La review

JP FEST
Cross 9 + L'Esprit Du Clan + Unswabbed + Black Bomb Ä + Loudblast + Agressor
+ JM & Friends + Zoe + W.i.l.d + Sin Cera
Le Splendid - Lille (59)
29/01/2012


Review rédigée par Phenix
Photos prises par Daniel Gérard


Ce soir c’est grand soir, un fest digne de ce nom, un très bel hommage en l’honneur de JP, un grand bonhomme qui nous a quittés que bien trop vite, un musicien hors pair, un passionné par la musique, un monstre de la scène, un ami, un fils, un frère, qui manque à énormément de gens, et une très belle cause car tous les fonds de cette soirée seront reversés à la lutte contre le cancer et pour l’accompagnement des familles, un plateau magistral et surtout un Splendid rempli à ras bord, tous prêt à foutre le bordel.
J’arrive sur place le coeur serré en pensant fort en JP, pour la petite anecdote, j’ai rencontré JP par hasard à l’époque où Facebook n’était même pas encore dans les moeurs, on discutait sur MSN et MySpace, je me souviens de ces fameuses émoticones en parts de pizza sur MSN. Oui j’ai le coeur serré, encore maintenant en écrivant ces mots, car sans JP, je n’aurais jamais eu la force et le courage de me lancer dans les divers projets musicaux auxquels j’ai pu prendre part ces dernières années, en d’autres mots je ne serais pas là aujourd’hui à vous écrire ces mots, je ne serais pas là aujourd’hui avec ce "pied" dans le domaine, comme JP disait, "il faut être patient car faire son petit trou dans le milieu ça prend du temps", Le temps passe et voici un report que j’aurais pris beaucoup de plaisir à écrire et où pour une fois je ne serais pas le seul à prendre la parole.



SIN CERA aura l’honneur de lancer les hostilités de cette magnifique journée. Ils commenceront leur set sur "Prélude", morceau entièrement composé de samples faisant office d’introduction à leur album. Les ayant vus il y a un petit moment, ça ne m’avait pas marqué plus que ça, mais là ils auront réussi à me surprendre agréablement. Le son n'est pas nickel dès le début mais s’améliorera très vite au point d’obtenir une balance correcte au bout de quelques morceaux.
Le son commencera donc à cracher sur "Ce Qu’il Nous Reste", et c’est parti pour 26 minutes de plaisir, ça tape dans l’efficacité, de passages guitares avec de bons breaks, et j’apprécie particulièrement le timbre de voix de Nicolas, Thomas derrière les fûts envoie la sauce sans demi-mesure, et le public bien qu’un peu calme au début de set, finira par rentrer dans le jeu des SIN CERA. Il enchaîneront avec "Corde Raide" et "Vertiges", deux morceaux qui ne seront pas sans me convaincre de les revoir en concert prochainement, il y a ce côté poussif dans le chant auquel j’adhère, et Nico et Djésone aux guitares ont un niveau très appréciable.
Petit message en l’honneur de JP avant de lancer "A La Dernière Heure", morceau enregistré par notre cher JP au LB Lab il y a de ça 3 ans, ce morceau sera d’ailleurs en featuring avec JM (le frère de JP), c’est très percutant et atmosphérique à la fois, un bel équilibre sonore, un jeu de basse (Nicolas) / batterie énorme, en somme une belle tranche de bourrinisme qui se finira sous des applaudissements amplement mérités. Dernier morceau pour SIN CERA ce soir, "Mille Réalités" en featuring avec Fred et Jérôme de "W.I.L.D" ainsi que Ben d’ex-"Stab Your Mistress", une beau final pour clôturer leur set, le public a eu le temps de chauffer et sera déjà bien plus "actif" sur ce dernier morceau au chant speed, aux riffs ravageurs, ce passage batterie bien brutal, le petit passage à la guitare acoustique, un morceau très efficient pour finir un set sur les remerciements classiques et sur un "pour JP, un an après on oublie rien", ce qui est sûr c’est que je n’oublierai pas la qualité de leur prestation ce soir.

Setlist : "Prélude", "Ce Qu'il Nous Reste", "Corde Raide", "Vertiges", "A la Dernière Heure...", "Mille Réalités".

Les mots de Sin Cera :
"C'est encore très dur pour moi de prendre du recul par rapport à cette date, même une quinzaine de jours après. Ce 29 Janvier aura été très riche en émotions et les souvenirs se bousculent encore comme s'ils dataient d'hier ! Un Splendid blindé, un concert exceptionnel aussi bien par sa cause que par les nombreux featurings qui se sont succédés, un public très réactif.. Au delà de l'occasion qui nous était donnée de partager cette affiche prestigieuse, je dois avouer que je suis très fier d'avoir participé à ce joyeux BORDEL en l'honneur d'un grand bonhomme qui me manque beaucoup et qui a dû, de là où il est, avoir un putain de smile pendant 8 heures en sirotant de bonnes bières ! Je tiens aussi à féliciter tous les techniciens et tous les bénévoles pour leur participation et leur temps, et à placer un petit mot pour la famille Pierrez, des gens vraiment formidables." (Nicolas)



