La review

SONISPHERE FESTIVAL
Le Galaxie - Amnéville (57)
07-08/07/2012


Review rédigée par Maxime Phoenix Morton
Photos prises par Katy P.


Nous voilà reparti pour la seconde escale du festival itinérant européen à Amnéville. L’an dernier nous nous le rappelons, le festival avait accueilli près de 75.000 personnes sur deux jours et la programmation s’était révélée énorme pour une première édition. Le Snowhall Parc avait accueilli le Big 4 (Anthrax, Megadeth, Slayer et Metallica) pour la première fois en France mais la surprise ne s’arrêtait pas là avec la présence de groupes Français et internationaux de renom tels Slipknot, Gojira, Loudblast, Mastodon, et j’en passe. Un week-end qui a connu quelques soucis d’organisation notamment avec le camping, mais comme dans toute première, il y a toujours un couac à droite ou à gauche.

Cette année la formule a changé, des points ont été corrigés sur le plan organisationnel, d’autres soucis sont apparus, mais le plus étonnant reste la programmation, très différente de ce que l’on aurait pu s’imaginer. Bien que l’affiche soit variée et qu’elle regroupe de nombreux styles, les têtes d’affiches sont tout de même assez "veillottes" et ont suscité de nombreux remous de la part des festivaliers de l’an dernier, et ce principalement sur la journée du Dimanche. Comment à côté de MACHINE HEAD, MANSON, SOULFLY ou encore LACUNA COIL, des groupes comme Evanescence ou WOLFMOTHER pouvaient-ils assurer la fin de soirée sur la main stage ? La programmation du Samedi reste la plus variée avec entre autres MESHUGGAH, MACHINE HEAD et FAITH NO MORE. Ce 7 Juillet a su tirer son épingle du jeu et regrouper un public de tous horizons.


Vendredi 6 Juillet

L’an passé, le Galaxie d’Amnéville, salle de concert hautement réputée dans la région, avait pris l’initiative de mettre en place une petite scène "off" afin de pouvoir promouvoir la scène locale. Très peu d’info avaient circulé quant à la mise en place de cette scène mais les campeurs les plus curieux ont tout de même pu prolonger les festivités avant et après la programmation officielle. Cette année la formule a été réactualisée, et avec une dizaine de mois devant soi le résultat n’a été que génial ! Un tremplin régional a été mis en place afin de sélectionner une dizaine de groupes, dont plusieurs déjà présents l’an dernier, qui ont eu la possibilité de jouer sur la scène Saturn du festival.

Absent le Vendredi soir, Katy, ma collègue photographe a tout de même pu faire un point avec moi sur la fréquentation générale de la première soirée. Bien que le gros son et le plan de feu de cette superbe scène aient été au rendez-vous, seulement une centaine de personnes a participé à cette soirée d’inauguration. La programmation était tout de même alléchante avec Tess, AVerySadStory, Insane, et Fate Scream. Vraiment dommage que le public n’ait pas été au rendez-vous pour ces quatre premiers groupes qui valent vraiment le détour.


Samedi 7 Juillet

Voilà une journée pas mal chargée qui s’annonce. Dans le train jusqu’à 15h00 il m’a été impossible de voir les premiers groupes de la prog off (The Kieff’s et Incry). Arrivé en plein milieu du set de PACHUCO CADAVER je constate que le public est déjà assez nombreux pour un milieu d’après midi et que le groupe a la chance de pouvoir être écouté comme il se doit. Groupe fort sympathique, qui propose un rock aux couleurs de punk bien énervé. A découvrir en allant écouter !



Il est 17h05 et c’est à BLACK STONE CHERRY que revient l’honneur d’ouvrir la programmation officielle de cette seconde édition, avec un set de 45 min qui s’est révélé excellent. Ce premier concert indoor (cette année la main stage était à l’intérieur du Galaxie, la seconde sur son parvis) était assez maigre d’un point de vue fréquentation avec seulement 1000 à 1500 personnes devant la scène. Le groupe avec son mélange de stoner et de hard rock à la Nickelback a tout de même su susciter un vif intérêt chez les présents bien qu’une grande partie avait pris place dans les gradins.

Setlist : 1. "Maybe Someday", 2. "Blind Man", 3. "Yeah Man", 4. "Change", 5. "Such A Shame", 6. "Soulcreek", 7. "In My Blood", 8. "Rain Wizard", 9. "Highway to Hell" (AC/DC cover), 10. "Like I Roll", 11. "White Trash Millionaire", 12. "Mannish boy / I'm Your Hoochie Coochie Man", 13. "Blame It On The Boom Boom" (Intro : "Rehab" - Amy Winehouse), 14. "Lonely Train", 15. "30 Seconds of Death Metal".



