Interview faite par mail par Vince

Bonjour ! Tout d’abord merci de nous accorder de ton temps pour une interview. Histoire de commencer tout en douceur, peux-tu présenter la ou les personnes qui sont derrière le Vamacara Studio ?
HK : Salut ! Merci pour cette interview surtout pour un studio d’enregistrement, mix et mastering ! Je vais donc essayer d’être le plus intéressant possible ! Je suis seul au sein du vamacara Studio. Pour le moment du moins. Niveau parcours musical j’ai officié dans différentes formations metal comme chanteur puis comme bassiste. Je suis également guitariste. J’ai donc toujours été intrigué par le monde du studio. La production, le mix sont des choses qui m’ont toujours intéressées. L’idée de monter mon propre studio a toujours été présente mais je n’avais pas réuni les bons ingrédients. Il aura donc fallu attendre 2015 pour que je me lance dans cette aventure un peu folle. J’ai construit le studio de mes mains pour réellement commencer l’activité telle qu’elle est début 2016.

Que signifie Vamacara au juste ?
Vamacara est le nom sanskrit donné à la voie de la main gauche. Je n’ai pas choisi ce nom par hasard. Il a une certaine importance.

Où se trouve le Vamacara Studio ?
Je suis à Clisson ! Non loin du site du Hellfest.

Depuis combien de temps existe-t-il ?
Le studio existe depuis 2013. Mais ça n’était qu’une pièce pour mes compositions personnelles. Rien de bien sérieux. Puis j’ai rencontré le groupe High Gain (heavy rock, Nantes) que j’ai produit. Le courant est très bien passé avec le groupe et Niko (guitare) est devenu un ami. C’est lui qui m’a permis de construire le studio. Sans lui il n’y aurait pas de murs ! Un groupe en entraînant un autre… j’ai peu à peu agrandi le studio ainsi que mon parc matériel ! Mais toujours en restant amateur. La démarche n’était pas du tout professionnelle à ce moment-là. Et puis Otargos est venu taper à la porte pour que je mixe et masterise leur nouvel album et tout s’est enchaîné très vite ensuite.

Quel genre de musique, quel(s) style(s) peuvent être enregistré(s) au Vamacara Studio ?
Tout ce qui est rock ! Je n’ai pas l’oreille pour mixer autre chose que ce que j’écoute. Certains ingés son le font mais moi non. Je préfère me consacrer à ce que j’aime écouter, jouer et vivre ! Car le rock, pour moi, est bien plus qu’un assemblage de notes et de codes vestimentaires. C’est une contre-culture.

Comment peut-on s’y prendre pour enregistrer ?
Enregistrer un album, une démo ou un single demande une réelle rigueur. On ne peut pas arriver en studio et improviser. C’est impossible ! Lorsqu’on arrive en studio il faut connaître par cœur ce qu’on a composé. C’est un vrai travail à fournir par le musicien avant d’entrer au studio. Ceux qui ne connaissent pas pensent que c’est fun. Qu’on joue à la console entre deux prises et qu’on se raconte des blagues jusqu’à pas d’heure. Eh bien pas du tout ! C’est tout le contraire. Les journées sont très fatigantes. Il faut se concentrer durant des heures, supporter de travailler dans le bruit etc. Mais c’est une expérience humaine et musicale unique. L’ambiance du studio est une ambiance studieuse, de découverte de soi et d’apprentissage !

Quel genre de prestations peut-on trouver ?
Je m’occupe des prises de son, du mixage et du mastering. Pour ceux qui ne connaissent pas ces termes il s’agit d’enregistrer tous les instruments les uns après les autres, de les mélanger ensemble pour que ça soit écoutable et de les travailler pour qu’ils soient prêts à être mis sur un CD ! J’ai également des partenaires avec qui je travaille pour offrir à mes groupes tout ce dont ils ont besoin en plus du studio. Des clips, des designs, des photos etc. Le Vamacara Studio est une communauté avant tout. Et même s’il tend à se professionnaliser je tiens à ce que cette communauté reste en place.

Quels tarifs appliquez-vous ?
Beaucoup de studios facturent leurs prestations à la journée. Je fonctionne au titre. Peu importe le temps que ça dure, le groupe paiera toujours un prix fixe !