Second groupe, W.I.L.D, qui ne commencera pas dans la dentelle sous "Agony Of Indecision", avec un public déjà bien chauffé par SIN CERA, Jérôme arrive sur scène en bon front-man, et la sauce est lourde et vilaine, un son un peu hasardeux au départ, la balance étant évolutive ce soir, le tout sera réglé avant même que le premier morceau soit fini (chapeau bas aux teckos au passage). Un salut au public très sympathique, en nous évoquant JP, qui un fameux Dimanche ne verra pas Walker Texas Ranger en vue de dépanner les W.I.L.D en concert.
Ils enchaîneront sur "A Voice In My Head" et "Pick Me Up", deux morceaux aiguisés de brutalité, j’apprécie le son sans en être des plus fans, après il faut reconnaître que W.I.L.D sait balancer la sauce en live, du growl, de la violence, des riffs bien rapidos et une tension continuelle dans cet excès de fureur. Le son basse de Thomas est très présent et mis en avant sur la balance, le jeu de Fred à la guitare ne casse pas trois pattes à un canard mais il va sans dire qu’il est terriblement efficace. Le seul regret que j’aurai de W.I.L.D ce soir sera le son à la batterie quelquefois un peu trop timide face à la puissance délivrée par l’ensemble, car le jeu de Eddy derrière ses fûts n’envoie pas des copeaux de bois... mais des bûches entières, et nous balance un sacré coup de double et jeu de cymbales sur "Pick Me Up" !!!
Petite pause, de quelques secondes avant d’annoncer les renforts sur le prochain titre qui ne manquera pas d’être des plus originaux, ce n’est pas tous les jours que l’on voit W.I.L.D reprendre "Mouth For War" de Pantera accompagné de Chamka de L'ESPRIT DU CLAN, j’avoue... la dimension de W.I.L.D augmente face à la puissance délivrée ici sur scène, le public est clairement conquis pas la prestation, "Mouth For War" n’est pas un morceau des plus aisés à reprendre et encore moins en live, ne reprend pas Pantera qui veut, mais là pour le coup, je suis très convaincu et satisfait de leur prestation. Bravo Messieurs.
Un dernier pour la route avec "Slave In New World", la dernière claquouille que W.I.L.D nous donnera sur soir, ne perdant pas une once de leur énergie sur scène, après les habituels remerciement, W.I.L.D se retire pour laisser place à ZOE W.I.L.D m’aura laissé une bonne impression et aura joué un rôle de chauffeur de salle comme il se doit.

Setlist : "Agony Of Indecision", "A Voice In My Head", "Pick Me Up", "Mouth For War" (cover de Pantera), "Slave In New World".

Les mots de W.i.l.d :
"Alors soirée on ne peut plus réussie je pense... Affiche sold-out, une bonne ambiance avec le public toujours réceptif, des featurings uniques qui ne se feront peut-être plus jamais. Le tout en hommage à un mec énorme de par son talent mais aussi de par sa gentillesse et son humour qui est parti beaucoup trop tôt emporté par une maladie que finalement tout le monde côtoie de près ou de loin et ça n'ira pas en s'arrangeant si tu vois ce que je veux dire. Grand merci à toute l'orga’ et aux personnes qui ont relayé l'info. Et merci à ceux qui comme toi continuent d'en parler." (Jérôme)



Ayant découvert ce groupe l’année dernière à l’occasion d’un concert au café culturel de la faculté de Lille 1, revoir ZOE ce soir, se fera pour ma part avec un très grand plaisir. ZOE lancera les hostilités sur "Time To Take" qui part sur les chapeaux de roue, et nous voilà parti pour un peu plus de 30 minutes de délire, le son est très correct, et ZOE déjà bien déchaîné sur scène dès ce premier morceau.
Départ sur une belle ligne de basse, riffs bien enjoués, voici "Halway To Something Else" et "Keep On Fighting", laissant émerger quelques onces de pogo dans le public, et ZOE n’est pas en reste, ils sont même assez intenable sur scène, difficile pour eux de rester statique, très vite pris par la ferveur de leur rock’n’roll. Ils ne sont pas metal, mais qu’est ce qu’ils envoient !!! Le public aime et semble conquis d’ailleurs, pour ma part une fois de plus, je le suis.
ZOE nous offre une setlist assez alléchante de par sa diversité, ils gèrent leur scène avec brio, et ne semble aucunement inquiet d’être parmi un public fortement axé metal. "Bad Vibration" fera monter légèrement la pression en devant de scène, avec ses saccades de guitares, une batterie qui groove bien, le tout avec des choeurs qui viennent relever un morceau qui fait headbanguer naturellement, que du plaisir. Et ZOE c’est ça, du bon vieux son à la guitare qui rockse, un jeu basse / batterie arythmiquement parlant génial, et une voix avec ce timbre si particulier qui nous séduit aisément, le public adhère également, ça bouge, ça pogotte, on aura même droit à un mosh gentillet accompagné d’un circle pit très bon enfant lors d’un long passage entièrement instrumental qui aura réussi à foutre un beau bordel avant de repartir sur ce son criard à la guitare que j’aime tant chez ZOE.
Ils sont venus, ils ont fait un set d’une efficience particulière, ils ont foutu le bordel, nous en ont mis plein les esgourdes et bon diable que ce fut bon !!! ZOE laisse rarement le public indifférent, et ils auront été à la hauteur de leur réputation.

