La review

TREPALIUM + MAGOA + YORBLIND + EXCEPT ONE
Le Divan Du Monde - Paris
18/10/2014


Review rédigée par Lør
Photos prises par Lykh'Arts


Le Samedi 18 Novembre, Paris et ses alentours étaient invités à venir mettre le feu au Divan du Monde : Blender Production nous avait réservé une soirée qui allait faire secouer les nuques. Au programme, 3 groupes originaires de la région parisienne, et une tête d'affiche qui a déjà comblé son public : TREPALIUM.



EXCEPT ONE, ouvre les concerts. Malgré un léger retard, rien ne semble entraver la motivation du public présent dans la salle. Comme ils le disent eux-même, "Except One, c’est des fleurs, des oiseaux, des enfants… le tout dans un mixeur !", cela en dit long sur le groupe... ou pas ! N'ayez crainte, par de meurtres de prévus ce soir sur scène. Quoi que … ! Qualifié de groovy death metal, le groupe existe depuis 2010 sur Paris, et a sorti son premier EP en 2013, "O.M.N.I. #1, Objet Musical Non Identifié". Un tonnerre d'applaudissements se fait entendre à leur entrée sur scène, le groupe a déjà conquit son public. Le chant guttural d'EXCEPT ONE fait des ravages, sorti avec brio du diaphragme d'Estelle qui assure parfaitement son rôle au micro. L'ambiance est déjà bien présente dans la salle dès la première chanson. Les musiciens sont actifs, synchro, ça commence à bien bouger sur scène ! Le public du Divan se réveille lentement mais sûrement, quelques pogos pointent leur bout de museau après la deuxième chanson. Un set propre, des artistes qui se lâchent et qui bougent, une chanteuse et un batteur qui entraînent leur public… Les applaudissements augmentent dans la salle. Les musiciens se présentent, et continuent le show. La musique d'EXCEPT ONE est entraînante, et violente. Un set exécuté avec un bon niveau de professionnalisation, une excellente surprise musicale pour ma part. Très peu de temps pour souffler, le deuxième groupe arrive bientôt sur scène…



Et c'est YORBLIND qui débarque sur les planches. Avec 3 albums à leur actif, le groupe existe depuis 2002 et a principalement défendu son dernier album "Blind… But Alive", mais également le précédent, "Reflexions". Avec une petite intro musicale, le set commence. Le public est déjà bien chaud grâce à EXCEPT ONE, et l'ambiance est déjà bien présente. Malgré des musiciens un peu statiques, le batteur cependant fait preuve d'une certaine agitation… un batteur qui headbangue, voilà qui semble impressionner la foule ! On ne peut le nier : les musiciens sont calés, et commencent à se lâcher à la vue de l'ambiance qu'offre le public du Divan du Monde. Le membres adoptent un jeu de guitare très précis, et des transitions plus calmes que le groupe précédent, souvent alimentées par des passages musicaux synthétisés. Il est tout aussi plaisant de voir que toutes les générations sont présentes dans la salle : anciens jeunes et futurs vieux admirent ensemble la prestation de YORBLIND. Un show bien en place, une bonne énergie, bref un metal bien vivant ! Une courte pause permet au public de reprendre un coup d'air frais avant l'arrivée du troisième groupe : MAGOA.



La salle est déjà bien chaude pour accueillir nos artistes. Dès le premier morceau, les musiciens sont énergiques, bougent, communiquent avec le public. Une sacré baffe pour une entrée en scène ! Le public se déchaîne totalement : pogos, slams, headbangs sont au rendez-vous. Le jeu de scène est en place, et travaillé, ce qui accentue la réception musicale des spectateurs. La présence et le charisme du chanteur font également son petit effet : la communication n'est pas laissée de côté, bien au contraire ! Les morceaux sont énergiques, la batterie est puissance, les riffs lourds… la voix est sincère et polyvalente : de la puissance et de la justesse. Les musiciens de MAGOA, venus défendre ici leur album "Topsy Turvydom", sont déjà depuis plusieurs années sur la scène metal parisienne. Leur prestation se déroule sans problèmes particuliers, sauf peut-être dans la fosse où les corps tombent dans les pogos… heureusement que des mains bienveillantes sont toujours là pour secourir les hommes et femmes à terre ! Le dernier morceau de MAGOA envoie la claque finale, avant de laisser place à la tête d'affiche… TREPALIUM.



Décor installé, les musiciens débarquent dans leurs tenues de scène. Le chanteur a le visage maquillé de blanc et de noir, tel un squelette. Le groupe est originaire du Poitou Charente, et affirme son groove death metal français, en venant défendre son dernier EP "Voodoo Moonshine"et en commençant le show avec leur fameux titre "Sick Boogie Murder" qui lance la fosse entière dans un énorme pogo. Ça danse, ça pogote, ça saute sur place… en soit, ça fait plaisir à voir ! Les musiciens s'éclatent aussi : jeu de scène, communication, costumes… Depuis presque 15 ans sur les planches des concerts et festivals metal, TREPALIUM a su conquérir le milieu grâce à sa musique, mais également à son visuel et son rapport avec son public. Ce dernier se rapproche d'ailleurs de plus en plus de la scène, ou se rapproche du bar afin de savourer le concert accompagné d'une pinte bien fraîche... Il faut avouer que malgré la climatisation de la salle, la température commence à bien monter, et la transpiration se fait sentir. Les t-shirts viennent à tomber, on entend alors des "à poil" d'un peu partout… et le chanteur de TREPALIUM s'exécute, et fait lui aussi tomber la chemise, comme dirait Zebda ! Avec 4 albums et plusieurs DVD à leur actif, le groupe se classe parmi les références du metal français. Le show se déroule sans aucun soucis, la bonne ambiance est là, le public est plus que chaud, énergique et satisfait. Les 5 musiciens envoient le meilleur d'eux-mêmes, avec une précision et un touché exceptionnel et toujours avec le sourire ! Le concert se termine dans la bonne ambiance, sous une avalanche d'applaudissements, et une photo souvenir avec le groupe et la fosse.

En conclusion, un concert au top avec 4 groupes proches de leur public, des musiciens qu'on a pu d'ailleurs retrouver devant la salle en fin de soirée. Des bonjours et des remerciements, et nous voilà reparti dans les entrailles du métro 2… Jusqu'au prochain live au Divan du Monde !

Photos tirées de : www.facebook.com/lykharts