Quel matériel y trouve-t-on ?
J’utilise un mélange de matériel numérique (ordinateur, plugins etc) et de matériel analogique (console de mixage, pré-amplis, micros etc). Le but est d’avoir des enregistrements faits avec le matériel analogique pour avoir un très bon son à la base pour ensuite les mixer avec l’ordinateur. Ainsi j’ai une très grande flexibilité dans les modifications et les effets que le groupe peut vouloir tout en fournissant un résultat professionnel.

Comment en es-tu venu à travailler dans un studio d’enregistrement ?
Le hasard… ! Comme je l’ai dit plus haut je ne me destinais pas du tout à monter ce studio comme une structure professionnelle. Je faisais ça pour le plaisir avant tout. Même si la passion du rock reste au centre de mes préoccupations ! Les choses ont fait que je me suis lancé. A vrai dire j’ai beaucoup hésité avant de prendre un statut d’auto-entrepreneur. Je venais d’emménager dans une maison, jeune papa… ça faisait beaucoup de choses qui me faisaient dire que de me lancer dans une telle activité n’était pas du tout une bonne idée. Mais je suis bien entouré ! Et j’ai surtout une femme totalement incroyable qui m’a poussé à me lancer. Je crois qu’elle a cru plus en ce projet que moi à ce moment là. Du coup je me suis dis "Bon… si tout le monde te soutient fonce mec ! Tu n’as qu’une seule vie, vis la !". Et voilà…

Quelles études faut-il faire ?
Alors personnellement j’ai un "démerde-toi avec Google" + 12. Je n’ai fait aucune école, ni aucun cursus pour devenir ingénieur du son. J’ai tout appris tout seul. Soit en écoutant et observant les ingés son avec qui j’ai pu bosser quand j’étais musicien. Soit en écumant les tutoriels sur Youtube… Et surtout en passant des heures et des heures à tester, chercher et trouver comment on produit !

Que faisais-tu avant ? As-tu fait des stages avant de te lancer ?
J’ai commencé comme consultant média, j’ai fait aussi du recrutement. Ca a duré 10 ans… Sympa mais on a vite fait le tour. Et puis bon… ce n’était pas très rock'n’roll ! Je me suis reconverti comme graphiste ce qui m’a permis de vivre le rock un peu plus (plus besoin de porter des costumes !). Cette seconde carrière professionnelle m’a fait manger pendant presque 8 ans. Et puis enfin le studio ! Et là on peut dire que je suis dans le rock jusqu’à cou même si je ne m’en nourris pas encore !

Es-tu toujours à la recherche d’un certain perfectionnement ?
Oui ! Il faut ! D’ailleurs il n’est pas rare que je refasse un mix validé par le groupe ne le trouvant pas encore assez bien. Ca peut être déroutant pour le groupe… mais c’est comme ça que je fonctionne. Je mixe le groupe comme si c’était le mien. Je veux qu’il sonne comme je l’entends. S’il faut y passer des jours et bien soit ! De plus l’industrie du disque fait que le son évolue toujours. Il faut donc suivre cette évolution ! Même si les recettes principales sont toujours les mêmes depuis des décennies !

Avoir un studio, c’est de l’investissement personnel mais aussi financier, non ?
Oui ! C’est surtout énormément de temps ! Mais le temps n’a pas d’importance quand il s’agit de construire sa vie. C’est un projet pharaonique mais ça vaut le coup. Et puis quelle fierté de pouvoir se dire "Ouais, ben c’est moi tout ça et personne d’autre !".

Quels artistes, groupes connus, ont franchi les portes du Vamacara ?
Otargos, Flayed, Antropofago, Azziard, The Order Of Apollyon, Khaos Dei pour ne citer qu’eux (en espérant ne pas froisser mes autres artistes !).