Setlist : "Time to Take", "Halway To Something Else", "Keep On Fighting", "Let’s Get This Show On The Road", "Bad Vibration", "Miss Five", "Think Today", "Nice Boys".

Les mots de Zoe :
"Nous étions très content de jouer au JP fest, JP avait fait quelques fois le son de ZOE, je pense qu'il aimait bien se retrouver avec nous dans le camtar, on arrêtait pas de déconner. Au Splendid nous étions le seul groupe pas typé metal, nos influences sont plutôt rock'n'roll, et je pense que c'est ce que JP aimait en nous, cela montre également combien il pouvait être ouvert. Cela nous a touché d'être présent ce Dimanche, j'ai pu faire la connaissance de son père, un monsieur bien sympa (comme son fiston). Une bonne occase de revoir plein de potes faisant parti des groupes présents sur ce festival et dans le public. Spéciale dédicace à Kassandre qui a fait de cette journée ; un putain d'hommage à notre pote, une journée de mobilisation en reversant les bénéfices afin de lutter contre le cancer et enfin il peut être fier d'avoir organisé l'événement metal de l'année sur la région Lilloise. ZOE est vraiment très fier d'avoir participé à cet événement." (Aldo)
"Ce fut un moment tout simplement inoubliable tant pour les groupes que pour le public mais surtout un bel hommage à JP et à sa famille. JP était quelqu'un de très attachant et il a marqué profondément tous les gens qui ont répondu à l'invitation de Kassandre pour lui rendre hommage. Finalement avec JP nous ne nous sommes vu que quelques fois, la première c'était pour un concert de ZOE au Batofar, il était parti avec nous en camion pour faire notre son, et on a tout de suite était frappé par son humour, son sens de la déconnade et son goût pour la vie. Ce concert hommage au Splendid, ce joyeux bordel, était tout à fait à son image, et où qu'il soit il a sacrément du se fendre la gueule. Cheers man" (Fred)



Voici le particulier et très attendu JM & FRIENDS, où nombre de groupes et zicos vont s’enchaîner sur scène, ça commencera en mode thrash avec Power Fuel avec JM au chant qui assure un max, un morceau qui vient des burnes, et des burnes ils en ont des sacrées, un son énorme, bien invasif, et quand il s’agit de crier "Pour JP" le public est plus que présent. Des riffs de guitares bien vilains et une batterie monstre, JM en bond chauffeur de salle lancera un super wall of death, ce JM & FRIENDS commence plus que bien.
S’en suivra Morpain, qui sera une véritable bombe scénique, une intensité à couper le souffle, ils se donnent à 400% au point que la scène en semblera que bien trop petite pour eux. Un moment très intense pour nous et pour eux également, difficile de décrocher la scène du regard, on est submergé par la superbe prestation dont ils font part. Un jeu monstre à la batterie, des guitares énormissimes et ce duo au chant sur scène, c’est un pur moment de délectation.
Place ensuite à Arno Flago, toujours aussi déchaîné sur scène et n’ayant aucun mal à faire chauffer le public en quelques mots, et dont le timbre particulier sera toujours aussi efficace sur scène. S’en suivra Projet Biere Bitch, avec Antoine, le chanteur de CROSS 9 en frontman guitare / chant, sous un son rock bien sympathique, l’ambiance se calme légèrement au vu du changement de registre musical, mais le plaisir est toujours là et le public toujours aussi actif. Voilà un son efficace sur lequel je regrette de ne pas m’y être penché plus avant de pouvoir l’apprécier aujourd’hui sur scène, Projet Bière Bitch aura été une très bonne surprise, et voir le duo avec JM sur un cover de Metallica fut grandiose.
Dernière partie du JM & FRIENDS, avec une formation menée de main de maître par JM, et là le coeur pince, ça fait assez drôle, l’intensité de la scène nous dévore et nous met clairement une baffe monstrueuse.

Les mots de Power Fuel :
"Tellement fort au niveau émotions qu'il m'est difficile de rédiger un scène report journalistiquement correct. Plaisir de revoir des vieilles tronches, de rencontrer de nouvelles personnes, de se retrouver sur scène avec des amis d'enfance (merci Stef !), joie de jouer pour la première fois devant autant de monde, les larmes du père de JP qui ne laissent pas indifférents, en particulier les papas que nous sommes pour la plupart d'entre nous. Se rendre compte que la mentalité showbiz n'a pas encore pourri le metal, des gens comme Kassandre qui n'oublient pas un petit coup de pouce donné il y a quelques années et qui sait renvoyer l'ascenseur. Manue et ses "catering girls", l'équipe du splendid, les potes venus nous voir ont également contribué à cette putain de commémoration à l'image de notre JP : humble, chaleureuse, généreuse mais surtout bien "délire". Merci à tout le monde." (Anton)

