La review

GOJIRA + NEPHALOKIA
Rio Grande - Montauban (82)
15/07/2010


Review rédigée par Marion et JU



Pour la venue du meilleur du metal Français, c’est le groupe Toulousain NEPHALOKIA qui chauffe la salle Montalbanaise du Rio Grande. Le gros metal local fait trembler les murs devant une fosse bien remplie qui semble adhérer au son ultra-lourd du groupe. On admire particulièrement le jeu basse / batterie qui donne une rythmique très bien ficelée pour des morceaux qui dépotent pas mal. Quant au jeu scénique, il semble peut-être un poil surfait, mais, globalement, la qualité du groupe est indéniable. Et puis, comme à chaque live NEPHALOKIA s’améliore, on peut attendre la suite avec impatience !



Comme l’annonçait l’évènement Facebook, c’est au tour du monstre du metal Français de s’emparer de la scène. Et, pour satisfaire les fans de la première heure, GOJIRA commence sur "Lizard Skin" suivi de "Clone", deux morceaux pas tout jeunes mais toujours excellents. "Backbone" et "Indians" suivent alors que "The Way Of All Flesh" arrive avec "A Sight To Behold" et "The Art Of Dying", tous ces morceaux poutrant plus les uns que les autres, comme le prouvent les nombreux mouvements de foule et les gouttes de sueur qui viennent directement de Joe (pour atterrir sur ma tronche, au premier rang, ce qui est très rock’n’roll !). Mario nous honore ensuite d’un solo très sympa de 3 minutes et quelques, avant que le set ne reprenne. Le Rio Grande est chaud bouillant, si bien que Joe se voit obligé de papoter un peu entre deux morceaux, histoire de respirer un peu. "From Mars To Sirius" est remis au goût du jour ("Flying Whales", "World To Come"…) avant qu’un "Vacuity", tout en lourdeur et en pogo, ne sonne la sortie des musiciens, qui s’empressent de revenir pour jouer la dernière : "Oroborus", sur laquelle le public se déchaîne plus que jamais. Et malgré la présence de "Where Dragons Dwell" sur la set list, en dernière position, celle-ci ne sera pas jouée (faute à la chaleur étouffante ?). Quoiqu’il en soit, GOJIRA aura montré ce que sait faire la crême des métalleux Français, et même si le son de la voix était quasi-inexistant (très regrettable !), les musiciens complètement débridés se sont donnés plus qu’à fond. C’est ce qu’on appelle tout simplement une excellente soirée metal.



Le chant de Joe (inaudible au premier rang en effet) se répandait dans la salle d'une façon imposante s'unissant avec la force de Mario, Christian et Jean-Michel pour nous faire vibrer. GOJIRA ne représente pas des artistes mais la symbiose d'un groupe de metal Français qui continue à arpenter aussi bien les petites salles que les grands festivals. Et pour ceux qui souhaitent éliminer les litres d'eau superflus dans le corps humain pour les compenser par toute autre boisson naturelle composée d'eau et de céréales, alors GOJIRA et la salle Rio Grande vous y aideront et le tout sans effort (je pense que la climatisation ne fonctionnait pas ce jour-là).



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