GOJIRA… Un nom qui en fait rêver plus d'un. C'est ce soir au Splendid, à Lille, que la bande des frères Duplantier prendra d'assaut la salle, après un show remontant à il y a 3 ans en compagnie de Headcharger. Après moult spéculations et des bruits de couloir, aucune première partie ce soir, nous aurons donc droit à un show 100% taillé avec GOJIRA. Date, qui, soit dit-en passant, était déjà complète depuis un certain temps.

Une fois arrivé au Splendid et après une certaine attente, les portes s'ouvrent, le pass photo en poche pour les deuxième, troisième et quatrième chansons (ah bon ?), on se prépare et après une playlist de fond assez sympa, ils sont là, ils arrivent avec ces cris marins si spécifiques. "Ocean Planet" ouvre le bal avec un public qui les acclame et avec une ovation digne du groupe, et ce soir, c'est une setlist bien personnelle à laquelle aura droit, "From Mars To Sirius" étant l'album le plus représenté. A peine "Love" terminé, l'outro de "Remembrance" se lance… et enchaîne avec un "Art Of Dying" explosif. La foule est carrément compacte, Jean-Michel et Christian courent à droite, à gauche, c'est un groupe en grande forme qui joue devant nous ce soir.

Après "Toxic Garbage Island", Joe nous sort son premier speech de la soirée, comme quoi il était dommage qu'il n'y ait pas eu de groupe en première partie (et que donc, ils ont assuré la première partie, le tout avec humour.) etqu'il faut se bouger le cul pour voir les groupes locaux. Après quoi c'est "World To Come" qui arrive avec son intro planante, c'est un gros moment de flottement et d'émotion qui nous prend aux tripes pendant près de 7 minutes. Mais ce sera sans compter la suite avec l’enchaînement "Flying Whales" (avec son intro !) - "Wisdom Comes" - "Oroborus" avec un public furieux, et un Mario Duplantier qui descendra de ses fûts pour encourager le public à faire un maximum de bordel à grands coups de circle pit. Ah, et évidemment, on a eu droit à l'habituel solo de batterie de Mario. Finalement, leur set se conclura sur "Where Dragons Dwell", une tonne de remerciements, et Joe fera monter un gars sur scène car il s'était marié, moment d'émotion pour lui avouant son amour à sa belle… C'est beau le metal avec GOJIRA.

Setlist  : "Ocean Planet", "The Axe", "The Heaviest Matter Of The Universe", "Backbone"-outro "Remembrance", "The Art Of Dying", solo marsouin, "Toxic Garbage Island", "World To Come", "Flying Whales", "Wisdom Comes", "Oroborus", "Vacuity", "L'Enfant Sauvage", "Where Dragons Dwell".

Ce soir, les murs du Splendid ont résonné très, très fort. Sous une chaleur plus qu'écrasante comme il y a trois ans ainsi qu'avec une ambiance de folie, GOJIRA nous montrr que son existence sur la scène française n'est pas due au hasard, tant au niveau musical qu'au niveau humain et que son passage dans le Nord n'était pas dû au hasard, car comme Joseph l'a dit lui-même : "Lille, c'est un peu comme notre deuxième maison".