Interview faite par Pascal Beaumont à Paris.

Brainstorm va bientôt fêter ses trente ans d’existence et continue contre vent et marée à nous distiller un heavy metal de grande classe toujours mené par la passion et la foi inébranlable d’Andy B. Franck, personnage charismatique et hautement sympathique ! Après "Scary Creatures" et "Memorial Roots (Re-Rooted)" en 2016, une année très prolifique pour le gang à Andy, nos teutons sont de retour avec un opus remarquable : "Midnight Ghost", bien plus appétissant que ses prédécesseurs. Il faut dire que cette fois-ci, Seeb Levermann (Orden Ogan, Rhapsody Of Fire) semble leur avoir amené ce petit plus supplémentaire qui fait la différence. Si ce n’est pas un album concept en soi, les terreurs nocturnes dont a souffert Andy dans sa prime jeunesse sont au cœur de "Midnight Ghost". Le retour des morceaux épiques à l’instar de "Jeanne Boulet (1764)" inspiré par "Le Pacte Des Loups" de Christophe Gans et pierre angulaire de "Midnight Ghost" prouve que le quintette d’Heidenheim a encore des choses à dire et que leur créativité n’est pas tarie, loin de là. Pour en savoir un peu plus sur cette petite pépite, votre serviteur s’est entretenu avec Andy B. Franck. Un entretien placé sous le signe de l’humour et de la décontraction à l’image du chanteur. Magnéto Andy, c’est à toi.

Bonjour Andy, vous venez de donner une petite série de concerts en Septembre, en avez-vous profité pour présenter de nouveaux morceaux au public ?

Andy B. Franck (chant) : Non, nous n'avons joué aucun nouveau titre même s'ils sont tous incroyables. Mais c'était les dernières dates de la tournée pour l'album "Scary Creatures". On savait que beaucoup de gens avait envie de découvrir les nouvelles chansons mais on a choisi de ne pas les jouer sur scène car notre objectif était de les jouer pour notre concert de présentation de "Minight Ghost" qui aura lieu fin Septembre. Ce sera la première fois que l'on jouera ces morceaux sur scène. On a adoré les derniers concerts que l'on a donnés pour "Scary Creatures". Avec "Midnight Ghost", c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre et on veut faire les choses bien.

Brainstorm a énormément tourné ces deux dernières années, comment le gères-tu en tant que chanteur ?
C'est difficile. Pour un chanteur, partir en tournée c'est toujours la partie la plus difficile. Tous les autres musiciens peuvent aller faire la fête ou se promener dans les rues de la ville où nous jouons mais pas moi. Je suis obligé de m'isoler, de faire attention à toute un tas de choses comme la climatisation, le temps qu'il fait. Je dois sans cesse me protéger et faire les choses qu'il faut pour que ma voix soit parfaite. En tant que chanteur, partir en tournée c'est avant tout faire attention et protéger sa voix. J'agis sans cesse dans ce sens-là. C'est très marrant de passer deux heures sur scène, tu y prends beaucoup de plaisir. Mais après le show, c'est nettement moins fun. Il faut que je me préserve le reste du temps pour être prêt pour ces deux heures de concert. Mais ça va, j'adore chanter et monter sur scène mais je suis en permanence dans la vigilance. Honnêtement, je ne m'amuse pas toujours.

Finalement, tu es un chanteur très sérieux en tournée !
Oui, c'est ça. Tu m'appelles le chanteur sérieux d'autres m'appelle le dormeur ! (rires) Et c'est vrai que je suis toujours préoccupé par mon sommeil, je suis toujours le premier à aller me coucher. (rires)

