La review

FEAR FACTORY + SCARSIGN
Substage - Karlsruhe (Allemagne)
16/07/2015


Review rédigée par Cédric


Ah, Karlsruhe... ton autoroute, tes bouchons et surtout ta salle de concert, ma favorite : le Substage ! Comme je suis toujours satisfait d'y mettre les pieds, je suis déjà de bonne humeur pour le concert d'un des groupes phares de du metal indus... FEAR FACTORY bien sûr !



Initialement, c'était les dames (et messieurs aussi) de Butcher Babies qui étaient programmés en ouverture. Ces derniers ayant pour d'obscures raisons décidé d'annuler leur tournée européenne (après un passage remarqué au Hellfest), c'est un groupe élu par un vote Facebook qui assure l'intérim. Que dire de ce groupe, SCARSIGN, que je ne connais pas ? Le peu que j'ai entendu sur YouTube a l'air pas mal... Voyons donc ça ! Eh bien objectivement, la place n'est pas usurpée. On a droit à un set de “groove metal” comme ils le disent eux-mêmes. En effet, sur le titre "24/7" notamment (celui en écoute sur leur site), j’ai pu distinguer un petit air de "Attitude" de Sepultura. En live, ça tape fort dans les graves et la voix me rappelle volontiers un Shawter, sans l'accent qui chante… Du côté des instruments, c'est raccord, pas de pains à noter et aucun n'est étouffé par ses comparses. Une première partie énergique que je suis ravi de découvrir. Sous de chaleureux applaudissements, ils quittent les lieux alors que j’aurais bien aimé en entendre davantage...

Setlist : Intro, "Deadend", "Shiver", "Avoid Me", "Viva", "24/7".



C'est maintenant le tour de l'homme... le monument... Dino Cazares, et sa clique, d'entrer en scène. La dernière fois que je les ai vus en live, c'était fin 2012 à la sortie de l'album "The Industrialist". Ce soir c'est promo pour le nouvel opus, "Genexus", dont la sortie est prévue pour début Août. Bon alors disons-le de suite, Burton C. Bell n'a jamais été un grand vocaliste en live et ça se vérifie encore une fois, notamment sur "Powershifter" ou Demanufacture où il aura bien de la peine à monter dans les aigus (ou du moins, les chants clairs..). Côté growl, c'est plutôt Cazares qui envoie, à tel point que je l'entends brailler dans son micro depuis le pit malgré les enceintes qui crachent à proximité. Côté "Genexus", le titre "Protomech" me semble riche en samples de voix... Assisté de Tony Campos, ex-Soulfly, les musiciens envoient du lourd, le contraire m'aurait sacrément déçu ! J'imagine que le peu de titres (seulement trois) de l'album "Demanufacture" est volontaire puisque le groupe reviendra en fin d'année dans la région pour fêter les vingt ans de ladite galette... mais ça, c'est pour plus tard. Là, tout de suite, ça envoie de la huit cordes avec le soutien de Mike Heller . Dommage que ce dernier soit relégué au fond de la scène et noyé sous une épaisse fumée. La setlist n'est pas tellement longue mais suffisante pour ce set toutefois énergique avec notamment "Archetype" ou "Replica", les petits écueils vocaux vus plus haut sont déjà oubliés. Vivement la fin d'année pour retourner les voir, à la Laiterie de Strasbourg cette fois.

Setlist (* titres tirés de l’album "Genexus") : "Shock", "Edgecrusher", "Smasher/Devourer", "Powershifter", "Linchpin", "Damaged", "Protomech" *, "Soul Hacker" *, "What Will Become", "Archetype", "Martyr", "Scapegoat", "Demanufacture", "Zero Signal", "Replica".

Pour conclure, ce fut un bon concert. Avec une orga et un staff toujours aussi aimable, cette salle sait fidéliser sa clientèle. Les deux groupes ont quant à eux été très bons, vivement la prochaine fois !



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