La review

NASHVILLE PUSSY + ONE NIGHT STAND
La Laiterie - Strasbourg (67)
31/01/2014


Review rédigée par Cédric


Ce soir, la moyenne d'âge dans la file d’attente devant la Laiterie est plus honorable qu'a accoutumée. Pas vraiment étonnant puisque ce soir, NASHVILLE PUSSY est de passage à Strasbourg. il faut dire que ce groupe approche la vingtaine d’années, bien que le line-up ait bougé au fil du temps.



Pour commencer la soirée, ce sont les bien plus jeunes gens de ONE NIGHT STAND qui arrivent et la découverte est des plus agréables. On a là une sorte de stoner speed mélangé à des riffs plus modernes, le tout saupoudré d’un couple basse - batterie bien présent mais pas envahissant. Les quelques titres joués sont pour ma part tous convaincants et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Dommage que ce set fut si court, d'autant plus qu'ils sont le seul groupe à ouvrir ce soir. Pas grave, comme ils sont du coin, je n'aurai pas trop de mal à les revoir ! C'est la pause et la salle se remplit d'un coup... à croire que beaucoup ne jurent que par les têtes d'affiche. Tant pis pour eux j'ai envie de dire vu la bonne mise en bouche qu'on vient de voir.



C'est au bout d'un bon quart d'heure que résonne enfin l'intro de NASHVILLE PUSSY. Ces vieux de la vieille qu'on ne présente plus savent comment mettre l'ambiance et ne s'en privent pas. Le set est bien rodé et les interventions loufoques de Blaine, le chanteur, relancent le public déjà bien allumé, n’hésitant pas à s'amuser aux dépends d'un spectateur punk à crête ou à balancer des canettes dans la fosse. Ses comparses ne sont pas en reste, notamment Ruyter, la guitariste, qui, comme toujours, s’acharne sur son instrument et envoie ce qu’il faut en plus de donner de la voix sur les choeurs. Jeremy à la batterie tape aussi fort qu'il peut, et je le soupçonne d'avoir un métronome dans le derrière pour tenir une telle régularité. Pour finir, Bonnie à la basse est plus en retrait mais se fait bien entendre. Un premier rappel sur "Go Motherfucker Go" puis un dernier avec "You’re Going Down" et c’est déjà la fin, Ruyter arrache ses cordes une à une tandis que les autres quittent la scène. La salle comble ne me permettra pas de circuler aisément donc peu d'images au final mais l’ambiance joviale d’un concert de rock crasseux tel que celui ci me va parfaitement. Petit passage par le merch de ONE NIGHT STAND pour choper un CD et hop, à la prochaine !

Setlist : "Keep On Fuckin'", "High As Hell", "Struttin' Cock", "Wrong Side Of A Gun", "Rub It To Death", "She's Got the Drugs", "I'm So High", "Everybody's Fault But Mine", "Gonna Hitchhike Down To Cincinnati And Kick The Shit Outta Your Drunk Daddy", "Up The Dosage", "Go To Hell", "Milk Cow Blues", (Kokomo Arnold cover) "Snake Eyes", "I'm The Man", "Why Why Why".
Rappel : "Go Motherfucker Go", "You're Goin' Down".



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