Comment s'est déroulé le processus d'écriture de "Midnight Ghost" ?
On a travaillé de la même manière que pour les albums précédents. Torsten et moi avons écrit et arrangé tous les morceaux ensemble. Je me suis chargé des textes. Mais cette fois-ci, il s'est passé quelque chose de surprenant qui n'était pas arrivé précédemment. On a écrit, arrangé les titres puis on les a joués en répétition. Ensuite, nous avons décidé de nous arrêter et de les laisser de côté, ce qui n'est pas dans nos habitudes. On a fait un break de trois mois sans retoucher aux morceaux. Ensuite, nous avons réécouté tous les titres avec des oreilles fraîches. C'est quelque chose qui a joué un rôle primordial dans notre démarche. D'habitude, lorsque nous avons terminé un enregistrement, on a toujours la même réflexion : on aurait pu changer ceci ou cela, effectuer des modifications. Mais c'était terminé et on ne pouvait pas revenir dessus. Mais cette fois-ci, on a écrit les chansons et on les a laissées de côté pour revenir les réécouter plus tard afin d'avoir le recul nécessaire pour les analyser. On a pu réfléchir sur les titres et l'album en son entier. On a pu ainsi changer de nombreuses choses et réarranger pas mal de morceaux et au final, à nos yeux, le résultat est parfait. Et puis travailler avec Seeb Levermann a été incroyable, nous avons pu enregistrer un de nos meilleurs albums.

Pourquoi avoir choisi Seeb Levermann (Orden Ogan, Rhapsody Of Fire) pour produire "Midnight Ghost" ?
En fait on se connaît depuis de nombreuses années. On a souvent parlé ensemble de l'opportunité de travailler sur un album de BRAINSTORM. J'ai écouté tout ce qu'il a produit au fil des années et j'avais aussi eu l'opportunité de travailler avec lui auparavant notamment avec Almanac. Je savais qu'il avait très envie de produire BRAINSTORM car il a toujours déclaré qu'il adorait la formation. On s'est donc rencontrés pour en parler, je lui ai expliqué ce dont nous avions envie pour ce nouvel opus. Nous voulions changer par rapport aux précédents enregistrements. Il s'est chargé de tout, c'est un très bon musicien qui a immédiatement compris ce que nous attendions de lui. Au final, tout s'est magnifiquement bien passé cela a été rapide et très fluide. C'était incroyable de travailler avec lui, même si parfois il y avait des moments difficiles, dans l'ensemble on a adoré.



Qu'a-t-il apporté à "Midnight Ghost" ?
Il n'est pas intervenu au niveau de l'écriture des morceaux car nous avions totalement terminé la composition de "Midnight Ghost". Mais il nous a apporté de très bonnes idées et a travaillé à l'amélioration de certaines parties musicales. Parfois, certaines petites modifications peuvent avoir des conséquences importantes sur un titre et le changer. C'est ce qu'il nous a apporté, des petites modifications qui se sont avérées fondamentales. Nous avons gardé 99% des titres comme ils étaient composés à l'origine et il a apporté ce 1% supplémentaire qui s'est avéré très important. Nous avons travaillé main dans la main, c'est ce que nous avons toujours voulu faire : travailler avec un producteur en étant unis lors de l'enregistrement. C'est ce qui rend le travail en studio intéressant et sympathique pour nous. Il y avait un très bon feeling à tel point que parfois on avait l'impression d'avoir 15 ou 20 ans, ce qui est incroyable. On avait l'impression d'enregistrer notre premier album ! (rires) La différence aussi c'est qu'il avait toujours à l'esprit ce que nous attendions de lui. Il comprenait quand tu lui disais comment tu voyais le morceau et la façon dont il devait sonner. Il nous écoutait et en même temps il savait ce qu'il pouvait nous apporter. Pour te donner un exemple concret, au niveau du chant, il me faisait recommencer encore et encore jusqu'à ce qu'il soit satisfait. J'ai dû refaire les prises entre vingt et quarante fois, elles étaient toutes différentes. Mais il me poussait à recommencer sans cesse, j'étais si furieux que je me suis mis à hurler dans le micro et c'est à ce moment-là qu'il m'a dit "Ça y est, c'est bon, on l'a". (rires) Je lui ai dit "C'est ce que tu voulais entendre !" (rires) Voilà comment il procède, il te pousse dans tes derniers retranchements jusqu'à ce qu'il obtienne le meilleur de toi. Ça a été incroyable pour moi car il est arrivé à trouver en moi des possibilités que je ne soupçonnais même pas. Ça a été très dur pour tous les deux mais on est arrivés à obtenir le résultat que nous souhaitions.

