La review

MUNICIPAL WASTE
Le Nouveau Casino - Paris
30/07/2012


Review rédigée par Delph
Photos prises par Jacko Pascal



Une atmosphère débordante d’adrénaline planait sur la scène du Nouveau Casino en ce Lundi soir à l’occasion du concert de MUNICIPAL WASTE, accompagnés d’Hemoragy en première partie (à laquelle je n’ai malheureusement pas pu assister). Les Américains, gonflés à bloc, nous ont gratifiés d’un show surpuissant, festif, réglé au quart de poil et empreint d’une extrême sauvagerie : les premières notes exécutées par Phil, leur bassiste légendaire (officiant également dans Cannabis Corpse), ont généré la fébrilité générale dans le pit, où l’on s'expédia successivement coups de coude, pains dans la gueule, gobelets de bière, souliers… etc.



C’est dans cette ambiance de folie que les Américains nous ont honorés de cantiques sacrés tels que "Sadistic Magician", "You’re Cut Off", "I Want To Kill The President", "Wolves Of Chernobyl", "Wrong Answer", "The Thrashin’ Of the Christ", "The Art Of Partying", "Headbanger Face Rip" et "Beer Pressure", au rythme desquels une bonne partie d’entre nous s’est mise à faire des vols planés sur toute l’assistance, transpirants comme des bovins (et pour ma part, venir à ce genre de sauterie sans ceinture n’était pas une très bonne idée). Mention spéciale aux ingénieurs du son, grâce auxquels le timbre furibard de Tony, l’impressionnante force de frappe de Dave et les riffs hypra-saturés de Phil et Ryan entraient en parfaite cohésion sans l’ombre d’un brouillage. Après un set ininterrompu de soixante-neuf minutes symboliques, les gaillards ont même consenti à jouer un titre supplémentaire devant la foule en délire, "The Art Of Partying", qui mérite parfaitement son nom (inutile de préciser que l’agitation fut particulièrement intense sur cet ultime morceau, et sans mentir, l’odeur des dessous de bras se rapprochait dangereusement de celle des panards).



C’est ainsi que la mandale de l’été nous fut administrée : un concert à l'atmosphère électrisante par un groupe d’une rare pétulance. Seul bémol : le merch… ils sont où les débardeurs ?