La review

ROYAL REPUBLIC + AARON BUCHANAN & THE CULT CLASSICS
Substage - Karlsruhe (Allemagne)
04/12/2017


Review rédigée par Cédric


Parfois, braver la pluie, le verglas et les bouchons n'en vaut pas la peine. D'autres fois, la récompense est au bout du chemin. Ce soir, ma récompense est de l’autre côté du Rhin et l'autobahn bondée, c'est le concert de ROYAL REPUBLIC à Karlsruhe ! Venu de Suède, ROYAL REPUBLIC est un groupe de rock à la présentation particulière puisque ne reprenant pas du tout les codes habituels du hardos lambda. Que nenni, ces braves gens sont bien élevés et bien coiffés. Ajoutons à cela le costume bien repassé et nos joyeux drilles sont prêts à marier. L'habit ne faisant pas le moine et ayant déjà eu l'occasion d'assister à un de leurs concerts, ROYAL REPUBLIC, et surtout son frontman Adam Grahn, envoient du lourd.



Mais avant ces réjouissance, il convient de laisser la place au groupe AARON BUCHANAN & THE CULT CLASSICS. Du nom du chanteur et d'origine britannique formé en 2016, je ne n'avais pas encore vu ce groupe de rock’n roll musclé. Tout jeune par la formation mais visiblement expérimenté, leur seul album, "The Man With Stars On His Knees" est présenté pour moitié ce soir en live et je dois reconnaître que le résultat est tout à fait convaincant. L’autre moitié de la setlist reprend des titres de l’ancienne formation du chanteur, Heaven's Basement. Les rythmiques sont variées tandis que les voix de Buchanan et de sa soeur Laurie à la guitare résonnent clairement dans la salle presque pleine. Comble du luxe, le son est très bon et laisse entendre chaque instrument, ce qui est appréciable. Après une grosse demi-heure de show et quelques fringues en moins, Aaron Buchanan et ses amis libèrent la scène sous de généreux applaudissements.

Setlist : "Left Me For Dead", "Fire Fire", "The Devil That Needs You", "Fire In The Fields Of Mayhem", "I Am Electric", "Mind Of A Mute", "Dancin’ Down Below", "Heartbreaking Son Of A Bitch", "Morals?".



C'est à présent au tour des Suédois tant attendus de démarrer ce que j'espère être un show au moins aussi bien que la dernière fois où je les ai vus. Ils ouvraient alors dans un festival et déjà, ils avaient mis le feu et s'étaient mis le public dans la poche à grand renfort de blagues et autres interventions auprès du premier rang. Concrètement, je ne me suis pas trompé, notre quartet est remonté à bloc. La mise en scène, bien qu'identique à ce que j'ai vu la fois d’avant reste simple et efficace, pas de fioritures, des poursuites blanches dans l'ensemble et deux éclairs lumineux de part et d'autre du batteur. Ce dernier mouille d’ailleurs sacrément la chemise et je me demande comment il fait pour ne pas mourir de chaud sous son cuir qui n'a rien à envier à celui de Fonzie. Reprenant à peu près équitablement des titres des trois albums, la setlist semble convenir à l’assistance même si je me suis rendu compte par la suite qu’elle varie à peine d’une représentation à l’autre. C’est peu de chose finalement au regard de l’énergie qui se dégage de la scène et la bonne ambiance dans la salle, notamment sur les titres fédérateurs tels que "Full Steam Spacemachine" ou encore "Everybody Wants To Be An Astronaut". Si par hasard ROYAL REPUBLIC passe près de chez vous et que vous ne les avez encore jamais vus en live, je vous recommande chaudement de tenter l’expérience, elle en vaut largement la peine !

Setlist : "When I See You Dance With Another", "Walk!", "Make Love Not War (If You Have to Make War - Make Sure to Make Time to Make Love In Between)", "Strangers Friends Lovers Strangers", "Underwear", "Weekend-Man", "Everybody Wants To Be An Astronaut", "Good To Be Bad", "People Say That I'm Over The Top", "Addictive", "Kung Fu Lovin'", "Tommy-Gun", "Battery" (Metallica cover), "Roxanne" (The Police cover), "Full Steam Spacemachine".
Rappel : "Here I Come (There You Go)", "Walking Down The Line", "Baby".



Bonus
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