Interview faite par Tyler lors de leur passage à Biarritz (64).

Vous avez fait énormément de dates en peu de temps. Est ce que vous êtes pas un peu crevés ?
Candice (chant) : La réponse est… Ouais ! (rires)
En cœur : Non ça va.
Greg (guitare) : Non c’est toujours plaisant de faire des concerts. On va pas se plaindre.
Staif (guitare) : Même si y‘a un peu de fatigue, plus il arrive le concert, moins on est fatigué, donc ça va.

J’ai vu que vous alliez faire des dates en Amérique du Sud et aux States. C’était vraiment une volonté de votre part ou ça vous a été proposé ?
Staif : Non c’était une envie, parce qu’il y a eu quand même un démarchage. Après ça a répondu aussi, donc on a eu de la chance.

Par rapport aux années où vous avez débuté avec Melting Point, le fait que le truc ait grossi à ce point qu’est-ce que ça vous fait ?
Staif : Ca fait super plaisir.
Greg : On en est toujours conscient aussi. Donc c’est ça qui est important; de te rappeler justement les débuts. De te dire : putain c’est beau.
Staif : C’était notre rêve de faire de la musique, de pouvoir faire que des concerts. De pouvoir vivre de ça déjà, remplir son assiette en jouant sur scène c’est déjà énorme.

Je voulais revenir à "Tératologie" votre dernier album. Notamment en ce qui concerne la pochette et le livret. C’est assez énorme ce qui a été fait au niveau de l‘artwork. Comment vous est venue l’idée ?
Candice : Alors...
Staif : Ça a dévié en fait.
Candice : (rires)
Staif : Au début on était parti sur la mythologie un peu, un délire mythologique...
Candice : Ouais
Staif : Puis on a vu que c’était pas réalisable avec le budget qu’on avait. Donc c’est Matt le chanteur de Babylon qui bosse chez "Crier Un Petit Coup" , qui a fait le graphisme et c’est lui qui a eu toutes ces idées de la fille et de la mise en scène avec un peu tout ça…
Candice : On voulait quand même un truc qui corresponde à l’album, assez rentre dedans.
Staif : On a parlé ensemble, par quelle situation on pouvait illustrer chaque morceau et par rapport aux textes.

Par rapport aux albums précédents qui étaient plus brut de décoffrage, sur celui-ci il y a un maximum de textures de son. Est-ce que ça a pas été un travail de malade, de réaliser un truc pareil ?
Greg : On a beaucoup bossé dessus, mais ça a toujours été notre trip. On voulait intégrer de nouveaux sons. Staif il touche un peu à tout; samplers, au piano... Il a amené des idées et nous on était là, c’est bien et tout . On a peaufiné le truc à fond. On voulait élargir le plus possible, comme tu dis les textures et tout ça.
Staif : Beaucoup en pré-prod en fait aussi, on a travaillé en amont pour essayer de voir ce qui pouvait marcher, ce qui pouvait pas marcher. Par ce que sur ce travail là on pouvait pas le faire en studio sinon on restait quatre mois.




Et vous avez eu l’aide du batteur de Lofofora, Pierre Belleville ?
Staif : Qui a enregistré toutes les batteries.

Et en parlant de nouveau batteur, y'a Matt qui est arrivé récemment c’est ça ?
Matt (batterie) : Tout à fait.
En cœur : (ovation)

Comment a pris la mayonnaise en fait ? Ca se passe bien ?
Candice : Ha ! La mayonnaise… (rires)
Matt : Non ouais très bien , ça se passe super bien. Quant on a eu les premiers contacts on se connaissait pas de visu en fait. Les premiers contacts étaient par téléphone et puis après on c’est rencontré. Parce que moi j’étais pas en France en fait. Et puis voilà.

J’ai cru comprendre que ça c’était passé avec Headcharger aussi. Il y a eu des contacts ?
Matt : Ouais avec K-wouète qui est à la fois l’éclairagiste pour ETHS et qui est manager des Headcharger en fait, groupe de Caen. Et qui donc en fait par leur intermédiaire on est rentré en contact.

Il ne me reste plus qu’a vous remerci…
Candice : Et Shob le pauvre !
Staif : On l’a pris car il est très bon en imitations.

Et la mayonnaise a bien pris du coup ?
Shob (basse) : Ca va, comme Matt.
Candice : Elle a bien monté.

Je vous remercie vraiment pour l’interview. Je vais vous laisser vous préparer. Je vous souhaite un super concert.
En cœur : Merci.


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