La review

HERESIC SYNOPSIS + RAVE AGE + EVILNESS
Le Saint Des Seins - Toulouse (31)
27/11/2010


Review rédigée par JU


Samedi soir 27 Novembre 2010 version metal au Saint des Seins. Du death et du thrash y sont servis. Au menu, EVILNESS en entrée, RAVE AGE en plat de résistance et HERESIC SYNOPSIS pour le dessert. Plutôt alléchant le menu de Snakebite Productions pour 3 € seulement.



Commençons par EVILNESS. Et bien que dire sur eux, ça c’est du death metal qui en met plein la tête. Les compostions ultra-pêchues et le chant rauque du chanteur balancent dans le public toutes leurs forces saturées sans aucune retenue. Le groupe se lâche bien sur scène en face d’un public bougeant moyennement mais plutôt réceptif aux riffs lourds et imposant du groupe. Mention spéciale au batteur puisque c’était son anniversaire ce jour-là où la chanson "Happy Birthday" fût reprise par le chanteur et le public. Environ 40 minutes de live d’EVILNESS ont pu convaincre les métalleux présents ce soir-là de les suivre de près pour leurs prochaines prestations.



Après le death, le thrash. Alors si vous êtes fan de Loudblast et que vous cherchez des sensations fortes, le groupe RAVE AGE aura de quoi vous satisfaire. Niveau appréciation et ambiance concernant le groupe et le public, je ne vais pas me répéter mais ce sont les mêmes que lors de la prestation du premier groupe (l’anniversaire du batteur en moins et solos de guitares en plus). On sentait bien le plaisir de jouer et le savoir faire d’un thrash metal crachant les tripes au Saint des Seins ce soir-là. En bref, encore une bonne baffe et encore un groupe noté dans mon répertoire pour leurs prochains concerts dans le coin.



Dernier groupe de la soirée : HERESIC SYNOPSIS. Avec leur côté death au chant et les guitares beaucoup plus lourdes que les groupes précédents, HERESIC SYNOPSIS ne travaillait pas que sur la rapidité mais sur des moments plus lents tout en restant très saturés. Même si le groupe était bien à fond sur scène, je n’ai pas réussi à accrocher leur style. Ce qui n’était pas le cas d’une partie du public qui partait dans une salve de pogos histoire de manifester plus de présence. Mais finalement, il n’y a pas à se plaindre de cette soirée qui prouve que le metal n’est pas l’affaire de quelques personnes et d’un ou deux groupes à Toulouse. Pourvu que ça continue, nous en avons besoin pour occuper nos week-ends.