La review

MULTIPLAYER FEST #1
All The Shelters + Worst Of All + Slatsher + Snap Border + Skynoize
No Man's Land - Volmerange-les-Mines (57)
30/04/2013


Review rédigée par Tracy


C’est en cette veille de fête du travail que le No Man’s Land et les WORST OF ALL ont réalisé le tout premier Multiplayer Fest avec quatre groupes de styles différents mais restant dans le registre rock / metal. Parmi eux, SLATSHER et SNAP BORDER en groupes locaux ; WORST OF ALL eux-mêmes et ALL THE SHELTERS en tête d’affiche. Puis, pour terminer, le groupe SKYNOIZE a animé l’after par des mix dubstep.



Avec à peu près 1h de retard, la soirée débute par SLATSHER (et non pas SNAP BORDER comme la programmation l’affichait), pour des raisons de backline. Décidément, je vais finir par penser que c’est une coutume française de toujours commencer les concerts en retard... ! Death metal atmosphérique, autant être sincère, c’est un style qui ne m’interpelle pas du tout au premier abord, que ce soit en CD ou en live… Cependant, j’avouerais que certaines de leurs musiques ont tout de même attiré mon attention et que je dirais même peut-être en avoir apprécié. Une première ! Il faut dire aussi que chaque musicien de SLATSHER semblait s’amuser et que l’ambiance était présente… Sur scène ! On ne pourra pas en dire autant dans le "public" qui est un bien grand mot ici. En effet, que ce soit au début ou en fin de soirée, le bar a eu bien du mal à se remplir et n’y est malheureusement pas parvenu. Enfin, le set a semblé long pour la plupart des personnes présentes, par rapport à ce qui était convenu et SNAP BORDER a donc joué commencé à jouer vers 23h.



Après un changement de backline, 5 individus bien différents les uns des autres entrent en scène pour nous interpréter un peu de leur rock / metal à eux. Les premières musiques de SNAP BORDER ne m’auront pas tellement accroché et pourtant, une seule : "Social Network", aura fini par vraiment me faire apprécier ce petit groupe venu tout droit de Nancy. Effectivement, pour du metal, il manquait peut-être un peu de chant guttural pour moi, mais au niveau rock et musical rien à redire, la voix un peu grunge et grave du chanteur Franck apporte une touche très personnelle au groupe et la fusion se fait agréablement sentir. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils se caractérisent comme du "power-rock". Ce groupe formé en 2012 a déjà 8 compos à son actif et je leur souhaite une belle continuation.



C’est au tour des organisateurs : WORST OF ALL d’entrer en scène. Un groupe plutôt attendu et qui a su redonner du punch à la soirée. On remerciera au passage les amis du groupe pour avoir amené la guitare oubliée par Maxime à Toul... ! Ce groupe metal / hardcore de Nancy, qui prévoit une modification de son line-up, a sorti son premier enregistrement officiel il y a trois mois. Celui-ci qui a presque 1 710 vues sur YouTube ne manque que d’un clip pour l’accompagner et faire grimper sa popularité ! Pour la soirée et la première fois que je pu les voir en live, WORST OF ALL a montré un bon jeu de scène, très marqué par le chanteur Dada. On ressentait la cohésion entre les membres, notamment entre Dada, Maxime, un des guitaristes et Nicolas le batteur. Malgré sa formation récente, le groupe a tous les atouts pour se développer, pourquoi pas même à l’étranger, puisque le hardcore semble plus réputé dans les pays comme l’Allemagne. Une fois que le line-up sera stable, l’évolution se fera tout naturellement puisque le potentiel y est. Encore une fois, il est dommage que le public ne fût pas au rendez-vous et que l’ambiance ne soit présente que sur scène. On a également pu le vivre pour la tête d’affiche qui a joué suite aux 45 minutes de show de WORST OF ALL.



"Girls just wanna have fun !", c’est ainsi que ALL THE SHELTERS démarre leur show. Une petite touche d’ironie que d’autres groupes d’Alsace ont aussi, juste avant de sortir la première "gueulante" et de massacrer la scène pour 45 minutes ! Cette fois-ci, pas de cassage de voix, le show était niquel, autant au niveau du chant clair de Watcha que du guttural de Julien. Ce qu’on peut dire, c’est qu’ils n’attendent pas que le public se motive tout donner, comme toujours Julien se jette dans la fausse pour motiver et bouger les gens au bout de quelques chansons. Assurément, des sauts très marqués, des séquences très précises au niveau du jeu de scène montrent que l’expérience leur a donné une certaine confiance en leur musique. Ce que j’aime le plus dans leur musique c’est la touche de chant clair par l’agréable voix de Watcha mêlée au guttural viril de Julien dans des riffs qui restent en tête, comme pour la plupart des groupes que j’écoute et que j’apprécie d’ailleurs ! C’est à presque 2h que le Multiplayer Fest prend fin et que commence l’after.

After animée par SKYNOIZE, groupe d’electro – dubstep qui nous a fait part de ses nombreux mix et on peut dire que si les concerts n’ont pas tellement fait bouger le public, l’after s’en sera chargé ! Du dubstep en passant par Sum 41 ou encore Limp Bizkit, le défoulement a monopolisé le No Man’s Land l’espace de quelques heures après les concerts, avec Octa Gama and Alex Ghamo au mix et Watcha et Julien aux micros, c’est un sacré bœuf qui s’est formé et ça a l’air d’avoir plu aux personnes restantes. SKYNOIZE aura permis de conclure sur ce mélange musical par un style plaisant à tout le monde et qui s’est créé en 2000 au Sud de Londres mais qui n’est réputé en France que depuis quelques années.
Cette longue et belle soirée fut bien remplie et diversifiée, c’est agréables de découvrir les styles musicaux, vestimentaires et de personnalité de chacun. La présence de Bob, le chanteur de First Rage m’a particulièrement fait plaisir et de certaines de mes amies aussi. Encore merci au No Man’s Land pour son accueil et ses services, notamment l’hébergement pour les groupes.