Les mots de Morpain :
"Comme pour tout les groupes et artistes présent ce Dimanche 29 Janvier 2012, cet hommage à notre pote JP restera gravé à vie dans nos mémoires. Cette journée fut pleines de surprises, de rencontres et d'émotions. Le temps de 2 morceaux, nous aurons pu saluer notre pote à notre manière en compagnie de beaucoup d'autres ! Enorme bravo à l'orga’ ainsi qu'à tout les bénévoles qui ont fait que ce grand hommage puisse avoir lieu !!!" (Max)

Les Mots d’Arno :
"Haaaaa Ce JP Fest,  Que ce fut over-bon d'y être, de nous remémorer tous ces souvenirs, de revoir des bouilles perdue de vue depuis quelques années, d'unir nos pensées, nos rires, nos cordes vocales, nos guitares et tutti quanti en hommage à notre ami JP !!!!! J'en ai eu des frissons tout au long de cette grande journée !!!! Cette affiche de ouf, cette orga de dingue (Bravo à tous), cette ambiance magnifique dans ce Splendid rempli jusqu'à la gueule !!!! Ce Dimanche restera gravé dans ma mémoire !!!! C'était pour toi, ma Couille, je sais que tu as kiffé de nous voir tous ensemble !!!!!!"

Les mots de JM :
"Je tiens à remercier tous les participants pour ce concert, autant les groupes que les bénévoles, et surtout Kass, Elo sans qui ce concert n'aurait pas eu lieu, et Doro sans qui les affiches et les flys ne seraient pas aussi classes. Ce fest n'a pas été qu'un simple concert, il a permis à tout le monde de se souder, ou de se ressouder pour rendre un hommage énorme a mon grand frère. J'ai énormément de souvenirs avec lui, là il n'était pas là physiquement à mes côtés, mais je sais qu'il me regardait et m'a donné toute sa force pour m'aider sur scène... J'ai perdu mon grand frère et il me manque beaucoup, mais le 29 Janvier 2012, j'ai gagné une grande famille.  Merci à tous, et aussi au public qui a été tout simplement génial. Et sans qui se concert n'aurait pas été ce qu'il a été. "Unis dans la peine, on avance toujours compact"."



C’est parti pour du bon gros thrash metal qui fait bien mal avec AGRESSOR. N’ayant jamais eu le plaisir de les voir en live, voilà une baffe de plus dans une longue série de baffe qui n’en finit plus. AGRESSOR commencera avec "Medieval Rites", et là... une technique, une maîtrise indéniable, il faut dire que la formation a de la bouteille et ça nous pète à la gueule. Particularité d’AGRESSOR ce soir, la batterie n’est pas assurée par Gorgor mais par Julien (que certains reconnaîtront en l’image de son bar, le Black Night Rock Café de Lille) et qui gèrera avec brio. il y a du niveau et du haut niveau avec AGRESSOR.
Alex Colin-Tocquaine, cheveux dans le vent, nous balance une guitare monstrueuses sous un chant tout aussi excellent. S’en suit "The Sorcerer", morceau terrible, bourré de technique et de riffs pachydermiques, je prends plus de plaisir que je n’aurais pensé de prime abord. La basse est dantesque, très mise en avant, le jeu à la batterie de Julien est assez jouissif, et l’ensemble s’accorde sur scène avec tellement de présence que l’on est happé par la prestation que nous offre AGRESSOR.
De la technique, du bourrinisme en-veux-tu-en-voilà, avec des morceaux comme "God From The Sky" et "Overloaded", on est servi sur un plateau d’argent, public déchaîné, on commence à rentrer dans les "gros groupes" de la soirée, et on va aligner des monstres de scène pendant encore quelques heures, AGRESSOR aura su ouvrir parfaitement le bal et à nous mettre une sacrée patate.

Setlist: "Medieval Rites", "The Sorcerer", "Warrior Heart", "God From The Sky", "When Darkness", "Overloaded".

Les mots d’Agressor : "C'était un pur moment de metal et de partage pour cet hommage à JP et sa famille ! Je me suis impliqué à 100% en tant que musicien malgré la fermeture à 3h tous les jours de mon bar (le Black Night Rock Café), et en tant que bar partenaire où les ventes de places ont explosé. En tout cas, encore merci à tous les métalleux qui ont fait un max de bruit au JP Fest, bravo aux orgas pour leur travail colossal, et une pensée particulière à ma femme Muriel qui s'est beaucoup impliquée dans les ventes de places et au catering du concert. A refaire sans modération !" (Julien)



