La review

EYEHATEGOD + DOPETHRONE
Le Molodoï - Strasbourg (67)
23/04/2015


Review rédigée par Z4ck


A l’occasion du Chuul Fest le 23 Avril dernier, une lourde programmation était annoncée sous le signe du sludge avec les darons du genre, EYEHATEGOD, accompagnés des Canadiens de DOPETHRONE et des Suisses de Glorious Home. Tout ça dans une salle des plus mythiques de Strasbourg, le bien connu Molodoï, bien que ce ne soit pas une salle réputée pour sa qualité en termes de lumière (les photographes sauront de quoi je parle), au niveau du son c’est souvent mitigé ; soit ça passe soit ça casse… voyant la prog ce soir-là, je m’attendais au pire, mais au final, grande surprise. J’y reviendrai dans quelques lignes.

Etant arrivé sur les lieux un peu tard, je n’ai pas pu voir Glorious Home, les retours dont on m’a fait part lors de mon arrivée avaient tout l’air d’être positifs mais je ne pourrai en dire plus…



Bref, à mon entrée dans la salle, les Canadiens de DOPETHRONE venaient tout juste de monter sur scène, pas de doute ce soir au Molodoï, on est venu bouffer du riff lourd et gras. La salle est bien remplie, pour un jeudi soir je suis surpris de voir autant de monde, mais tant mieux ! Les trois gaillards de DOPETHRONE enchaînent leurs titres et c’est plutôt bien géré, bien entendu la basse est au cœur de tout, et comme je disais plus haut, le son est bon, ce qui laissera profiter un maximum de la qualité du jeu du groupe qui envoie des compos autant propres que volontairement déstructurées. La batterie frappe fort, le guitariste / chanteur est charismatique, l’ambiance est bonne et le public est chaud… Une formule efficace qui prépare tout doucement l’entrée de EYEHATEGOD.



Le temps d’un changement de backline, la suite ne tarde pas, EYEHATEGOD prend possession de la scène… Bizarrement, les lumières sont plus abordables photographiquement, et au niveau du son rien n’a changé ! Bref, tout est bon.
Sur scène, on voit que les musiciens ont de la bouteille, ça joue bien. Mike Williams, derrière le micro, ou plutôt accroché à son micro, aussi charismatique que ce à quoi je m'attendais, envoie tout ce qu’il peut et ça le fait ! De son côté, Jimmy Bower occupe la scène avec brio, enchaîne les riffs lourds aussi bien que les clopes. D’ailleurs, je suis ravi de l’avoir enfin vu sur scène avec une guitare et non derrière une batterie… EYEHATEGOD restera un peu plus d’une heure sur scène, nous offrant tout ce que nous étions venus chercher ce soir-là, du gros son ! Le groupe nous aura fait voyager autour de sa discographie nous laissant aussi profiter de son dernier opus éponyme fidèle au genre ! En gros, ce soir-là au Molodoï, l’ambiance était là, le public aussi, et nous en avons pris plein les cages à miel.