La review

W.A.S.P.
Le Noumatrouff - Mulhouse (68)
16/12/2009


Review rédigée par Jean Christian


W.A.S.P. à Mulhouse au Noumatrouff ?! Telle fut ma réaction à l’annonce de ce concert. S’il y a bien un endroit où je ne m’attendais pas à voir W.A.S.P., c’est bien ici. Mais peu importe ! L’impatience de revoir le quartet (vu au Hellfest de cette année) l’emporte très rapidement sur l’étonnement et les craintes liés à la salle. Si W.A.S.P., né en 1982 à Los Angeles, s’est fait connaître à grand renfort de shows extrêmes, d’articles tous plus délirants et ridicules les uns que les autres quant à l’origine de leur nom (souvenez-vous de cet article du PMRC les accusant d’être des pervers sexuels… c’te bonne blague !) le groupe n’en a pas moins su démontrer que cela ne faisait pas tout. Le public est là pour la musique et pour la voix si particulière de Blackie Lawless (seul membre d’origine de la formation).

La question de la première partie ne se posera pas bien longtemps car peu avant l’ouverture des portes l’information circule déjà : il n’y aura tout simplement pas de première partie. Qu’importe, nous étions vraisemblablement tous là pour W.A.S.P. et rien d’autre. 19h30 le Nouma ouvre enfin ses portes et la masse s’engouffre petit à petit… pause au bar pour certains, un petit tour au merch pour d’autres mais très vite la salle se remplit.



C’est à 20h30 que W.A.S.P. entame les hostilités avec en intro"Mephisto Waltz" suivi de "The Real Me" tel un message lancé au public : "Non malgré les années et les différents changements de line up, l’esprit de W.A.S.P. est bel et bien resté le même !". Le groupe est visiblement en forme et si certains tilteront sur la tenue de Blackie (déjà soulignée par certains confrères durant le Hellfest, mais soyons sérieux un instant, sommes-nous vraiment venus voir un pantalon et une paire de bottes ?) force est de constater que les années n’ont guère plus d’impact sur les chansons que sur leur interprète. C’est à vive allure que les morceaux s’enchaînent, pas de fioritures, le groupe a visiblement décidé de faire dans l’efficacité et si le choix de l’ouverture se tournait vers des titres plus anciens ("The Headless Children" – 1989 et "L.O.V.E. Machine" extrait de l'album "WASP" de 1985) c’est maintenant au dernier album, "Babylon" sorti en 2009, d’être à l’honneur avec les excellents "Crazy" et "Babylon’s Burning". D’autres titres visiblement très attendus du public seront interprétés ce soir, tels que "Wild Child", "Take Me Up" ou encore "I Wanna Be Somebody" qui sera repris en chœur par toute la salle.



Le rappel sera bref mais intense avec deux morceaux : "Heaven’s Hung In Black", extrait de l’album "Dominator" sorti en 2007, morceau que j’attendais avec impatience et magnifiquement interprété ! Suivi de "Blind In Texas" extrait de l’album "The Last Command" sorti quant à lui en 1985, preuve qu’il est des choses sur lesquelles le temps n’a pas d’emprise. C’est à 22h00 que s’achève le concert ; trop bref ? Certainement, je n’irai pas dire le contraire, toujours est-il que ce concert était une fois encore une réussite, tant par le jeu de scène du groupe avec un Doug Blair survolté aux instrus plus délirants les uns que les autres, que par la qualité du son et des morceaux joués. Un grand merci au Nouma ainsi qu’à toute l’orga pour ce grand moment, en espérant les revoir chez nous très prochainement.



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