La review

DREAM THEATER + PERIPHERY
Le Zénith - Paris
03/02/2012


Review rédigée par Byclown


Il aura fallu patienter dans le froid un petit moment et ce malgré le "VIP accès" pour pénétrer dans notre cher Zénith de Paris afin de voir une affiche 100% metal progressif Américain : les géants de DREAM THEATER et PERIPHERY pour leur ouvrir la marche. Bien évidemment ce concert est à guichet fermé (le contraire serait décevant…) et c’est à grand-peine que j’arrive dans le pit photo.



Commençons tout d’abord par les "petits gars" de Periphery (voir interview faite ce jour par moi-même votre serviteur pour plus d’infos sur ce groupe) qui nous viennent tout droit de Washington DC pour nous faire saigner les oreilles de leur metal extrême progressif. Ce combo qui s’insère dans la lignée actuelle des Animals As Leaders, Haunted Shores ou encore Veil Of Maya (des groupes récents mêlant metal progressif et math metal) offre au public, en majorité pas forcement renseigné sur lui, un mélange plutôt réussi de DREAM THEATER et de Meshuggah, avec un léger accent post core à en écouter certains passages et surtout la voix du chanteur. La particularité du combo réside dans la présence de 3 guitaristes ce qui rend les compos, déjà complexes, vraiment intéressantes mais malheureusement parfois mal desservies par un son un peu brouillon. Un groupe à suivre, en concert et surtout par Internet, car il est clair que vu la dose de talent déployée, on risque de les revoir en premières parties de groupes du même calibre (les "progfest" et autres). Les Américains nous gratifient d’une courte setlist qui comprend leurs hits tels "Jetpacks Was Yes" ou encore "Icarus Live !". Une bonne petite heure de préparation auditive qui n’a pas à rougir devant les stars de la soirée, les monstres de DREAM THEATER !

Setlist : "New Groove", "Letter Experiement", "Jetpacks Was Yes", "Buttersnips", "Icarus Lives!", "Racecar".



Apres une pause bien méritée et un changement de plateau qui laisse entrevoir une scène bien soft, il est plus que l’heure d’écouter nos amis de DREAM THEATER pour se prendre une grosse baffe auditive ! Le show est clairement axé autour du dernier opus "A Dramatic Turn Of Events" avec pas moins de 5 chansons dont "Bridges In The Sky" qui ouvre dignement le premier set. S‘ensuit alors le cultissime "6:00" accueilli dès les premiers notes par un tonnerre d’applaudissements pour être suivi par "Build Me Up, Break Me Down" issue elle aussi du dernier album et reprise en chœur par le public déjà chauffé à blanc. Ce premier set laisse la part belle à Mike Mangini, le nouveau batteur, présenté par James Labrie et ovationné comme il se doit par un Zénith au grand complet. Un petit entre-set acoustique a même été prévu pour nos amies mélomanes, comprenant "The Silent Man" et "Beneath The Surface" ; là encore un placement habile pour joindre les vieux tubes et les nouveaux morceaux. Suite à cet interlude, retour dans le bois dur avec le deuxième set introduit par "On The Back Of Angels", l’un des titres phares du dernier album. La rigueur et le professionnalisme du groupe ne sont plus à prouver depuis fort longtemps et c’est un show excessivement impeccable qui nous est servi, de la première à la dernière note. Histoire tout de même de mettre un mini bémol à ce concert : la petite perte de voix de James Labrie sur le rappel "Pull Me Under" mais après 2h20 de concert parfait, avec une voix aussi haute, peut on vraiment lui en vouloir…
C’est de loin l’un des concerts les plus carrés et rodés que j’ai pu voir, à mettre au panthéon avec des shows de Iron Maiden, Gojira et tant d’autres groupes qui ont donné leurs lettres de noblesse aux lives !

Setlist : "Bridges In The Sky""6:00", "Build Me Up, Break Me Down", "Surrounded", "The Root Of All Evil", "A Fortune In Lies", "Outcry", "The Silent Man", "Beneath The Surface", "On The Back Of Angels", "War Inside My Head", "The Test That Stumped Them All""The Spirit Carries On", "Breaking All Illusions".

Photos tirées de : www.byclown.com