Comment commencer mes lignes sur LOUDBLAST qui nous en mis tellement plein la gueule que rien qu’à chercher les mots les frissons me reviennent encore des surprises que Stéphane Buriez et ses accolytes nous ont offert ce soir.
La première note de "Flesh" est lancée que le Splendid explose aussitôt, la sauce toujours aussi redoutable de LOUDBLAST, avec ce fameux triolet que sont les morceaux "Sublime Dementia", "Cross The Threshold" et "My Last Journey", et le tout avec des surprises de taille quand Stéphane partage la scène avec Jérôme de CROSS 9 sous "Sublime Dementia" particulièrement dédié à JP, voilà de la scène qui fait grave plaisir. Le son est excellent, je n’en suis pas à mon premier concert de LOUDBLAST, loin de là même, mais ils sont toujours aussi impressionnants sur scène, des monstres de la scène Française, qui nous mettent des baffes continuelles à coups de riffs gigantesque. LOUDBLAST c’est comme une tornade, ça dévore tout sur son passage, et c’est exactement l’effet que me donne "My Last Journey", une tornade de riffs guitares, une batterie qui arrache sévère, des soli à se taper le cul par terre, un Stéphane Buriez qui joue avec le public et de l’intensité musicale venant littéralement t’arracher le cerveau, en deux mots : le pur kiff. Est-il nécessaire de dire que le public est survolté ?
Et les colosses du metal ont décidé de marquer la scène du Splendid ce soir, et un grand coup, grande surprise quand Stéphane annonce la venue de Frederic Leclercq, guitariste de Dragonforce sur "The Horror Within"... ça... c’est fait !! On a dépassé le stade des baffes, on prend des biffles ! L’ambiance est à son comble, Hervé mitraille sa batterie, c’est mo-nu-men-tal, et le duo Stéphane Buriez - Frederic Leclercq est tout bonnement divin.
Un dernier morceau pour LOUDBLAST ce soir et pas des moindres puisque ce sera ni plus ni moins qu’une cover de Ministry sur l’énorme "Just One Fix" avec Reuno de Lofofora venant se joindre au chant, magnifique ! La scène du Splendid atteint un certain paroxysme ce soir, le public est vraiment gâté dans cette soirée pleine de surprises et de rebondissement des plus plaisants. LOUDBLAST nous aura offert une scène titanesque avec un set renversant que l’on est pas près de revoir mais qui marquera les esprits à jamais.

Setlist : "Flesh" "Sublime Dementia" "Cross The Threshold" "My Last Journey" "The Horror Within" "Just One Fix" (cover de Ministry).



BLACK BOMB Ä, inutile de faire les présentations, Poun débarque sur scène toujours aussi déchaîné, il suffira de quelques secondes pour qu’il partage ses premiers moments avec le public en se ruant aux barrières, et le public est très loin d’être en reste au vu de l’ambiance qui se met en place dès la première note. Je ne suis pas un grand fan de BLACK BOMB Ä, mais leur efficacité sur scène est indéniable, de la puissance en tube. Clairement les morceaux qui me marqueront le plus seront les bons vieux morceaux de BLACK BOMB Ä, en passant par l’incontournable "Mary" qui remuera toujours autant le public et où je ne manquerai pas de gueuler comme un putois comme l’ensemble du public.
Ayant déjà vu BLACK BOMB Ä quelques fois, il est clair pour moi que ce ne sera pas la scène la plus convaincante que j’ai pu voir, mais le coeur y est, le son est assez bon, on sent quand même que l’on passe dans les plus "gros" groupes. Au final ce qui m’a le plus "gêné" dans la prestation de BLACK BOMB Ä, c’est la reprise de "Show Must Go On" de Queen, morceau plus que symbolique quand même, après c’est sûr que je ne pourrais comparer le chant de Poun à celui de Freddie Mercury mais il est clair que celui-ci aurait pu travailler un peu plus ce morceau qui est certes très difficile à interpréter, on va pas leur jeter la pierre non plus, mais tellement symbolique que ça a un peu cassé toute l’ambiance qui règne autour d’un tel morceau. Après soyons honnêtes je pars d’un esprit critique il ne faut pas l’oublier, BLACK BOMB Ä aura quand même eu les couilles de faire ce morceau et aura su porter nos coeurs avec brio avant de laisser place à UNSWABBED.

Les mots de Black Bomb Ä :
"Ce fut un réel plaisir de venir rendre hommage à notre amis JP, nous avons pris beaucoup de plaisir à préparer ces échanges musicaux avec nos amis de LOUDBLAST et de L'ESPRIT DU CLAN ainsi qu'avec Fred de Dragonforce et Reuno de Lofofora. Cet évènement nous a vraiment beaucoup touchés, voir une réelle cohésion et une vraie motivation de la part de tous les participants (groupes et organisation) ainsi que le public venu en masse pour rendre hommage à notre ami. Merci à tous pour lui. Respect"