Pourquoi avoir appelé cet opus "Midnight Ghost", c'est en rapport avec tes angoisses d'enfants ?
Ce n'est pas un album concept même s'il y un lien entre certains textes. Mais c'est vrai que cela traite des frayeurs que tu peux ressentir lorsque tu es enfant et que la nuit tombe. C'est d'ailleurs ce que l'on a choisi d'illustrer sur la pochette, cet enfant qui est caché sous sa couverture dans son lit et qui se demande ce qu'il y a autour de lui ou sous son lit. Ça traite des peurs de l'enfance lorsque tu vas au lit et qu'il fait nuit. C'est ce que j'ai vécu. Lorsque que j'avais 12 ou 14 ans, plus que lorsque j'avais 6 ans, j'avais lu des livres qui m'avaient profondément effrayé. Lorsque j'ai écouté les titres, j'ai repensé à ces lectures qui m’avaient envoûté. Cela a été très facile à écrire car ce sont des peurs personnelles, c'est autobiographique, j'avais envie d'écrire au sujet de ces terreurs nocturnes, les fantômes, les goules qui me hantaient lorsque j'étais dans mon lit sous la couverture. Ça m'a rendu la tâche très facile car j'avais tout un tas de petites histoires qui étaient parfaites pour les morceaux. C'est sorti tout simplement sans que je fasse d'efforts pour être honnête. Je n'ai pas eu à travailler énormément, c'était fou. Ce qui est amusant, c'est pourquoi nous avons appelé cet opus "Midnight Ghost". L'histoire est amusante. Tu dois savoir que c'est notre douzième album, nous voulions avoir ce chiffre symbole dans le nom de cette galette. C'est ce que l'on voit sur la pochette, l'horloge est arrêté sur minuit. On voulait avoir ce chiffre douze mais cela ne sonnait pas bien alors on a pensé à "midnight", 12 c'est aussi minuit. "Midnight", ça sonnait bien. Puis nous avons pensé aux thèmes qui se dégageaient des textes, ils traitaient essentiellement d'histoires de fantômes. Il nous fallait trouver un lien avec la pochette, on a pensé à "ghost" et ça a donné "Midnight Ghost". C'était parfait car cela synthétisait tout et satisfaisait notre envie de symboliser ce douzième album.

"Jeanne Boulet" est un des morceaux phares de "Midnight Ghost", comment t'es venue l'idée de traiter du thème de la bête du Gévaudan, un évènement dramatique qui a eu lieu en 1764 qui fait partie de l'histoire de France ?
En fait, il y a quelques années j'avais vu le film de Christophe Gans, "Le Pacte Des Loups", un film qui m'avait impressionné. J'ai toujours gardé à l'esprit cette histoire. J'ai gardé en tête ces forêts et cette chasse au loup. Je me suis intéressé à cette histoire qui était à la fois incroyable, horrible et effrayante. C'est une partie de l'histoire française qui est fascinante. Jeanne Boulet a été la toute première victime de la bête du Gévaudan. Elle était âgée de 14 ans lorsqu'elle a été tuée. Le rôle de l'église était important à cette époque, ils la décrivaient comme une victime de Dieu. Mais il y a beaucoup d'histoires qui circulent autour de sa mort. J'ai simplement donné ma vision de l'histoire de cette jeune fille qui a été la toute première victime de la bête du Gévaudan. Il faut savoir qu'il y a eu une centaine de morts qui a suivi. C'est un évènement effrayant. Le monde entier connait la légende de Jack l'Eventreur qui a tué cinq ou six personnes alors que la bête du Gévaudan a fait une centaine de victimes, ce qui a mes yeux est encore plus effrayant. Je pense que beaucoup plus de monde devrait s'intéresser à cette histoire dramatique. J'ai appris récemment que beaucoup de journalistes se sont intéressés à cette histoire et se sont mis à lire des livres sur le sujet après avoir écouté ce morceau. Certains d'entre eux sont très jeunes et n'avait jamais entendu parler du "Pacte Des Loups" et de Jeanne Boulet. Après avoir écouté le titre, ils sont allés sur Google pour en savoir plus et ont découvert cette incroyable histoire de la bête du Gévaudan. Ils se sont mis à lire des livres ou des documents sur le sujet. C'est incroyable. J'ai reçu énormément de mails de journalistes qui m'ont dit que cette histoire était incroyable. Je leur ai répondu qu'elle est vraie et que j'ai simplement donné mon interprétation mais que rien n'a été inventé. Cela fait partie de l'histoire française. On ne sait d'ailleurs pas si c'était un loup ou un homme déguisé avec une peau de lion venant d’Afrique. Personne ne sait réellement la vérité de nos jours, il y a de nombreuses théories et c'est passionnant de s'intéresser à ce sujet.

