La review

LOFOFORA + LOMECHUSA
Centre Culturel Gérard Philippe - Calais (62)
16/01/2015


Review rédigée par Martin "Toxic"


Deuxième date "metal" (enfin plus punk vu l'affiche) de l'année au CCGP (comme d'habitude sur la programmation de l'année 20XX –20XX) avec LOMECHUSA et LOFOFORA, et ENFIN la reprise des concerts (Bah oui, un mois sans concerts, c'est quand même assez long mine de rien). Ce sera donc le dernier report pour le Centre Culturel de Calais, on les retrouvera donc (peut-être ? L'avenir est incertain) dans nos écrits l'an prochain après le report de cette date qui s'annonçait explosive.



Ouverture avec LOMECHUSA, duo punk-rock de la petite ville de Marck fondé par Alain (guitare lead / chant) en 2009. Débutant seul, il fut aidé par Jneb (Mascarade) qui permit de donner la ligne directrice de LOMECHUSA, de Octobre 2010 à Octobre 2011, puis le projet se concrétisera avec l'arrivée dans le groupe d'Harold et de Rémi puis enchaîneront les dates en 2013, suivit l'enregistrement de l'album qu'ils sont venus défendre ce soir-là, "Palpitations", sorti en Juin 2014. Pourquoi duo alors que je parle d'Alain, Haroldet Rémi ? Tout simplement parce qu'Harold quitta le groupe il y a 3 mois, c'est pour cela que ce soir, ils n'étaient que deux, et pour assurer le rythme, ils utiliseront une boîte à rythmes. LOMECHUSA tient sa parole en offrant effectivement ce soir un punk-rock énergique en guise d'ouverture de LOFOFORA, avec des textes revendicateurs de notre société d'aujourd'hui... Un peu stressés, les musiciens envoient quand même leurs morceaux énergiques, malgré le fait qu'ils restent tout deux plus ou moins statiques tout le long du show, ce qui est dommage vu le style joué. De plus, les titres s'enchaînent sans trop d'échanges avec le public, les coléoptères étant véritablement dans leurs bulles. Un de leurs amis, Guitch, viendra chanter sur le morceau "Contaminés", moment de partage de la scène. Finalement, le public se mit à bien bouger et un petit pogo se lancera sur la reprise de la célèbre reprise des Bérurier Noir... Quoi, comment ça je suis obligé de dire le titre ? Sérieusement ? Bon, d'accord... sur la reprise de la célèbre reprise de Bérurier Noir, "Porcherie", mettant l'ambiance à coup sûr. Les LOMECHUSA finiront leur set sur le morceau "Cruel World" dans un Gérard Philippe qui est à moitié rempli, et qui continuera à se remplir avant le set du cactus.

Setlist : "DJ", "Nos Rêves Sont Parfaits", "Madame La Chômeuse", "Kama", "Rèzo", "Absent", "Weekend d'Enfer", "Ne Le Dis A Personne", "Endorphine", "Contaminé" (feat. Guitch), "Porcherie" (Bérurier Noir cover), "Cruel World".



Le grand moment arrive, on ne présente plus Reuno et sa bande qui sont venus envahir la scène pour la deuxième fois en deux ans avec ses textes controversés, mais cependant pleins de vérité et le bal s'ouvre sur "Notre Terre" avec un public qui commence à s'échauffer sérieusement. Comme à son habitude, Reuno virevolte allégrement sur scène, nous affublant de ses mimiques habituelles qui ne laissent pas le public indifférent. Ce soir, on aura le droit à une sacrée setlist puisque plus de deux heures de show ont été envoyées avec une setlist consistante de 23 morceaux ! Tous les albums sont plus ou moins bien représentés ce soir, même si Lofo vient défendre (depuis Septembre) son dernier album "L'Epreuve Du Contraire". Vincent tape sur ses fûts comme un véritable forcené, aucun son n'est absent, la basse de Phil et la guitare de Daniel ne sont pas en reste et leurs sons s'harmonisent parfaitement, mais un petit bémol à cause d'un micro défaillant à partir du troisième / quatrième morceau du set obligera de faire un changement, qui permit à Reuno de faire une blague avec son régisseur son, Denis. Les titres s'enchaînent, la communication avec le public est remarquable, les pogos, les slams, les headbangs et la sueur reluisent ce soir à Calais. Le chanteur du cactus n'a d'ailleurs pas hésité à faire remarquer que "Les meufs slamment plus que les mecs" et a donc proposé une séance de rattrapage, en faisant du "slam-pit" (le principe étant de faire des slams dans un circle pit, bonsoir la séance de sport !). Entre discours engagés et revendicateurs sur une "certaine chanteuse bretonne " qui a permis de faire l'ouverture sur "La Tsarine", les échanges avec le public se font toujours autant positifs et drôles mais avec ce pointage du doigt sur ce qui ne va pas aujourd'hui. Petite blague également sur le rappel, en tant que vrai showman, Reuno explique ce qu'est un rappel et que "Le rappel, c'est maintenant... Pas comme le changement... C'est vraiment maintenant !" et enchaînera avec "Autopilote" puis l'hommage à l'éternel Schultz avec le morceau "Amsterdam". Le show se terminera avec "Double A". Lancement de baguettes, photo avec le public et LOFOFORA remballe son matériel.

Setlist : "Notre Terre", "L'Oeuf", "Au Secours", "Charisman", "L'Innocence", "Le Fond Et La Forme", "Pornolitique", "Mémoire De Singes", "Trompe La Mort", "Contre Les Murs", "Chanson d'Amour", "Utopiste", "Elixir", "Psaume CAC 40", "Pyromane", "Le Malheur Des Autres", "Envie De Tuer", "La Tsarine", "Justice", "Vice Et Râle", "Autopilote", "Amsterdam" (Parabellum cover), "Double A".

Avec toujours un aussi bon accueil, même s'il n'était pas plein ce soir, le CCGP a pu offrir encore une superbe date ce soir, même si l'ouverture laissait le public assez en retrait. Les lumières étaient très bonnes, avec des effets stroboscopiques de temps à autre mais qui n'étaient pas trop épileptiques, de belles variations entre le blanc qui était omniprésent, le rouge et le bleu (dommage cependant qu'il n'y ait jamais eu de vert ce soir). Hormis le micro de Reuno au début du set, aucun souci de son, et le tout avait un très bon rendu. Encore une excellente soirée et un concert à l'image de l'égalité et la fraternité (la vraie).

Avec la participation de : www.facebook.com/xtremmusic