UNSWABBED, j’étais très curieux de voir ce que ça allait donner depuis que je ne les avais pas vus en concert, et être calé entre BLACK BOMB Ä et L'ESPRIT DU CLAN m’a semblé... particulier tout de même, leur genre musical n’étant pas de la même trempe.
Et je trouve bel et bien cela décalé, ils commenceront avec "La Chute" et "Rien A Perdre", très bons morceaux mais UNSWABBED est à mon goût trop calme pour jouer après BLACK BOMB Ä et avant L'ESPRIT DU CLAN, une place difficile en soi, mais nous ne sommes pas dans les petits papiers des organisateurs, on ne fait pas tout le temps ce qu’on veut avec les running orders. Toujours est-il que je resterai sur un avis généralement bon de la prestation des UNSWABBED qui communiquent toujours autant sur scène. Beaucoup de puissance et de hargne sur scène avec "Bullshit" malgré quelques désagréables larsen, souvenir souvenir, je suis bien content qu’ils aient fait ce morceau que j’apprécie particulièrement, il y a de la force dans ce titre et il est très communicatif, une basse géante, un son du tonnerre, que demander de plus ?!
Un featuring avec JM sur "Jusqu’à l’Aube", voilà qui aura le don de remuer un grand coup le public, ça jumpe pas mal, JM se démerde comme un chef sur ce morceau, il a vraiment bosser dur pour cette soirée et j’admire la force et l’énergie dont il fait preuve ce soir, c’est vraiment admirable. J’aime beaucoup ce morceau et le public semble ici mitigé, entre ceux qui jumpent en devant de scène et d’autres plus stoïques et moins conquis par le son de UNSWABBED, en même temps UNSWABBED on aime ou on aime pas, il n’y a pas vraiment de juste milieu avec eux je trouve. Pour ma part depuis temps que je ne les avais pas vus, je suis bien content d’avoir pu les voir ce soir sur la scène du Splendid.

Setlist : "La Chute", "Rien A Perdre", "Bullshit", "Intimes Souffrances", "Ma Place", "Jusqu’à l’Aube", "Pourquoi".



L'ESPRIT DU CLAN, une première pour moi en live, j’ai honte je sais mais bon, on ne peut pas tout avoir. Après une brève introduction, les hostilités commenceront avec "Fils De Personne", et la claque est prise d’emblée, on en prend pleins les esgourdes, Arsene et Shiro sont de suite très "actifs" sur scène, ils ne tiennent pas en place, toujours est-il que le son est nickel et clairement pouvoir les voir enfin sur scène est assez jouissif, groupe déchaîné, public déchainé, passage breakés bien lourds, L'ESPRIT DU CLAN a commencé son set avec efficience et n’en restera pas là.
S’ensuivra "Atheist Metal" suivi par "Le Jour Des Saigneurs", Bastos envoie sa sauce en grand bourrin qu’il est derrière ses futs, le son de Clem à la basse est dantesque, et les guitares parfaitement équilibrées à l’ensemble, sur deux morceaux d’une puissance indéniable et terriblement bien gérés sur scène, le public jumpe, pogotte, moshe, et la température ne fait que monter au fur et à mesure des morceau d’EDC. S’ensuit une "fissure" dans le public à la demande d’EDC, un joli wall of death fera trembler les murs du Splendid sous le son de "Révérence", une titre qui à le don de foutre un sacré bordel, j’en connais un qui doit sourire là haut. Un morceau parmi mes préférés d’EDC, je suis comblé par la prestation d’EDC, les soli guitares bien audibles, j’avais peur qu’avec la puissance de leur son, certains passages guitares soit étouffés, mais il n’en sera rien et le bonheur sera complet. Arrivé de JM sur scène pour prêter voix forte sur "On Avance Compact", JM est de plus en plus à son aise sur scène, un plaisir des yeux et des oreilles avec ce fameux riff de batterie à décoiffer un chauve en fin de morceau.
Décidément chaque artiste a décidé de graver ce fest à jamais dans les mémoires de tous à grands coups de watts, d’émotion et de cover à nous en mettre plein la vue, pour EDC le premier sera sur le redoutable "Walk" de Pantera avec Poun (BLACK BOMB Ä) et Stephane Buriez (LOUDBLAST), et nom de diable c’est prodigieux !!!! Une biffle comme rarement prise en live, j’en ai encore les frissons qui me parcourent l’échine rien qu’à y repenser, une cover magnifiquement réussie avec un public scandant le "Respect Walk"». La soirée atteint une certaine apothéose, Poun ne résistera pas à se jeter dans le public pour un court slam avant de retourner sur scène, le temps d’un léger intermède pour finir les hostilités. Arrivée des percu’ en devant de scène pour se retrouver à plus de 10 à occuper la scène et nous enchaîner "Refuse/Resist" de Sepultura, qui agira en véritable bombe atomique dans l’enceinte du Splendid qui n’aura peut-être jamais vu ses murs vibrer autant et avoir un tel paroxysme scénique. C’était la première fois que je voyais L'ESPRIT DU CLAN en live et j’aurai été honoré de les voir dans de telles conditions scéniques à l’occasion du JP Fest, un souvenir tel que je ne suis pas près d’oublier.

Setlist : Intro "Fils de Personne", "Atheist Metal", "Le Jour Des Saigneurs", "Révérence", "On Avance Compact" (feat. JM), "Sidéral", "Walk" (cover de Pantera), "Refuse / Resist" (cover de Sepultura).