Votre tout nouveau single c'est "Ravelous Minds", c'est difficile d'extraire un ou deux morceaux d'un album tel que "Midnight Ghost" ?
Oui, c'est très difficile et pour être tout à fait honnête, ce n'est pas moi qui aie choisi ce morceau. On en a parlé en studio avec une quinzaine de personnes et au final on s'est retrouvés avec quinze opinions différentes. On a donc décidé d'en parler à la maison de disques qui nous a dit que c'était à nous de choisir. Mais au final, ils ont décidé pour nous et ont choisi "Ravelous Minds" et "Revealing The Darkness" qui sortira vendredi prochain. Je pense que c'est un bon choix car ces deux titres représentent bien ce qu'est BRAINSTORM en 2018. C'est ce qui est le plus important. C'est un bon morceau qui est fidèle à ce qu'est BRAINSTORM. Notre label a eu aussi l'idée de tourner une vidéo un peu spéciale pour le titre "Jeanne Boulet" car beaucoup de journalistes pensent que c'est un des meilleurs morceaux de l'album. Il devrait sortir juste avant que nous partions en tournée après la sortie de "Midnight Ghost".

Est-ce que ce clip sera une sorte de petit film un peu dans l'esprit du "Pacte Des Loups" ?
J'adorerais que nous en tournions un dans ce style. Mais pour être honnête, j'ai un énorme respect pour le film de Christophe Gans, il a fait un travail extraordinaire sur "Le Pacte Des Loups". Et puis il faut un énorme budget pour réaliser ce genre de clip donc je ne suis pas sûr que l'on puisse dépenser autant d'argent dans une telle vidéo. Il faudrait que nous développions notre propre interprétation visuelle du mythe de la bête du Gévaudan. Les gens ont la possibilité de voir une pléiade de films sur ce sujet. Ils peuvent regarder le film de Christophe Gans et écouter en même temps le morceau "Jeanne Boulet". Ça serait bien de faire les deux en même temps. (rires) Ils auront le film et la chanson.



Comment est née l'idée de la pochette ?
On a travaillé normalement avec Gyula Havancsak (Accept, Stratovarius). A chaque fois je donne mes idées au designer, je lui fournis une forme de script dans lequel je lui décris ce que j’ai envie d’avoir comme pochette. Mais cette fois-ci, c’est la première fois au cours de toutes ces années où je n’avais aucune idée pour l’artwork de "Midnight Ghost". Je lui ai juste expliqué de quoi traitaient les textes et je lui ai laissé une totale liberté. Je ne savais pas comment exprimer ce fantôme de minuit à travers un dessin. Il a écouté les titres, il s’en est dégagé un certain feeling dans lequel il s’est imprégné. Il m’a demandé deux mois pour réaliser ce dessin. J’ai été choqué par le résultat lorsque j’ai reçu le dessin par mail. J‘étais totalement époustouflé. Il a beaucoup travaillé dessus car il voulait réaliser une de ses meilleures pochettes. C’est ce qu’il m’avait promis et j’ai trouvé le résultat incroyable. J’adore cette pochette.