Comment se passe la relation avec les musiciens ? Dernière tes machines je pense que le côté humain est aussi très important, non ? Il doit y avoir des fous rires, des remises en place, des remises en question également, non ? Penses-tu que tes diverses rencontres via Vamacara te font évoluer personnellement ?
Je suis et resterai un musicien avant tout. Je comprends donc celui que j’enregistre puisque j’ai été à sa place une paire de fois. Je ne me considère pas comme un ingénieur du son. Je suis un mec qui fait du rock et qui produit des groupes de rock. J’essaie d’être, le temps du studio, le nouveau membre du groupe. J’essaie de comprendre et de faire mienne la musique que le groupe vient enregistrer. Sans ça je ne pourrais pas donner le meilleur de moi-même et ainsi pouvoir donner vie à la création artistique qu’on me confie. Mon boulot c’est de faire en sorte que l’artiste redécouvre ses créations grâce à mon travail ! Du coup  l’aspect humain passe en priorité. Si tout le monde n’est pas sur la même longueur d’ondes… c’est compliqué. L’ambiance est studieuse et je suis très rigoureux. Il arrive parfois que les musiciens me trouvent un peu froid et distant pendant que je bosse, mais c’est plus de la concentration à vrai dire. Les fous rires il y en a, les coups de gueule aussi ! Mais c’est normal et il faut que ça se passe comme ça. Si tout était rose rien ne se passerait. Je me nourris constamment de mes rencontres faites grâce au studio et j’essaie de rester en contact avec mes groupes. Je ne travaille pas avec tous les groupes. Seulement ceux dont la musique me parle. Une relation privilégiée se créé forcément !

Est-ce que tu donnes ton avis sur les morceaux, est-ce que tu orientes un peu le groupe parfois ("Ce serait mieux de faire comme cela ou comme ceci") ? Est-ce que tu penses apporter un réel plus et pas uniquement faire de l’enregistrement pur et simple ?
Je donne toujours mon avis et surtout quand on ne me le demande pas ! Les groupes doivent comprendre qu’une fois en studio leur musique ne leur appartient plus. Il la donne à quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un d’autre (moi) va entendre et ressentir la musique avec ses expériences et ses connaissances. Ce qui en ressortira sera forcément différent de ce que le compositeur pensait en faire au moment de la composition. Puis c’est au tour du public, de la critique…. Faire de la musique et la produire c’est la donner en pâture aux autres… C’est compliqué parfois pour certains musiciens de lâcher leur bébé qu’ils ont mis des mois voire des années à faire grandir… Mais c’est comme ça !

As-tu une ou deux anecdotes à raconter par rapport à cela ?
J’avais enregistré un groupe il y a quelques temps. Le compositeur principal avait énormément de mal à lâcher prise. Toutes mes propositions d’arrangements ont été mises de côté. Mais peu importe, c’est le groupe qui a, quoiqu’il arrive, le dernier mot. A l’inverse, le chanteur de ce même groupe a écouté mes idées et il s’est créé une sorte de duo… Lui au micro, moi derrière ma console. A tel point qu’on est arrivé à avoir les mêmes idées au même moment. Quand ce genre de chose arrive c’est magique ! Avec d’autres groupes c’est tout autre chose… je suis vraiment inclus dans la composition et les arrangements. Comme si je faisais réellement partie du groupe. Mais comme je le dis : chaque groupe est différent. Je m’adapte !

Combien d’heures passes-tu en moyenne dans ton studio ? Arrives-tu à concilier vie de famille et travail ?
Environ 10h/jour et parfois même le week-end. J’essaie de préserver ma vie de famille mais c’est compliqué. J’ai la chance d’avoir une femme très compréhensive qui me laisse faire mon truc. Je suis en pleine phase de lancement. Je ne peux donc pas ralentir maintenant. On verra dans quelques mois si tous ces efforts pourront être récompensés !

Écoutes-tu de la musique ou une fois que tu as fini ta journée, c’est silence complet ? Es-tu d'ailleurs collectionneur de musique ? Et as-tu des petits cadeaux "souvenirs" de la part des groupes ?
J’écoute tout le temps de la musique. Que ça soit des groupes que j’aime, des groupes qu’on me fait découvrir, des maquettes qu’on m’envoie etc. j’ai toujours de la musique dans les oreilles. Mais c’est ma vie ! Si je n’avais plus la musique je crois qu’il ne se passerait pas 1 semaine sans que je pète un câble… J’aime l’objet. Un beau digipack, un vinyle ou même un tee-shirt ! Ca fait partie de la musique aussi ! Donc oui je suis assez collectionneur même si je n’ai pas une cdthèque avec 1000 CDs… Mes groupes m’envoient toujours un exemplaire de leur CD que j’ai produit (avec parfois un tee-shirt ou autre). Je garde précieusement ces envois ! Parfois on me file même des bouteilles d’alcool, du matos pour le studio etc. J’aime voir dans ces présents la marque du travail accompli !