Les mots de L’Esprit Du Clan :
"J'aimerai remercier l'initiative de Kassandre et exprimer mon soutien une nouvelle fois au nom de L'ESPRIT DU CLAN à la famille de JP et dire aux gens atteints de cette saloperie de ne "rien lâcher" comme dirait la chanson "Phenix" d'un de nos albums ("Chapitre 2") !" (Bastos)



Voici le clou et grand final de la soirée, CROSS 9 commencera sur "Self Justice", le public est assez calme pour ce premier morceau, peut-être pour certains, dont je fais partie d’ailleurs, ça fait assez drôle de ne pas avoir notre JP sur scène, mais CROSS 9 est clairement décidé à finir ce fest en foutant un maximum de bordel.
JM débarquera sur scène sur "Throes", ce qui aura le don une fois de plus de pimenter la scène du Splendid ce soir et CROSS 9 a une énergie débordante à laquelle il faudra très peu de temps afin d’envahir la foule, le son est très bon, on sent que la balance a été faite minutieusement, rien ne nous échappe que ce soit le chant multiple comme les guitares et le jeu batterie / percussions, une vrai bombe scénique.
Arrivé de ce cher Stephane Buriez (LOUDBLAST) sur scène sur "Satanic Drink", un morceau qui est clairement de mise en cette heure, les bières coulent à flots, le public est plus que motivé, morceau à la monstrueuse batterie à laquelle les percussions viennent exploser la dimension, un jeu de double magnifique et des riffs tranchants comme des lames de rasoirs, un plaisir pour mes oreilles délicates. La scène de CROSS 9 verra tourner nombre de leur friends ayant déjà joué auparavant, sur "Fighting Spirit", c’est Alex Colin-Toquaine (AGRESSOR) qui viendra accompagner les compères de CROSS 9 au chant pour ce diabolique tour de scène bien saccadé et psychotique qu’offre "Fighting Spirit". Difficile de rester de glace sur un morceau qui vous fait littéralement exploser la tête et dont la puissance vous dévore. Arno Flago rejoindra la scène, et à sa grande habitude chauffera bien le public avant de lancer "77", son timbre de voix particulier saura venir relever la sauce déjà bien piquante de "77" avec ses belles montées de guitares et ses riffs démentiels, voir chaque instrumentiste de CROSS 9 sur scène, accompagné de cette grande famille de zicos ayant répondu présent ce soir en l’honneur de JP, c’est tout simplement indescriptible tellement le plaisir est grand.
Entre l’introduction tribale sous l’effet percussions et basse monstrueuse au départ de "Live With Liars" suivi par "My Perfection" avec EDC en accompagnement au chant, la soirée atteint un rythme effrayant et se révèle être une accumulation de surprises toutes aussi terribles les une des autres, nous avons l’honneur aujourd’hui de voir des featurings que nous n’aurons sûrement plus jamais l’occasion de voir, chaque groupe aujourd’hui a fait honneur, et ce avec brio.
Des surprises il y en aura de toute sorte, comme le slam d’un certain monsieur habillé de son plus simple élément sur le morceau "Murder", ce qui donnera une certaine touche d’originalité au "remerciement au Monsieur tout nu" lancé par CROSS 9, en même temps depuis le début du set ça gueule "à poil", parmi tous les fous furieux présents ce soir, il fallait bien que quelqu’un s’applique, au moins ça aura fait rire pas mal de monde, d’autre plus gênés feront semblant de ne rien voir et s’esquisserons sûrement dans les toilettes pour vomir de ce qui aura brisé leur rêve et leur image du metal pur et chaste.
Arrivée de Seb (UNSWABBED) sur "Green Frog", sous son introduction démente, on sent monter la pression de ce morceau bien barré, un morceau comme je les aime, c’est speed à souhait, totalement frénétique, c’est le genre de morceaux à déguster au p'tit déj’ servi avec un pain de C4 et un grand verre de nitroglycérine, le genre de morceaux qui donne envie d’arracher la tête de son voisin, sans mauvaise intention aucune. Retour de JM sur scène avec "Pukka Fukkaz", et à entendre le public hurler, celui-ci est chaud bouillant, CROSS 9 livre avec "Pukka Fukkaz" des riffs de guitares qui te font headbanguer et mouiller le t-shirt à souhait, et ce magnifique interlude au son de JP, un moment de pur bonheur.
Tout s’enchaîne à une vitesse phénoménale, on ne voit pas le temps passer, les titres s’enchaînent avec "Audience Rating", "In Sex (We Trust)", "Unis Dans La Peine", CROSS 9 nous a peaufiné une setlist particulièrement surprenante et délicieuse, l’ambiance est au plus haut, la température aussi, aucun zeste d’énergie ne s’estompe au fur et à mesure des morceaux, et ils ont encore de quoi nous en revendre sans taper dans la réserve, pourtant la fin de ce concert approche irrémédiablement à sa fin, à notre plus grand regret.
Mais CROSS 9 ne finira pas son set par de classiques remerciements sans définitivement retourner la scène et le Splendid par la même occasion, ils annoncent la guerre sur scène et le pari sera tenu, ce sera un véritable Armageddon scénique, sur "Roots" de Sepultura avec la scène remplie par les zicos qui apparemment n’avaient pas fini de nous en mettre plein la vue aujourd’hui. Tous sur scène, ils finiront à plus de 20 à foutre le bordel, ça moshe dans le public et sur scène, un moment qui restera à jamais gravé dans nos mémoires, l’intensité est là, voir tout ces zicos réunis ce soir pour JP, pour la lutte contre le cancer, la grande famille saluera une dernière fois le public pour quitter définitivement la scène entre hurlements et applaudissements.

