A peine installé sur Paris, que ce premier concert marque la venue du groupe THERION au Bataclan, qui vient tout juste de sortir son nouvel album "Les Fleurs Du Mal".

Arrivé vers 18h30 à la salle, la première partie avait déjà commencé (bordel c’est vrai que les concerts à Paris commencent tôt !), ce groupe est ANTALGIA principalement influencé par le metal smnphonique, et pour être honnête, n’étant pas spécialement fan de ce style, j’ai apprécié (malgré la staticité du bassiste…) ! Les Espagnols avaient la pêche et voulaient conquérir le public parisien, qui n’était pas vraiment présent en nombre.

Le second groupe est entré vers 19h30, ELYOSE, de Paris, donc une date à domicile dans ce qui est selon moi, la meilleure salle parisienne. Pourquoi la meilleure salle ? C’est bien simple, tous les concerts que j’ai fait dans cette salle sont tout simplement extraordinaires, la proximité avec le groupe, le son qui prend aux tripes, le repiquage de la batterie est exceptionnel… bref généralement un son très puissant mais pas fort. ELYOSE aura joué 50 minutes environ, et m’a profondément ennuyé, même si la salle se remplit peu à peu, et que les personnes ont l’air d’apprécier, pour ma part ce fut l’inverse. Trop de mélanges d’influences, le groupe a l’air de se chercher (en même temps ce n’est que leur premier album) au niveau du style musical, et peut-être trop de sons  électro  qui sont vraiment dispensables et qui ajoutaient un côté très brouillon à leurs morceaux. Le jeu de scène de Justine, la chanteuse, reste à revoir, des mouvements qui faisaient trop "petite fille", alors qu’elle a un vrai potentiel pour hypnotiser le public (et quelle voix surtout !).

Il est 20h30, et c’est THERION qui s’y colle, pour 2 heures de show. On connaît le groupe pour de multiples changements de line-up… mais quel pied ! En effet, c’est une tournée anniversaire, donc 25 ans ça se fête, et ils le fêtent comme il se doit, notamment avec 3 nouveaux titres (reprises en français), dont "Poupée De Cire, Poupée De Son" qui a ouvert le bal. Ces reprises en français ne sont, certes, pas exceptionnelles, mais c’était plutôt surprenant à entendre, car THERION a vraiment mis sa touche personnelle, tout en essayant de respecter les intonations et l’accent français, ce qui devait être vraiment un challenge pour eux, surtout dans la capitale française ! Et on est vite emporté par le jeu de scène (en même temps à 8 sur scène il y a de quoi faire), et l’univers tantôt médiéval, tantôt renaissance, on est vite transporté, et on ne voit pas les deux heures de show passer, le groupe a l’air d’être sincère, et s’approche souvent du public pour créer cette proximité et cette intimité, ce qui est remarquable. A noter aussi qu’une danseuse viendra se dandiner durant quelques morceaux, et à vrai dire je n’ai pas vraiment compris la démarche du groupe… certes les morceaux étaient plutôt "sensuels" avec des connotations orientales et permettaient de faire baver un peu le public, mais à mon sens le groupe était déjà assez présent en nombre sur scène. Mais on ne peut pas parler de "remplissage" car cela permettait aussi au groupe d’avoir une personne "annexe" pour pouvoir "jouer" avec, pour le plus grand bonheur du public, mais c’est sûrement le bon cœur de THERION qui a parlé. Le groupe n’oublie pas les classiques, et morceaux cultes comme "Son Of The Staves Of Time" et "To Mega Therion".

Setlist : "O Fortuna" (Carl Orff cover), "Poupée De Cire, Poupée De Son" (France Gall cover), "Son Of The Sun", "Via Nocturna", "The Flight Of The Lord Of Flies", "J'ai le Mal de Toi" (Betty Mars cover), "Abraxas", "Vanaheim", "Lemuria", "Gothic Kabbalah", "The Siren Of The Woods", "Ginnungagap", "Land Of Canaan", "Wine Of Aluqah", "The Rise Of Sodom And Gomorrah", "The Khlysti Evangelist", "Une Fleur Dans le Cœur" (Victoire Scott cover), "Son Of The Staves Of Time".
Rappel : "The Wondrous World Of Punt", "The Blood Of Kingu", "To Mega Therion".

Une bien bonne soirée ce premier Octobre, et qui marquera le début de mon année dans la capitale !