La review

INDOCHINE + KLINK CLOCK
Les Docks Océane - Le Havre (76)
25/03/2013


Review rédigée par Cassie


Pour un lundi, il faut dire qu'il y avait déjà beaucoup de monde qui faisait la file devant la salle des Docks Océane, au Havre, en début d'aprem au moment où je suis arrivée sur place. D'ailleurs, cela paraissait encore plus étonnant, dans la mesure où il faisait un froid de canard ! Mais rien n'arrête les fans d'INDO, pardon, les Indofans. Aussi cools que sont les membres du groupe et du crew, ils ont mis en jeu un tirage au sort permettant à deux personnes de les rencontrer. Malheureusement, je n'ai pas gagné, mais tant mieux pour les gagnantes. Attendre, toujours attendre, le groupe se fait vraiment désirer ! Vers les 18h45, les portes se sont enfin ouvertes. Il était temps ! Les gens se bousculaient pour être les mieux placés, et la salle n'en finissait pas de se remplir.

Le premier groupe est entré sur scène. Il ne s'agissait pas encore d'INDO mais des KLINK CLOCK, la première partie. Ce groupe ou plutôt ce duo devrais-je dire, est composé uniquement d'un homme au chant et à la guitare et d'une femme, au chant et à la percu. Et ce fut unique en leur genre ! Non seulement ils n'étaient que deux, mais en plus ils faisaient autant de bruit que s'ils étaient cinq ! Loin d'être intimidés et destabilisés par la foule, ils ont su produire une performance remarquable. Alors d'un côté ce fut une découverte car nulle ne connaissait ce groupe (à part leurs proches bien entendu), mais également une claque, car nous étions loin de nous imaginer qu'ils pourraient nous scotcher autant. Etait-ce parce que c'était l'anniversaire du jeune homme, qu'il était parfaitement au taquet ? Etait-ce parce que c'est son tempérament, à la nana, d'être aussi déjantée mais fabuleuse ? On aurait vraiment cru à une reformation des Rita Mitsouko version moderne. Réellement, malgré qu'ils ne soient que deux, leurs compos envoient du lourd. En plus ils sont très, mais alors très, originaux. Ils peuvent remercier INDO de leur avoir permis de les révéler davantage. Cela ne m'étonnerait même pas qu'on les entende un peu plus dans les mois à venir...



20h45, le grand rideau blanc (enfin drap blanc, pour le coup) qui a été installé durant l'entracte, est tombé. Les Indos sont arrivés sur scène. La première des choses à constater une fois le rideau baissé, est le décor, peu habituel. Il s'agit d'une nouvelle tournée : Le Black City Tour. C'est ainsi qu'on a pu découvrir le nouveau décor, totalement urbain. Je m'explique. Durant les premières chansons, l'écran géant à l'arrière faisait défiler des images et mini clips urbains. De plus, sur l'avant de la scène était disposé des rails, qui pouvaient rappeler les nombreux voyages sur la route qu'a fait le groupe, pour composer et produire son nouvel opus. Autrement sur cette nouvelle tournée, nous avons été témoins de nouveautés, à savoir un lâcher de confettis dans le public, des artifices dans le fond de la scène, et même un final avec des ballons géants fluorescents qui se balançaient au-dessus de nos têtes. Auraient-ils mis le paquet ? Le chanteur Nicola Sirkis était particulièrement en forme. Ce fut d'ailleurs la première fois que je le voyais dans cet état, quel plaisir. Même le batteur, le claviériste et le bassiste avaient la banane du début à la fin. En revanche les deux guitaristes n'étaient pas dans leur assiette, du moins ils ne l'ont pas laissé paraître, et ils restaient sur place dans leur coin sans trop bouger ni sans décrocher un sourire, ce qui ne leur ressemble vraiment pas. Etrange.



Heureusement que Nicola était là. Très proche de son public, il est même allé à un moment dans les gradins et a fait un tour au fond de la fosse. Quelle générosité, et surtout quelle joie pour les fans du fond de la salle. Et pour ne pas faire les choses à moitié dans les règles de la galanterie, il a même tourné le ventilo qui était à sa disposition vers le public qui crevait de chaud, merci ! Nico, il aime son public. Il lui a même dit "Putain de public, putain de Havre, putain d'accueil", rien que ça ! Pourtant, moi qui ne suis pas du tout Normande, je n'ai pas forcément approuvé ce public. J'ai trouvé les gens égoïstes, insupportables et arrogants. Sauf exceptions bien sûr. N'oublions pas non plus les ingés son et light, surtout light, qui ont fait du bon boulot. Je dis surtout light car certains jeux de lumière étaient magnifiques. Autre bon point à retenir, c'était la setlist. Il y a eu des nouvelles chansons issues du dernier album, des classiques comme par exemple "L'Aventurier" ou "3 Nuits Par Semaine" mais surtout, ils ont interprété des anciennes, qu'ils n'ont vraiment pas l'habitude de jouer sur scène, et ça, ce fut une agréable surprise. Quel bonheur musical ! C'est ainsi qu'on a pu apprécier ce concert fort sympathique et mémorable, qui a duré 2h et 3h au total, le tout dans une ambiance plus qu'appréciable.

Setlist : "Black Ouverture" / "Black City Parade" / "Traffic Girl" / "Belfast" / "Punishment Park" / "La Nuit Des Fées" / "Memoria" / "Little Dolls" / "Wuppertal" / "J'ai Demandé A La Lune" / "Tes Yeux Noirs" / "College Boy" / "Alice & June" / "Trashmen" / "Canary Bay" / "Des Fleurs Pour Salinger" / "Paradize" / "Playboy" / "3ème Sexe" / "Nous Demain" / "Marilyn" / "3 Nuits Par Semaine" / "L'Aventurier" / "Europane Ou Le Dernier Bal".

Photos tirées de :
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