La review

HAUNTING THE CHAPEL
Dagoba + Bukowski + My Only Scenery + Averysadstory
Les Trinitaires - Metz (57)
25/01/2014


Review rédigée par Cédric


Même endroit le jour suivant ! La petite foule devant la salle est déjà plus fournie que la veille, puisque ce soir c’est complet. 19h, les portes s'ouvrent à nouveau au son de DJ Platoon et son mix dans lequel je distingue entre autres, du Marylin Manson, du System O A Down, etc...
Je suis d'ailleurs en terrain plus connu qu'hier puisque sur les quatres groupes de ce soir, j'en connais déjà trois : AVERYSADSTORY, que j'ai eu l'occasion de voir au Molodoï, en compagnie de Boar (groupe de stoner strasbourgeois dont certains membres officient dans S-Core), BUKOWSKI dont je suis friand et que je n'avais pas revu depuis leur première partie de Lofofora à la Laiterie et bien évidemment DAGOBA, que je dois voir pour la sixième fois avec toujours autant de plaisir. MY ONLY SCENERY sera ma nouveauté de la soirée !



Premiers à passer, les locaux de AAVERYSADSTORY, du stoner ma foi bien mené, j'avais bien accroché la fois précédente, cette nouvelle date confirme mon impression. Les rythmes rock assaisonnés de riffs lourds au possible nous en mettent plein les oreilles dès les remières scondes. La diversité des compos ne laisse pas de place à la lassitude, risque élevé dans ce style de musique aux rythmes lents un peu trop longtemps (le piège du débutant dirons-nous). Ce premier set à visiblement mis tout le monde d'accord, moi y compris et ma foi, je me laisserai tenter à l’occasion pour retourner les voir.

Setlist : "My Playground", "Tools Of Death", "Shot The Birds", "The Last Leaf", "Heavy Bridge".



La transition est rapide et voilà qu'arrive le groupe MY ONLY SCENERY. On a affaire là à un mix de stoner pour les phases planantes et d'un vocal qui m'a rappelé un Kurt Cobain bien enrhumé car plus grave (lors de certains passages). L'ensemble est toutefois plus lent que leur prédécesseur mais la présence sur scène du quatuor est là. L’ambiance est un peu redescendue, le public n'est pas chaud bouillant mais pas inintéressé non plus. Pour ma part ça m'a plu.



En petit quart d'heure à attendre et regarder les techniciens installer le matos de BUKOWSKI et c'est parti pour un show comme je les aime ! Les frères Dottel ne tiennent pas en place comme d'habitude et des le premier morceau, "Downtown Revenge", Julien le bassiste est monté sur ressorts. Les titres joués reprennent essentiellement les deux derniers albums, dont l'incontournable, pour moi, "The Midnight Son". Côté salle, le public se chauffe de plus en plus et visiblement, l'assistance se partage moitié moitié entre fans de BUKO et fans de DAGOBA, les deux se mêlant dans une excellente humeur. Scéniquement je l'ai dit et je n'en suis pas étonné, les BUKO sont furieux et envoient comme personne ne l’a fait depuis le début du fest ! Le set se finira sur un slam sauvage de Julien, suivi de Fred sur les épaules d'un spectateur à la carrure imposante le tout accompagné d'un wall of death pour lequel le public ne se fera pas prier. Conclusion : putain, encore !

Setlist : Intro, "Downtown Revenge", "My Name Is Kozanowski", "Hardtimes", "Fever", "Pillbox", "The Midnight Son", "Hazardous Creatures", "Brothers Forever", "Keep Your Head On", "Mysantropia", "Car Crasher".



Voilà, on y est, les Marseillais arrivent un par un comme à accoutumée, d'abord Franky, Werther, Z puis Shawter, qui embraye sans attendre sur un "I Reptile" de derrière les fagots. L'enchainement sur "The Man You're Not" est immédiat et enfonce le clou à grand coups de double grosse caisse ! Franky est en forme et blaste comme un dératé. Dommage qu'il soit si haut perché et peu éclairé sur son estrade... pas bien grave. Le public est cuit à point, ça sointe la sueur sur les murs et il fait quarante douze mille degrés là-dedans ! La setlist fait forcément la part au dernier rejeton, "Post Mortem Nihil Est" mais "Poseidon", que j'aime beaucoup, est bien représenté. Le groupe nous fera la primeur d'une première interprétation en live du titre "Yes We Die", on est gâtés ! La fin approche, l'intro de "The Things Within" se fait entendre et le public reprend le refrain en choeur. Un dernier rappel et un circle pit autour de la console sur le titre "The White Guy". Et ça y est, c'est fini !

Setlist : "I Reptile", "The Man You’re Not", "The Nightfall and All Its Mistakes", "Black Smokers (752° Fahrenheit)", "When Winter...", "The Great Wonder", "Fall Of Men", "Degree Zero", "It’s All About Time", "Yes We Die", "Kiss me Kraken".
Rappel : "Maniak", "The Things Within", "The White Guy".

En conclusion, cette soirée fut pour moi la plus intense des deux, pas question ici de comparer les groupes, mais plutôt en terme d'affectif, DAGOBA et BUKOWSKI sont deux groupes que j'apprécie beaucoup. Dans l'ensemble, je ne peux que saluer la bonne organisation de ce fest, qui n'en est qu'a sa seconde édition. L'equipe de Damage Done Prod a parfaitement fait le taf, avec une soirée sold out et l'autre presque pleine à vingt places près. A présent, je suis curieux de voir ce qui nous est réservé pour l'an prochain, ainsi que les autres dates en cours d'année.



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