Interview faite par mail par Cassie

Comment s’est formé DFD ? Une intention particulière ?
R2-Dgueu (chant) : Tout le projet DFD est parti à la base d'une soirée organisée par plusieurs groupes nantais. Cette soirée s'est terminée avec un morceau atypique repris en metal qui était "This Is The Rythm Of The Night" de Corona. Succès immédiat auprès des gens, et c'est de là que Chill (basse) a vraiment eu l'idée de dédier un groupe à ce qui a commencé comme une connerie. DANCEFLOOR DISASTER était né.

Tu parles de la naissance de DFD, tu peux nous toucher rapidement un mot sur le nom et le logo ?
Le nom n' pas été simple à trouver. Il fallait du simple et efficace, quelque chose de pas utilisé et qui nous plaise, pareil pour le logo en gros. Je pense qu'on aime tous notre nom maintenant, mais le logo va changer très bientôt, promis, French Metal sera dans les premiers informés !

Quel plaisir ! Mais où puisez-vous votre inspiration ?
Nos prochaines victimes sonores sont en général choisies et travaillées au corps par Ron (guitare), Mamadoux (guitare) et Chill (basse). Ils travaillent dur pour que la reprise soit réussie. On est très exigeants, comme tout le monde peut l'être face à une reprise, il faut que ça sonne, sinon ça fait très vite bal des pompiers faussement dancefloor... Au niveau de l'inspiration on va dire très généralement tout ce qui peut amener une personne à se déhancher sur une piste de dance X ou Y. Il faut que ça danse, que ça groove, et dans notre cas, que ce soit violent et puissant !

Ce sont donc ces 3 musicos qui déterminent les titres que vous parodiez ? Et les titres sont donc choisis sur les critères que tu m'as cités ?
On décide tous plus ou moins des morceaux, ça dépend. Mais ça reste un vrai travail de groupe, et un travail bizarre ! Car c'est du genre "Ce morceau est génial, il faut qu'on le reprenne" - "Ah non c'est nul ce truc..." Pas simple ! Et après c'est vrai que le morceau doit se prêter à l'exercice. Il y a déjà eu quelques échecs, mais rien de bien grave et heureusement pour nous ! On se rend compte que beaucoup de morceaux clubbing actuels supportent très bien la guitare, la double à fond de cale et le gros chant hurlé, c'est d'ailleurs assez jouissif quand ça marche de A à Z et qu'on adore tous "notre" morceau !

Et chacun apporte sa petite touche personnelle ou bien vous êtes tous issus du même milieu ?
Chacun apporte fatalement sa touche et tant mieux. Le fait qu'on ne vienne pas tous exclusivement du metal aide peut-être à ouvrir un peu plus DFD à tous en effet !

D'ailleurs ça vous a permis de jouer au Hellfest. Raconte-nous cette expérience.
Eh oui ! Et 2 fois de suite ! Nous avons fait le Hellfest 2011, le groupe à peine formé mais c'était très bien et c'est ce qui nous a permis de nous faire connaître assez vite. Ensuite il y a eu le Hellfest 2012, et là, les choses avaient un peu changé car nous étions un peu plus attendus et ça s'est un peu mieux passé. Plus de monde, plus de presse, plus de tout.



De grands moments pour vous j'imagine ! Et dans quel contexte cela s'est-il fait ?
Les organisateurs du Hellfest ont été séduits par le concept de DFD et nous ont proposé cette place à l'espace VIP. On était entre le show-case et le vrai concert mais qu'est ce qu'on a passé de bons moments !

D'ailleurs pour cette édition 2012 vous n'étiez pas seuls ! En effet, vous étiez accompagnés de Priscilla Jones, je me trompe ?
Exact ! Priscillia qu'on avait notamment vu dans ses passages télé. Elle a tout de suite adhéré au projet, au délire, et aussi avec nous. Elle a beaucoup d'énergie et d'envie. On espère travailler avec elle dans le futur, voire avec plusieurs filles, soyons stars un peu...

Justement, un plus pour votre show ?
Un vrai plus ! Et on espère ne pas s'arrêter là ! Je plaisantais avec le nombre de filles mais plus on pourra faire le gros show, plus on le fera ! C'est DANCEFLOOR DISASTER, il faut que ça tape et que ça brille !

Mais dis-nous, comment s'est faite la rencontre avec Priscilla ? Et comment l'avez-vous vécue ?
Nous l'avions repérée sur la toile... Puis notre super-manager Bill l'a contactée et après une première répèt', le RDV était pris pour le Hellfest ! Avoir une fille dans notre environnement très masculin était la question en suspens... Mais c'était sans compter sur Priscilla qui s'est super bien adaptée.

Que penses-tu des critiques qui ont été portées sur votre concept, qu'elles soient bonnes ou mauvaises ?
A la manière d'autres groupes parodiques comme Ultra Vomit pour ne pas les citer, on savait que ça ne pourrait pas plaire à tout le monde, surtout aux "true metalheads". Mais dans l'ensemble c'est très positif. Il ne faut pas perdre de vue qu'on a commencé ce groupe comme une blague. Il se trouve juste que la blague a fait marrer beaucoup plus de monde que prévu.

Des projets avec DFD sont-ils en cours ou en prévision ?
On prépare notre premier album activement. Ce n'est pas évident avec les droits mais on essaie d’y voir clair afin de faire le meilleur album possible. Pas mal de dates pour le restant de l'année et sûrement encore des dates en 2013 !

Super, on a hâte de vous revoir sur scène ! Et sinon te concernant, tu ne fais pas que partie de DFD, tu as d'autres activités en dehors. J'imagine que ça demande beaucoup d'organisation de ta part de concilier tous tes projets artistiques ?
C'est un peu le cumul des mandats en effet ! Je continue à tourner avec Andréas & Nicolas jusqu'à la fin de l'année et je suis toujours DJ résident au Ferrailleur à Nantes sous le nom de DJ Diindaar. Et je travaille toujours sur un nouveau groupe avec quelques anciens Kiemsa.

Bien, je te remercie pour ces quelques infos. Allez, je suis gentille, je te laisse le traditionnel mot de la fin !
Merci à toi et à French Metal de parler de nous ! On espère croiser du monde en concert bien sûr, viens shaker ton booty et headbanguer en paillettes avec DANCEFLOOR DISASTER !


Le site officiel : www.myspace.com/dancefloor-disaster