La review

EPICA + PALE OBESSION
Den Atelier - Luxembourg
16/01/2010


Review rédigée par Gloomy


Pour mon premier concert de l’année 2010, il aurait été difficile de me combler d’avantage qu’en m’offrant l’occasion d’assister au concert qu’EPICA donnait à l’Atelier, au Luxembourg, en ce 16 Janvier dernier. Etant une grande fan des Néerlandais depuis leur premier opus, et n’ayant plus eu l’occasion de les voir sur scène depuis fin 2007, il me tardait de voir ce que le groupe allait proposer. Sans oublier l’impatience que j’avais d’entendre des titres de leur dernière –et excellente !- sortie en date, "Design Your Universe", en live ! Bref, une absence de ma part ce soir-là m’aurait parue tout à fait inconcevable !



Dés 20h, les Luxembourgeois de PALE OBESSION, à qui revenait l’occasion d’ouvrir pour EPICA sur cette date, entrent en scène, tout en sobriété. Le groupe m’étant alors encore inconnu, c’est en cette demi-heure de set que j’ai découvert leur musique : un metal au côté rock très accentué, à l’image de ce qu’HIM propose (HIM, que PALE OBESSION revendique comme étant une de leur grande influence, d’ailleurs. Ce qui ne surprendra personne, tant la ressemblance est parfois frappante). J’ai eu tort de ne pas m’attendre à grand-chose venant de ce groupe : sans être au summum de l’originalité, on constate immédiatement que les six musiciens sont suffisamment maîtres de leurs connaissances pour être capables de faire passer au public un agréable moment. Dommage tout de même que Joe, chanteur de la formation, ne se soit séparé de son support paroles sur aucuns morceaux ! Ce bémol mis de côté, il n’y a trop rien à reprocher à PALE OBESSION : l’enthousiasme (communicatif, s’il-vous-plaît !) était de mise, et la technique au point ! Une bonne surprise !



Après une courte pause, les lumières s’éteignent à nouveau alors que "Samadhi", intro du dernier album, résonne dans la salle, logiquement suivi de "Resign To Surrender". Ce sont des musiciens au meilleur de leur forme que nous avons vus arriver, immédiatement rejoints par une Simone resplendissante, et très, très, très en voix !!! EPICA est un groupe de scène, assertion répétée et maintes fois confirmée. Pourtant, c’est un groupe plus vivant, plus dynamique, plus enthousiaste que jamais qui s’est présenté à nous ce soir ! Parce que s’il y avait un point qui leur faisait malheureusement souvent défaut, c’était la spontanéité. Tout le contraire de cette prestation ! Je dois avouer que je n’avais encore jamais vu les différents membres du groupe aussi complices et soudés ! Et je ne les avais non plus encore jamais vus aussi à l’écoute de son public, à l’image d’une Simone, décidément surprenante à tout point de vue ! "Sensorium", "Unleashed" (le fameux dernier single en date), "Martyr Of The Free Words", "Mother Of Light"



Les titres s’enchaînent, au plus grand bonheur du public, avant un interlude musical étonnant qui n’était autre que "La Marche Impériale", tirée de Star Wars. La magnifique ballade "Tides Of Time", tirée de "Design Your Universe", a succédé, avec Simone demandant au public de chanter avec elle si "nos gorges le permettaient toujours". Mais comment serait-il envisageable un seul instant de suivre les envolées lyriques emplies d’émotion qui ont procuré à tout le monde tant de frissons de plaisir ? Nous le savions : la jolie rousse a une fois de plus accompli des progrès spectaculaires. Mais en entendre la preuve formelle n’a malgré tout pas manqué de couper le souffle ! Après un "Design Your Universe" à la présence surprenante sur la set-list (mais néanmoins amplement méritée), EPICA nous revient pour un rappel de trois morceaux qui finira de séduire les derniers réfractaires (y en avait-il encore, seulement ?). Comme d’habitude, c’est le très épique "Consign To Oblivion" qui clôture définitivement le set… trop court ! Non pas dû au temps de jeu, très honorable, mais plutôt au besoin d’en redemander, encore et encore ! C’est unanimement que nous pourrions dire sans nous tromper qu’EPICA a impressionné –épaté, même ! Autant son public d’’habitués’ que les nouveaux fans : les étoiles qui brillaient dans les regards ne trompaient pas ! Qu’est-ce qu’on fait alors, après un tel concert ? On décompte les jours avant le prochain, oui !