour une autre ?
Je me sens désolé, en quelque sorte, pour les artistes qui apparaissent dans ce genre d’émission. Tu seras là pour un petit moment et ça te conduira droit vers les étoiles, mais nous avons appris que plus il est difficile de se faire connaître, plus il est difficile de retomber. Ce que je veux dire, c’est que si tu apparais dans ces médias, tu dois te préparer à être oublié aussi tôt qu’une nouvelle saison commencera. Personnellement, je trouve que c’est trop loin de la réalité. Ce n’est pas le monde dans lequel je veux vivre, je veux forger moi-même ma célébrité.

Puisque nous parlons de hard rock, j’aimerais savoir pourquoi ce style te plaît en particulier ?
C’est tellement plus que de la musique ! Je collectionne les disques, et le hard rock est un mode de vie. Un très bon environnement.

Je me sens chanceuse de réaliser cette interview aujourd’hui, mais à côté de ça, je ne l’ai jamais été suffisamment pour assister à un de vos concerts. Deux questions : qu’est-ce que je dois attendre d’une telle expérience ? Et aurons-nous l’occasion de voir Hardcore Superstar prochainement sur les scènes européennes ?
Tu peux t’attendre à une forte énergie en provenance de la scène. Si tu veux venir voir un groupe typiquement lunatique, je suis ton homme ! Nous allons jouer au Hellfest cet été, un festival où je me réjouis vraiment d’aller !

L’interview touche maintenant à sa fin. Merci beaucoup de ta disponibilité ! Comme le veux la tradition, les derniers mots sont à toi !
Stay hard !!!

Le site officiel : www.hardcoresuperstar.com