La review

THE RIVER CARD + NEPHALOKIA + GOYA MASTA
Pavillons Sauvages - Toulouse (31)
13/03/2009


Review rédigée par Marion


Heureusement que le GPS était là pour nous indiquer la route jusqu’aux Pavillons Sauvages ! Et encore, cette salle de concert / bar / cybercafé est tellement bien cachée, que même avec les panneaux qui indiquent sa direction, on a eu du mal à trouver. A l’étage, un bar et des canapés, mais les concerts se font dans la cave, ambiance underground pour des petits groupes très sympa.



La musique se met à résonner vers 21h30 : GOYA MASTA ouvre le bal. Ils jouent ici leur tout premier concert, et semblent à l’aise alors qu’ils distillent leur musique très particulière, inhabituelle. En effet, leur son à dominante rock joue sur tous les tableaux : du groove pendant tout le set, mais des touches métalliques, des riffs funky et des atmosphère jazzy ponctuent leurs compos originales et intelligentes. GOYA MASTA communique facilement sa bonne humeur, ainsi que son humour, sur des chansons telles que "Sticks And Bretzels", accompagnée de distribution de… sticks et de bretzels ! 2 chansons avant la fin, la lumière et le son s’éteignent brusquement… une panne d’électricité en concert, c’est plutôt rare ! Le batteur a bien failli faire le solo le plus long du monde, si le courant n’était pas revenu au bout d’un petit quart d’heure. Le groupe a pu terminer son set, malgré l’interruption. 30 minutes passées à bouger, danser, sourire… un groupe agréable, tout simplement.




Les Toulousains de NEPHALOKIA montent ensuite sur scène. Les ayant vu il y a 3 semaines, je sais à quoi m’attendre, et ça fait donc plaisir de retrouver la mélodie de "Star Wars", qui leur sert d’intro. La salle a beau être petite, elle est bien remplie : une cinquantaine de personnes se pressent devant la scène et jusque dans les escaliers, pour profiter du son brutal et percutant de NEPHALOKIA. Même si le sous-sol ne paye pas vraiment de mine, le son y est assez bon et l’ambiance très chaude. En effet, les riffs lourds ont même donné envie à une jambe de mannequin en plastique de slammer (puisque le plafond était trop bas pour des métalleux en chair et en os…) ! La musique se fait lourde et puissante, Nephalokia assure le show en bougeant au rythme de la batterie, ultra-technique et d’une rapidité hallucinante. Le chant insuffle un esprit violent et dérangeant, en jouant sur les cris aigus et graves, avec aussi quelques touches de chant clair. Du très bon son, quoi !



La soirée ne devait comptait que 3 groupes, mais puisque les coreux Anglais de THE RIVER CARD sont en tournée en France et passaient dans le coin, ils jouent un set de 30 minutes, avant la tête d’affiche, Drawers. Musique cinglante et looks déglingués (comme le guitariste, à qui on donne même pas 18 ans, et qui est tatoué comme seuls les Anglais peuvent l’être), THE RIVER CARD se donne à fond, même si le public est un peu moins réceptif qu’avec les autres groupes, puisque le style et l’esprit sont assez différents. Quelques très bons riffs mélodiques se distinguent au milieu des sons très brutaux, ce qui rend les compos plus intéressantes. Le chanteur tient son micro très haut et se déchaine devant le public, mais surtout devant ses potes qui nous font une belle démonstration de ce qu’est la "danse" hardcore Anglaise… Un mélange entre la tecktonik et le pogo (?). Quoi qu’il en soit, c’est bien plus violent et beaucoup moins "bon-enfant" qu’avant, ça dégage le public qui n’apprécie guère. On est donc pas resté là bien longtemps, vu l’ambiance peu agréable dans le public.

Après avoir bien rigolé avec les musiciens de NEPHALOKIA et d’autres groupes Toulousains, on décide de s’en aller même si Drawers n'a pas encore joué, vu l’heure très tardive. Ce fut donc une excellente soirée, avec surtout une très bonne ambiance, aussi bien dans la salle même du concert, qu’au bar à l’étage du dessus !