Après le show de BSC c’est avec I KILLED THE PROM QUEEN de monter sur scène, mais cette fois-ci à l’extérieur. Les Australiens développent des compo mélangeant deathcore actuel et metalcore, et lui combinent un jeu de scène bien dynamique. Pas des masses accroché sur ce groupe je pense néanmoins qu’un avenir prometteur s’ouvre à ces jeunes gens, dans la même lignée que Bring Me The Horizon ou We Came As Romans.



Reparti un peu avant les dernières notes afin d’avoir de la place devant pour MACHINE HEAD je remarque que le public commence à affluer. Au premières loges pour assister au début du show je constate avec un peu de regrets que "Davidian" est jouée rapidement, et ce en deuxième position… Etonnant puisqu’il s’agit en temps normal de leur titre de clôture. Ce n’est pas grave, gros show tout de même, gros plan de feu et toujours cette putain d’énergie sur scène. Dommage juste que l’interview prévue avec le groupe ait été annulée… La possibilité d’être devant pour MACHINE HEAD c’est tout juste énorme, mais quand le son commence à être balancé : tous aux abris ! Une énergie partagée entre le groupe et le public qui donne une sensation bien particulière au show. Excellent du début à la fin.

Setlist 1. "This Is The End" 2. "Davidian" 3. "Old" 4. "Imperium" 5. "Beautiful Mourning" 6. "Locust" 7. "Aesthetics Of Hate" 8. "Halo".


Après un concert de MACHINE HEAD vous ne pouvez qu’avoir faim, du coup c’est l’heure d’aller se chercher un truc à se mettre sous la dent, et une heure c’est presque le temps qui nous a fallu pour s’acheter un pauvre petit sandwich. Gros point négatif de cette année sur le plan organisationnel c’est le manque de stands de restauration. Un stand saucisses / frittes et un stand pizza pour la totalité du public cela fait vraiment peu.



Une fois servi (et merde une tâche de ketchup sur le short… Bon sur le noir ça ne se voit pas donc continuons), je disais donc, une fois servi je me rapproche de la scène Saturn pour voir ce que donne COMBICHRIST. Premières chansons entendues de loin je viens à découvrir ce look assez Murderdolls des musiciens. Un chanteur qui de loin pourrait être confondu avec Till Lindemann (Rammstein) de par son accoutrement, sa coupe de cheveux et ses mimiques de scène. La formation nous propose de l’indus ultra saturé ressemblant à celui de Punish Yourself qui devient vite agaçant de par la ressemblance des morceaux entre eux. Les mêmes riffs, mêmes ambiance et trop de "Fuck You" dans les textes qui ne font que rendre lourd et inaudible le dernier tiers de leur set. J’en profite donc pour aller faire un tour en backstage pour voir si je ne tomberai pas par hasard sur les MESHUGGAH !



La montée sur scène de MARILYN MANSON se rapprochant, je décide de ne pas continuer mes recherches et d’aller prendre place dans les gradins pour assister au show. Première fois pour moi que j’ai l’occasion de voir l’Américain tant controversé en concert, je ne préfère donc pas en rater une miette. Scène cachée par un grand drap noir, la musique commence à raisonner. Break, le rideau tombe et c’est parti pour une heure de spectacle. Spectacle ? Pas tant que ça finalement et j’avoue avoir été un peu déçu de cette prestation. Tant de choses négatives circulent à son sujet mais ses concerts sont réputés pour être du grand spectacle. C’est un MANSON assez mou et bouffi que je découvre là, contraire à mon idée du show qu’il aurait pu nous dévoiler. Je constate également sa manie de jeter son pied de micro sans arrêt au plus grand damne de ce pauvre road qui effectuait un aller-retour toutes les 30 secondes… Très déçu je dois dire de cette prestation, je décide de ressortir pour aller prendre place devant là scène ou se produira dans quelques instants les Suédois aux riffs dévastateurs de MESHUGGAH.

Setlist : 1. "Hey, Cruel World...", 2. "Disposable Teens", 3. "The Love Song", 4. "No Reflection", 5. "mOBSCENE", 6. "The Dope Show" (avec intro "Coma Black"), 7. "Slo-Mo-Tion", 8. "Rock Is Dead", 9. "Personal Jesus" (Depeche Mode cover), 10. "Pistol Whipped", 11. "Tourniquet", 12. "Irresponsible Hate Anthem", 13. "Sweet Dreams (Are Made of This)"(Eurythmics cover), 14. "Antichrist Superstar", 15. "The Beautiful People".



