C'est avec une demi-heure de retard que NO WAKE fait son entrée, face à une salle déjà pleine à craquer. Connaissant du MySpace, je m'attendais à un son plus rock que metal, un peu trop calme à mon goût. Pourtant, en live, après une intro très jolie, portée entre autre par le violon électrique de Sally, c'est du son puissant que dégage NO WAKE. Des compos plutôt bien maîtrisées en général, malgré quelques erreurs, que l’on pardonne car le groupe est assez jeune, et quand on voit ce qu'ils donnent sur scène, on oublie vite les fausses notes ! Une batterie percutante, une basse bien présente, une guitare unique qui arrive à bien allier rythmique et mélodie, et puis une voix claire au timbre plaisant, une petite chanteuse charismatique qui sait tout aussi bien gueuler... NO WAKE ça envoie quoi ! Sally remonte sur scène pour de nouveaux accords au violon, qui se mêlent parfaitement au reste des instruments jusqu’à ce qu’une corde rebelle l'empêche d'exécuter le tout correctement. Mais qu’importe, le public est en majorité conquis, et NO WAKE doit revenir sur scène pour un rappel très demandé par le public.

NEPHALOKIA se met en place, ça prend un peu de temps à chaque fois… puisque les 3 batteurs de la soirée jouent sur 3 batteries différentes. Aux premiers accords, on comprend vite que NEPHALOKIA a beaucoup de potes dans la salle, public très chaud qui se déchaîne sur les compos, au son metal bien lourd. On sent un gros travail derrière chaque compos, toutes très bien maîtrisées. Ca fait un bout de temps que ces jeunes jouent ensemble, et ça se sent. Ils ont à peine 20 ans, mais déjà des compos puissantes aux mélodies accrocheuses. On remarque aussi l’aisance des musiciens sur scène, ça bouge pas mal, ça se déchaîne, et le chanteur sait communiquer avec le public. Coup de cœur particulier pour la batterie, très technique, et pour la voix d’Arnaud, criée avec un timbre assez particulier, vraiment agréable ! C’est devant les pogos d’un public conquis que NEPHALOKIA achève son set d’environ 40 minutes.

Place à DWAIL, que je voyais pour la… huitème fois ! (Quand on aime on ne compte pas !). Changement de batterie encore une fois, puis les musiciens qui ont fait la première partie de Gojra à Toulouse il y a deux semaines démarrent avec "The Doll", toujours efficace en début de set ! Comme à son habitude, DWAIL déverse ses compos très techniques les yeux fermés, et surtout les cheveux tournoyants. Ca fait maintenant plusieurs années qu’ils parcourent les scènes de Midi-Pyrénées, et leur public Toulousain répond toujours présent, prêt pour le headbanging sur des chansons aux riffs accrocheurs telles que "Bad Trip", "Smoke And Steel", ou encore sur l’intro enivrante de "Mr Mayers". DWAIL déchire et s’éclate sur scène, autant que le public qui en redemande, après l’impressionnante "Death Row" qui marque la fin prévue du set. Le rappel se fait insistant, et après avoir vérifié avec l’organisation qu’une petite dernière est faisable, malgré le retard pris au cours de la soirée, DWAIL répond au public en envoyant une dernière compo qui met tout le monde K.O… Surtout ceux dans les pogos ! DWAIL rocks !

Une excellente soirée (agitée certes, mais très bonne) qui m’aura fait découvrir deux bons groupes que je voyais pour la première fois en live !