Est-ce qu’une fois passé l’enregistrement tu suis un peu l’actualité des groupes qui sont passés chez toi ? Tous ou simplement les coups de cœur ?
Je suis toujours mes groupes après le studio. Je les conseille, je leur file des plans (concerts labels, merch…). Je ne les lâche pas ! Certains se démerdent tous seuls et avancent sans aide. D’autres viennent me demander conseil. J’essaie d’être présent le plus possible. Je regarde régulièrement leurs pages Facebook pour voir ce qui se dit.

Est-ce que cela t’a permis de découvrir des groupes qui tu n’aurais pas forcément écoutés avant et qui t’ont vraiment marqué ?
Alors oui complètement ! C’est ça aussi la magie du studio. On en apprend et découvre tous les jours ! L’ennui n’est jamais là !

Peut-on visiter le studio ? Doit-on prendre rendez-vous si l’on veut venir te trouver ?
Le studio est accessible uniquement aux groupes qui viennent y enregistrer. Je sais que certains studios font visiter leurs installations mais vu que je suis seul… On verra peut-être plus tard ! En revanche il y a toutes les informations nécessaires sur le site internet du studio.

Est-ce qu’il t’arrive d’être présent sur des forums des métiers pour présenter ta structure et donner l’envie à d’autres d’en faire autant ? Que conseillerais-tu à un jeune qui voudrait se lancer ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion de participer à ce genre de manifestation. Mais pourquoi pas ! Après tout échanger sur sa passion avec d’autres passionnés ne peut être qu’une super expérience ! Je n’ai pas réellement de conseils à donner. Je ne me sens pas suffisamment "au dessus" pour en donner… Mais je pourrais simplement leur dire "une seule vie, vis la". Ca peut paraître idiot comme ça mais il ne faut jamais renoncer. Toujours avancer !

Est-ce que tu peux vivre exclusivement de ça ou il est dur de joindre les deux bouts quand on se lance dans un tel défi ? Est-ce que les groupes ou artistes n’ont pas trop tendance à vouloir négocier les prix à la baisse ?
C’est très compliqué… Je ne gagne pas ma vie avec le studio pour le moment. Le peu d’argent que je récupère va dans les travaux, dans le matériel, dans les achats de licences etc. Donc pour le moment je suis pauvre ! Il y a toujours une négociation et c’est normal ! Les groupes financent les albums avec leur argent personnel. Les labels ne donnent plus rien pour aider à la production, la vente des CDs ne représente plus grand-chose dans le budget studio (sauf pour les gros groupes mais là n’est pas le sujet). Donc oui les groupes essaient de limiter les dépenses. Mais je les comprends ! Cependant leurs demandes restent tout à fait raisonnables et on trouve toujours un arrangement. Si un compromis n’est pas possible et bien ça sera pour la prochaine fois !

Préfères-tu l’ère "old school" analogique ou l’ère "moderne" numérique, ou penses-tu qu’il existe un équilibre entre les deux ? Est-il possible de le trouver et est-ce facile ?
Il y a du bon et du mauvais dans les deux. Personnellement je vis avec mon temps. Nous sommes en 2016 ! Des plugins fonctionnent aussi bien que les versions analogiques. Des sociétés comme TwoNotes proposent des simulations de baffles guitares et basses plus vraies que nature, des logiciels de batterie sonnent mieux que certaines prises faites sur une vraie batterie… bref il y a du bon à prendre. Tout est une question de dosage finalement. Au studio je fais 50/50. Moitié analogique et moitié numérique. Des bonnes prises faites avec de bons micros et de bons préamplis pour ensuite tout mixer dans l’ordinateur.