Est-ce que ton expérience avec Alamanc (le groupe de Victor Smolski), qui a duré plusieurs années, a eu un impact sur ta façon d’écrire ?
Pour être honnête, non ! (rires) Cela a changé seulement une chose, c’est que je suis certain de ne jamais refaire ce genre d’expérience. (rires) C’est la vérité. Je pense avoir pris la bonne décision en décidant de quitter Almanac en Janvier dernier. Ils vont continuer à faire ce qu’ils aiment et moi de même. Mais cela ne m’a rien apporté. Bien sûr, enregistrer un album est toujours une expérience. Tu apprends toujours quelque chose petit à petit. Chaque jour tu apprends. Après, au niveau des albums, je n’ai rien pu changer. J’ai simplement fait quelques petits arrangements. La seule chose qui a été bénéfique, c’est que j’ai travaillé en studio avec des grands musiciens, un grand producteur et c’est ce qui fait que BRAINSTORM a encore progressé et est encore meilleur en 2018. Mais l’expérience Almanac n’a eu aucun impact sur mon style d’écriture. Je suis fier d’avoir participé a cette expérience musicale avec Almanac et d’avoir pu enregistrer avec eux, ce fut une très bonne expérience, très sympathique. Mais ils doivent continuer à développer ce qu’ils ont entrepris et je me devais de partir. C’est bien pour tout le monde.

C’était une évidence pour toi de quitter Almanac ?
Je n’ai pas de regrets, c’était une très bonne collaboration. Mais je ne le referai pas. Au début, lorsque nous avons commencé à travailler ensemble il y a trois ou quatre ans, le projet me plaisait. Mais je suis plus heureux au sein de BRAINSTRORM, c’est la musique que j’apprécie, le groupe me plaît aussi car ce sont avant tout des amis. Almanac doit poursuivre sur sa voie et avancer. Mais il n’y a pas que moi qui aie quitté la formation, il y a beaucoup d’autres musiciens qui ont quitté Almanac, David est parti, le bassiste aussi, les deux batteurs, le clavier. Tous ceux qui étaient à l’origine du combo sont partis. Aujourd’hui, c’est un nouveau combo qui n’a plus rien à voir avec l’idée de départ qui existait lorsque nous avons débuté ce projet. Il y a quelques années, c’était très bien, mais la situation d’aujourd’hui n’est plus du tout la même. C’est une bonne chose que je sois parti.

Brainstorm existe depuis vingt-neuf ans, quel est ton sentiment sur toutes ces années passées au sein du combo ?
J’ai rejoint le groupe il y a vingt ans. Ils ont débuté sans moi et ont enregistré et donné des concerts pendant neuf ans. L’année prochaine, cela fera vingt ans que je suis le chanteur de BRAINSTORM. Il y a eu de l’amour et de la haine au cours de ces vingt années. (rires) Pour nos trente ans, nous allons certainement faire quelque chose pour célébrer cet anniversaire. Mais pour être honnête avec toi, je n’y pense pas trop pour l’instant, même si je sais que beaucoup de gens attendent un concert spécial ! Ce qui me préoccupe, c’est la sortie de "Midnight Ghost" et la tournée qui va suivre et les festivals auxquels nous allons participer l’année prochaine. Ensuite, je pense que nous ferons quelque chose d’exceptionnel, l’avenir nous le dira.

Pour conclure, qu’as-tu envie de rajouter qui paraît important à tes yeux ?
Je pense que c’est l’album parfait pour découvrir BRAINSTORM. "Midnight Ghost" est l’opus que nous avons toujours voulu réaliser. C’est un nouveau pallier que nous franchissons. C’est le BRAINSTORM 2018, c’est le moment de s’intéresser à nous. Je suis persuadé que beaucoup de gens vont adorer cet album et vont l’écouter. Nous venons vous rendre visite en Janvier 2019, nous allons donner deux concerts (Ndr : Paris au Petit Bain le 20/01/2019 et Colmar le 21/01/12018 au Grillen) et je pense qu’il y en aura d’autres en Avril ! Nos agents travaillent dessus actuellement.

Andy, merci beaucoup pour cet entretien.
Merci beaucoup pour ton support, à bientôt.


Le site officiel : www.brainstorm-web.net