Quelques jours après la sortie du premier album de .F.O.A.D., nous avons la chance de recevoir en entrevue Lionel le chanteur - manager du groupe. Salut Lionel. 
Lionel (chant) : Bonjour à tous.

Peux-tu nous présenter ton groupe ? 
Bien sûr, Nico le bassiste, et moi même l'avons fondé en 2009 sur les cendres d'un ancien projet. Nous avons été rejoints rapidement par PoLo bateur du groupe Clektic, après avoir changé plusieurs fois de guitaristes, nous nous sommes stabilisés avec l'arrivée de Kriss et CoNoRio (de Clektic aussi) !

Clektic qui continue d'exister ?
Non, la perte de leur bassiste et de leur chanteur fut fatal, comment souvent !

Une chance pour .F.O.A.D. alors !
(rires) Oui, on peut dire ça comme ça, mais on se connaissait depuis longtemps et ce fut une suite logique à nos projets. 

Donc les débuts du groupe étaient en 2009 et vous sortez votre premier album uniquement maintenant, c'était par manque de morceaux, par manque de moyens ou une volonté de faire vraiment beaucoup de scène et moins de studio ?
Le 8 Janvier 2009 pour être précis, oui, et un premier concert le 27 Février de la même année. Je dirais que pour les morceaux on avait largement de quoi en faire un bien avant, mais le but était de travailler notre musique et de ne pas se presser. Nous avons je pense eu bien raison. Car nous avons pris le temps et l'album sonne plutôt bien.

Même plus que bien. Cet album a été composé comment, en combien de temps ?
Merci. La plus vieille chanson date de 2008 et la dernière de 2013. Nous composons à plusieurs, à partir de riffs apportés par les musiciens, puis j'y ajoute la mélodie vocale et les textes. C'est plutôt classique mais efficace.

Donc chacun compose sa partie de son côté propose au groupe et ensuite vous mixez le tout ? Il ne vous est jamais arrivé de composer un morceau en répèt' ?
C'est un peu ça oui. Nous avons plusieurs façons d'y arriver : soit un guitariste ou le batteur composent un morceau entier, et nous le retravaillons tous en répèt', soit un des musiciens apporte un riff, et de là par un travail de compo générale. Il n'y a rien de bien défini et le dernier mot reste commun. Personne n'impose quoi que ce soit.

Vous avez mis cinq ans dans cet album, le choix des titres n'a pas été trop dur ?
Non, l'album correspond à un choix qui c'est établi de lui-même en live, nous jouons l'intégralité de l'album, plus des reprises et des nouveaux morceaux. ceux que nous n'avons pas mis sur l'album ne font plus partis de notre setlist. une sorte de sélection naturelle.

De quoi parle "Bringer Of Death" ?
The Bringer Of Death est un personnage par qui arrive la mort. L'album n'est pas conceptuel, mais les textes sont tous liés à la mort, guerres, expérience perso, littérature, films, news.

La pochette de l'album représente ce personnage ?
Exactement, nous en voulions un bien gratiné et nous en sommes plutôt fiers. Nous lui avons donné le surnom d'Interfector, dans la tradition des Eddie et autres mascottes.

Interfector vous suivra donc sur tous les opus que vous sortirez ?
Je ne sais pas, ce serait chouette de sortir d'autres albums (rires). On va déjà s'occuper de défendre celui-ci en le vendant à d'autres personnes que la famille. (rires)

Je pense que cela ne devrait pas être un gros souci, d'ailleurs vous avez signé chez le label M&O pour cet album, cela devrait être d'une très grande aide, non ?
Exactement, nous avons signé en Février dernier, et l'exposition est maximale. Un sacré boulot, que fait le label, ça fait vraiment plaisir. Le mois de Mai va être riche en .F.O.A.D..

Ce qui vous booste le plus c'est la scène ? Vous avez des dates de prévues prochainement à nous annoncer ?
La scène, bien sur, c'est notre point fort. On joue ce Vendredi au Château, à Feyzin, route de Solaize avec Corkage, Wood Dust, Korrosiah, Soul Tripper et Hysteria, c'est gratuit. Sinon nous serons le 17 Mai au Glazart à Paris avec Order Of 315, et le 5 Juillet à Cergy avec Furious Zoo, et d'autres dates en préparation.

Est-ce que vous avez des anecdotes mémorables des scènes que vous avez déjà écumées ?
Oui mais il y en a certaines que je peux dire ici. (rires). On a eu beaucoup de problèmes, de rigolades, etc... par exemple à Paris en Octobre 2012 : L'enfer sur scène, un ampli qui brûle, une corde qui casse, pas de retour, mais le public bougeait comme des aliénés, du pur bonheur.

C'est ça qui est bon, l'imprévu ! Si tu étais sur la même scène à chaque concert et que rien de particulier ne se passe et que le public soit toujours dans la même position, est ce que ce ne serait pas ennuyeux ? (de la à brûler les amplis à chaque fois peut-être pas)
(rires) Bien sûr que oui, de toute façon le public n'est jamais identique à la veille, soit il est conquis d'avance, soit on doit le surprendre, mais il y a toujours de quoi s'éclater et donner du plaisir à certains. De toute façon, nous jouons sur des scènes la plupart du temps de bars, club, etc.. et le son n'est jamais au top, donc il y a toujours de quoi faire, et ne pas s'ennuyer. C'est la guerre sur scène et c'est à nous de transmettre ça au public !

Le leitmotiv de .F.O.A.D. c'est l'échange avec le public ?
Déjà rien qu'avec la musique, on crée un échange, mais .F.O.A.D. sur scène c'est un gage de participation du public, qui va chanter, crier, sauter, grimper sur mes épaules ou gueuler dans mon micro. C'est la fête !

Yeah. Est-ce que tu as un message à faire passer ? Quelque chose à rajouter ?
Je dirais que de nos jours acheter des CDs n'est plus d'actualité, mais peu importe, écoutez notre album et venez aux concerts !! C'est notre raison de faire de la musique. Jouer jouer et encore jouer. Plus il y aura de public plus on s'éclatera avec. On vous attend tous vendredi à Feyzin pour un concert gratos de pure folie.

Lionel, je te remercie pour cette interview et je vous souhaite plein de concerts avec plein de public et plein de ventes de l'album !
Merci beaucoup pour le soutien !!! A bientôt.

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