Ton studio est donc dans la célèbre ville de Clisson, es-tu partenaire du Hellfest ? As-tu un stand là-bas ? Si oui as-tu fait des rencontres qui t’ont permis d’enrichir ta clientèle grâce à ce festival ?
Clisson Rock City ! Le pire c’est que je ne me suis pas installé à Clisson exprès en me disant "Allez je lance un studio rock / metal, je suis au bon endroit". Mais je ne crois pas non plus au hasard. Je n’ai pas de stand pour le moment. A vrai dire je ne vois pas l’intérêt pour les festivaliers de venir sur un stand d’un studio d’enregistrement… mais peut-être que je me trompe et que les métalleux s’intéressent aussi à fond à la production. Les rencontres au HF je les fais ailleurs ! Et puis après 20 ans passés dans la scène… je commence à connaître un peu tout le monde. Du coup, le Hellfest c’est le rendez-vous des potes qu’on ne voit que sur la route ou en fest.

Les médias donnent plus souvent la parole aux groupes et aux labels, penses-tu qu’il devrait donner plus d’importance aux acteurs de l’ombre ? Pourquoi d’après toi donne-t-on trop peu la parole aux personnes qui façonnent le son et ainsi l’identité d’un groupe ou d’un artiste ?
C’est vrai que les ingés son sont souvent oubliés. C’est dommage. Je ne sais pas si c’est parce que les groupes ne mentionnent pas le studio (ou très rarement) qui a réalisé leur album ou si c’est les studios qui ne s’intéressent pas à la médiatisation. Je demande toujours aux groupes de citer le studio dans leur promotion. La plupart oublie simplement de le faire ! C’est ni méchant ni volontaire, ils n’y pensent tout simplement pas ! Assurer la promotion d’un studio c’est un vrai travail de veille. Je peux comprendre que ça soit trop chronophage pour certains de mes collègues. Conclusion : il n’y a pas de coupables !

Quels sont les projets de Vamacara Studio ?
Finir les travaux… déjà… (rires) Continuer de produire des groupes qui me plaisent et pouvoir en vivre tranquillement. Je n’ai pas de délires de grandeurs.

Un rêve pour le Vamacara Studio ?
Avoir un immense hangar à aménager ! Studio, salles de répèt', concerts, show cases, cours de musique et pièces à vivre ! Une sorte de club house pour musiciens !

Comment peut-on te contacter ? As-tu une vitrine sur le net (site web, Facebook etc) ?
facebook.com/vamacarastudio br> vamacarastudio.com

Est-ce que tu joues (ou a joué) dans un groupe ?
J’ai joué dans Livarkahil et dans The Order Of Apollyon.

As-tu des passions, hobbies autre que la musique, ou peut-être des choses à l’inverse qui te révulsent au plus au point ?
Je reste graphiste pour le plaisir… et ma réelle passion c’est ma famille ! Le manque de respect, la couardise sont les deux choses qui me gonflent le plus. J’ai tendance à voir rouge dans ces cas-là…

Si je te dis Morissound Recording ou Tico Tico Studio, tu me réponds ?
Death et Impaled Nazarene !

Je pense que l’on peut remercier Ollie (ancien batteur de Chaosis, manager booker de Dread Union Blood) de nous avoir mis en contact et d'avoir permis de réaliser cette interview. A ce sujet penses-tu qu’il est important d’avoir un réseau de contacts bien ficelé pour pouvoir réussir dans tes projets ? As-tu d’autres personnes à remercier ?
Ah Ollie… quel sacré mec ! Merci à lui pour son coup de main ! Et tout le meilleur pour lui, ses proches et ses projets ! Honnêtement faire du rock c’est faire partie d’une communauté. Si tu ne sais pas en faire partie tu es mort. Donc oui, il faut savoir gérer correctement son réseau ! Je remercie mes groupes, Niko (High Gain), ma femme et ma fille… et tous mes potes (même ceux de l’oubli (rires)).

Nous voici arrivé à la fin de cette interview, il ne me reste plus qu’à te souhaiter que tous tes projets se réalisent et que tu continues encore longtemps (le plus longtemps possible), et à te laisser le mot de la fin, tu as tribune libre !
Soutenez votre scène, bougez, sortez en concert… Vivez le rock ! Rock or die !


Le site officiel : www.vamacarastudio.com