Setlist : "Self justice", "Throes", "One God", "Satanic Drink", "Fighting Spirit", "77", "Live With Liars", "My Perfection", "Murder", "Green Frog", "Pukka Fukkaz", "Audience Rating", "In Sex", "Unis Dans La Peine", "Six Feat Under", "Roots" (cover de Sepultura).


Les mots d’Elo (Frontstage Music) :
"On est ravis ! Ce fut une soirée qui a dépassé nos propres espérances tant en termes de fréquentation, qu'artistiquement et humainement. Je pense que tous (artistes, bénévoles, orga’, techniciens et public mais aussi la famille de JP elle-même) ont pris du plaisir et c'est le plus cadeau qu'on pouvait faire à JP. Le JP Fest a aussi prouvé qu'un sacré paquet de gens pouvaient se mobiliser, s'impliquer, donner d'eux-mêmes : j'ai vraiment, pour ma part, été surprise à plusieurs reprises par l'extrême générosité des gens qu'on a rencontrés pour organiser ce fest. Enfin, j'ai senti aussi le public en phase avec l'esprit de la soirée, qu'ils aient connu ou non JP. Preuve qu'il y a eu de beaux échanges ce soir-là.  Les nombreux témoignages le lendemain abondaient dans ce sens. En bref, ce Dimanche soir restera un moment rare. J'ai mis d'ailleurs quelques jours à redescendre et à digérer tout ça.... et je ne suis pas la seule !"

Les mots de Kassandre (Frontstage Music) :
"Pour ma part beaucoup de choses sincères ont déjà été dites, mais je pourrai rajouter que cette journée si particulière était attendue tant par le coeur que par la volonté de mener à bien ce projet.
La volonté de rendre hommage a ce bonhomme, JP, connu comme le loup blanc ou plutôt, jamais oublié par tous ceux qu'il a croisé, la volonté de montrer qu'avec le don de soi d'une grosse poignée de gens on peut accomplir des choses qui en aident d'autres (même avec des metalleux, oui oui les gros nounours tatoués qui crient et qui font peur!), comme en l'occurrence reverser une jolie somme à la lutte contre le cancer et pour l'accompagnement des familles affectée par cette maladie navrante. La volonté de faire pour CROSS 9 (le groupe de JP), un adieu a la scène mémorable et plus digne qu'en laissant l'album dans les cartons, sans saluer son public une dernière fois, un Adieu à la mémoire de leur frangin de coeur, l'un des 3 chanteurs, qui manque cruellement mais qui n'aurait pas voulu que le groupe s'arrête sans un minimum de classe ! Et aussi, avouons le, la volonté de réunir tout le monde, toute cette famille du metal, avec un esprit rock'n'roll, regroupée au quasi complet comme on avait jamais imaginé ça en plus de 11 ans d'amitiés et de souvenirs...
Les groupes ont tous joué le jeu, l'équipe catering a délecté tout le monde, mention spéciale à Arno du Splendid et aux potes de l'équipe technique, qui ont assuré de bout en bout, en encore le mot est faible !  On a monté ça à deux avec Elodie, en deux mois, avec 120 bénévoles à gérer, mais des bénévoles 5 étoiles !! Que des killers ! Et des partenaires sans qui on aurait pas pu accomplir tout ça, des partenaires de coeur, impliqués et efficaces, l'enjeu en valait largement la peine c'est plus qu'une évidence !
Hormis un sold-out que j'imaginais très timidement (au vu des fréquentations en baisse dans les salles de France) mais qu'on espérait grandement au fond de nous (d'où la volonté d'un prix d'entrée modique pour une affiche monstrueuse), je retiendrai aussi et surtout une quantité innombrable de sourires sur les visages des artistes, du public, des techniciens, des filles du catering, mais aussi de l'équipe de sécu du Splendid, de l'équipe video (qui a bien enchaîné !!), j'en passe et des meilleurs encore ! ...Tout le monde avait les yeux qui brillaient et le sourire a s'en faire péter la mâchoire... Spécialement pour Patrick et Annie, les parents de JP qui sont devenus officiellement des métalleux ce Dimanche !!
Et pour son frere, JM, qui a fait son baptême de la scène en venant chanter avec plusieurs groupes (CROSS 9, EDC, UNSWABBED...), respect ! 
Des moments d'émotion, c'est certain, mais une énorme fête à l'honneur d'un mec qui lui non plus n'était pas un triste !  Je pense qu'on aurait pas pu rêver mieux comme ambiance... Inoubliable, c'est certain."


Photos tirées de : www.ardeas.fr