Il est presque 22h15 à ma montre et les lumières s’éteignent sur la scène Saturn pour laisser percevoir les premières notes. Etre au deuxième rang pour ce groupe que j’attendais de voir avec impatience, j’ai envie de dire que c’est juste génial. Une heure de pur bonheur passée devant la scène, un très bon rendu niveau sonorisation qui même sans bouchons était supportable. Pas très fan du dernier opus "Koloss" sorti au mois de Mars dernier j’avoue avoir été agréablement surpris du rendu live des tracks. "Obzen" également pas mal représenté avec "Combustion Lethargica" et "Bleed", puis par-ci et par-là des pistes plus anciennes mais toujours aussi efficaces ! Le concert touche à sa fin et c’est sur la fin de "New Millennium Cyanide Christ" que je décide de rejoindre d’arrière de la scène afin d’avoir une chance de tomber sur les Suédois. Le temps de traverser le site le concert touche à sa fin, je croise rapidement le chanteur et le bassiste, et arrivé en backstage j’ai tout de même la chance de tomber sur celui que je voulais : Fredrik Thordendal ! C’est après quelques mots échangés rapidement, une photo et quelques remerciements pour ce super show que je repars rejoindre le public pour les tants attendus FAITH NO MORE.

Setlist : 1. "Demiurge", 2. "Combustion", 3. "Lethargica", 4. "Do Not Look Down", 5. "The Hurt That Finds You First", 6. "Bleed", 7. "Rational Gaze", 8. "New Millennium Cyanide Christ", 9. "Future Breed Machine".



Bien que je connaisse FAITH NO MORE depuis longtemps de nom et de réputation, notamment par le biais de son chanteur Mike Patton, j’ai par curiosité été écouter quelques titres avant de me retrouver face à eux, histoire de voir à quoi m’attendre. C’est face à un mélange de plusieurs styles que je me retrouve nez à nez, allant du néo metal, au rock progressif en passant par le jazz ou encore le le funk, le son de FAITH NO MORE est pour ma part un genre à part entière. Les lumières n’ont pas encore été coupées et lors de mon entrée dans la salle je me retrouve face à une scène surmontée de pendrillons blancs, et jonchée de milliers de fleurs magnifiquement colorées. Cette soirée a une signification importante dans la carrière du groupe originaire de San Francisco. En effet elle symbolise une des dernières dates du quintette qui a décidé de quitter définitivement la scène, après rappelons le une reformation en 2009 après 11 ans d’absence. Le public est au rendez vous, moins nombreux que pour MACHINE HEAD, mais les lumières s’éteignent et c’est parti. Les premiers jets de light sur le plateau nous mettent déjà au parfum pour nous indiquer que le show sera énorme, et il le fût. Une setlist variée, qui regroupe les meilleurs titres et qui nous fait voyager à travers chacun des albums, et à travers les nombreuses facettes de FAITH NO MORE. Comme a son habitude Mike Patton brille de sa plus grande forme et offre au public sa prestance et son énergie. Je ne vais pas m’étendre sur la description de ce show car je vous laisse imaginer la magie que ce dernier a pu dégager pour tirer son ultime révérence.

Setlist : 1. "Woodpecker From Mars" (avec un passage de "Delilah" de Tom Jones), 2. "Land Of Sunshine", 3. "Caffeine", 4. "Evidence", 5. "Digging The Grave", 6. "Last Cup Of Sorrow", 7. "Spirit", 8. "This Guy's In Love With You" (Burt Bacharach cover), 9. "Epic", 10. "Midlife Crisis" (avec un passage de "C'est La Vie" de Jacques Dutronc), 11. "Cuckoo For Caca", 12. "King For A Day", 13. "Ashes To Ashes", 14. "Just A Man", 15. "Ugly In The Morning", 16. "Easy" (Commodores cover), 17. "Why Do You Bother?".


Dimanche 8 Juillet

Après cette excellente première journée passée Samedi je me remets en route pour la suite des festivités. En me garant sur le parking je remarque que la scène outdoor est débâchée et que le vent entraîne la partie dézippée au même niveau que le sommet de la structure. Ca ne sent pas bon, et en arrivant sur le site je m’aperçois alors que le grill a été descendu et que des barrières de ville délimitent une zone de sécurité autour de la scène. J’apprends rapidement que la programmation off a été annulée compte tenu des conditions climatiques et que le restant des groupes allaient rejoindre la scène Apollo, en intérieur. Avec l’annulation d’Evanescence annoncée plus tôt dans la semaine puis ce remaniement de la programmation, cette journée du Dimanche s’annonce mouvementée… PORN QUEEN allant commencer, je décide de ne pas m’éterniser dehors et d’aller jeter un œil à l’intérieur.



Sur les coups de 15h00 le groupe Luxembourgeois monte le volume et entame son set d’une demi-heure. Le quartet commence à faire parler de lui notamment grâce a ses premières parties prestigieuses pour Slash ou Guns N’ Roses au Grand Duché et sur d’autres belles dates un peu partout. Déjà loupé au Rock A Field un peu plus tôt en Juin, j’ai enfin l’occasion de voir ce groupe que je place dans la catégorie "à découvrir" pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de frotter leurs tympans à leur hard rock bien secoué.

Setlist : 1. "Feel Like Dancing", 2. "Dirty", 3. "Leave That Bitch", 4. "Get Out Of My Way", 5. "Liar", 6. "Queen Of Misery", 7. "Welcome To Your Nightmare", 8. "Devil's Way".



A la fin du set de PORN QUEEN la seconde mauvaise nouvelle, après l’annulation des groupes off, vient de tomber : Baroness ne jouera pas. Par souci de timing, la production a été contrainte d’annuler le set sludge des Américains… Pas d’annonce micro pour le moment mais une news officielle qui circule sur Facebook, c’est bien dommage. Pendant ce temps là, ARMORED SAINT se prépare pour la première fois à monter sur une scène Française. Découvert pour ma part ce jour, le groupe présente un mélange de heavy et de thrash old school bien sympa. Un show au global pas mal, un bon rendu de la part du public qui permet au groupe de marquer leur première venue en France par un beau petit succès. Les cinq membres ne seront pas les seuls à profiter de la scène du Sonisphere puisque, à la grande surprise de tous, un petit bonhomme de 5/6 ans les rejoint sur scène, équipé d’une mini Fender et d’un casque auditif de protection ! Le petit rockeur aura donc l’honneur de clôturer ces trois quart d’heure de set accompagnés des musiciens qui viennent jouer chacun leur tour à ses côtés.



L’énorme claque de ce week-end a sans nul doute été le groupe qui a suivi : THE DARKNESS. Quatre membres au look totalement décalé qui se pointent sur scène habités par une énergie débordante. Le groupe, je l’ai appris par la suite, avait splitté pendant plusieurs années avant de se reformer en 2011 pour une série de concerts et pour sortir un nouvel album qui sera disponible dans les bacs au mois d’Août. Le quatuor Britannique a été pour moi la plus belle découverte de ces deux jours. En plus de présenter au public un hard rock simple mais efficace l’attitude ultra cool et décontractée des membres emporte chacun des spectateurs dans leur univers. Une voix fofolle qui monte dans les aigus et qui vibre, un gros jeu à la batterie et deux guitares qui vous confortent dans l’idée que le rock'n'roll, baby, n’est pas mort ! La partie musicale mise de côté, la totalité des échanges avec le public, Justin Hauwkins l’a fait en Français, et c’est un point primordial dans la relation avec les fans. Bien qu’hésitant par moments dans la langue le chanteur s’est tout de même permis quelques blagues francophones bien appréciées de tous. Tout juste 50 min de show pour les Britanniques et le public en redemande. Durant l’avant-dernière chanson Justin disparait de scène, et réapparait à droite des spectateurs sur les épaules d’un agent de la sécurité qui le fait alors traverser la foule d’un côté à l’autre de la salle. Enorme ambiance, une prestation et une mentalité que j’ai vraiment beaucoup appréciées, à revoir au plus vite si j’en ai l’occasion !

Durant le changement de plateau une annonce officielle est faite pour annoncer l’annulation de la scène outdoor ainsi que d’une partie de sa programmation. Le off, ainsi que Baroness et Lostprophets sont annulés. A l’annonce de l’annulation du groupe Gallois des huées se font entendre dans la salle et j’avoue de pas y croire non plus… Bientôt 10 ans que j’ai découvert le groupe et que je tente de les voir en live, et si proche du but les conditions climatiques viennent tout gâcher… Mais bon, la sécurité passe avant tout.



On change de continent et direction l’Amérique du Sud et le Brésil pour accueillir la bande à Cavalera. Devant la scène avec les copains, on attend le début du concert. L’intro instrumentale de "Resistance" entame le début du set, David Kinkade, suivi de Marc Rizzo, Max Cavalera et enfin Tony Campos arrivent sur les planches et ils enchaînent directement sur "World Scum", issues toutes deux de leur dernier album. Loupé déjà trois fois je vais enfin voir le rendu sur scène. Beaucoup de remarques négatives jusqu’à présent évoquant un Max trop mou et un show général pas génial, mais là je dois dire que le groupe a été à la hauteur de mes attentes avec une bonne énergie sur scène, un Marc Rizzo toujours aussi bon et un énorme retour de la part du public. Entrainé dans le circle pit à mon insu (merci Céline d’avoir essayé de me sortir de là avant que ça commence, j’ai juste mis un temps de trop avant de me rappeler que j’étais au milieu…) je me retrouve projeté à l’autre bout de la salle et tout derrière. Bon, tant pis j’ai quand même fait la bonne moitié du show devant, je vais pouvoir admirer un peu le plateau général à la place de faire le foufou. Très bon concert dans l’ensemble, mais Max devrait arrêter la guitare, ça devient catastrophique !

Setlist : 1. "Resistance", 2. "World Scum ", 3. "Blood Fire War Hate", 4. "Refuse/Resist" (Sepultura cover), 5. "Prophecy", 6. Solo batterie, 7. "Revengeance" (avec Zion et Richie Cavalera) 8. "Roots Bloody Roots" (Sepultura cover) 9. "Jumpdafuckup / Eye For An Eye"



Après le show de SOULFLY le moral est un peu redescendu à cause de l’annulation de Lostprophets. Mes propos risquent de ne plus être totalement objectifs, je vais donc me contenter de décrire simplement les deux concerts à venir. WOLFMOTHER a eu la chance de conserver sa place au sein du line-up dominical, je me dis donc que le groupe en vaut le détour et je vais prendre place dans les gradins pour observer leur prestation. Une, deux, trois chansons, je n’accroche pas du tout. Je trouve l’ensemble mou, parsemé de larsens incessants. La fosse, déjà abandonnée par beaucoup de spectateurs à l’annonce de l’annulation puis après le show de SOULFLY, se vide encore, et durant la chanson suivante les copains et moi-même décidons de rejoindre l’espace extérieur pour aller boire un verre.



Sur les coups de 22h30 c’est aux Italiens de LACUNA COIL de monter sur scène pour clôturer cette seconde édition du Sonisphere Français. Là aussi c’est un groupe que je connais par le biais de quelques chansons phares et j’ai le plaisir de les découvrir en live. Malheureusement, la grosse caisse et la caisse claire sont trop en avant dans le mixage et gâchent réellement le son global qui sort des line-arrays. Le spectacle se révèle malgré cela génial et j’en profite pour en prendre plein la vue. Les deux sept cordes ne comblent pas dans la totalité l’absence de bassiste mais le jeu instrumental surmonté de la voix de la magnifique Cristina se révèle tout de même très bon. Je n’ai malheureusement pas de setlist disponible pour faire le récap’ de leur set, donc comme on dit en Italien, "mi scusi".

Et voilà. La deuxième édition du festival itinérant s’achève et c’est maintenant aux équipes techniques de se mettre au démontage. En guise de conclusion générale je tirerai les points positifs et négatifs du week-end. Pour commencer j’ai été agréablement surpris de la diversité des genres de cette affiche et de la volonté de mettre la découverte au premier plan, bien que le prix du ticket comparé au programme du week end me paraît tout de même un peu trop élevé. J’ai pu voir enfin voir MESHUGGAH et SOULFLY dans un contexte ultra sympathique et j’ai fait la découverte des déjantés de THE DARKNESS. En revanche ce que je reprocherai un temps soit peu à cette seconde édition c’est, d’un point du vue pratique, le faible nombre de points de restauration sur le site. En effet un pizzaiolo et un stand de saucisses / frittes c’est vraiment peu comparé à l’affluence de festivaliers. Je ne peux reprocher l’annulation de Lostprophets car cela est bien évidement mort dans l’âme que la production a dû effectuer ce choix mais j’espère que ce n’est que partie remise. Je souhaite un bon courage pour la préparation de la nouvelle affiche 2013, en espérant que cette dernière puisse convenir à tout le monde.

Merci à :
Katy et à French Metal pour l’accréditation ;
Aux amis pour ces bons moments d’éclate ;
A l’orga pour cette seconde édition ;
Aux groupes qui ont joué cette année ;
A Setlist.fm pour le récap des sets.