La review

DELAIN + EVERGREY + KOBRA AND THE LOTUS
Le Metronum - Toulouse (31)
03/11/2016


Review rédigée par JU


Deuxième concert de la semaine, toujours metal, toujours sur Toulouse et toujours au Metronum. Mais pas avec les mêmes groupes, Ne Obliviscaris et Enslaved se produisant à Rennes ce même soir, cette fois-ci, nous aurons droit aux prestations des groupes KOBRA AND THE LOTUS (pas du tout attendu), EVERGREY (moyennement attendu) et DELAIN (très attendu).



Composé de cinq membres, le groupe canadien KOBRA AND THE LOTUS (KATL) joue dans un registre power heavy gentillet (oui, c'est important de le préciser). En effet, le style dans lequel joue KATL ne casse pas les règles du genre et le groupe n'est pas connu pour faire dans l'innovation. De plus, la chanteuse-compositrice en mode "Barbie discothèque" n'était pas vraiment convaincante avec son chant et ses intonations qui prêtaient à sourire. Cependant, les musiciens se sont bien lâchés mais le manque de rodage en tant que groupe d'ouverture est flagrant. La prestation de KATL sera vite oubliée après celles d'EVERGREY et de DELAIN.



Avec EVERGREY, on monte très vite monter en grade avec ce metal progressif / power metal venant de Suède. Existant depuis 1993, le groupe nous a sorti cette année son nouvel album "The Storm Within" mais je connais EVERGREY seulement par l'intermédiaire de quelques clips et chansons découverts dans différents magazines spécialisés. Outre leur musique plutôt bien taillée, je n'accrochais pas au chant, alors est-ce que leur prestation va me faire changer d'avis ? La réponse est un grand oui. En live, ça déboîte comme il faut, entre les moments qui dégagent de la force et les passages mélodiques au clavier avec différents sonorités dont certaines affichent un côté hard FM. Quant au chant, je n'ai pas du tout été choqué, il passe très bien en live, sans oublier une bonne communication entre le groupe et le public. Le tout avec un petit solo de gratte, ça fait toujours du bien aux oreilles. Au final, EVERGREY a assuré une bonne prestation et on comprend pourquoi les Suédois sont actifs depuis tant d'années.

Setlist : "Passing Through", "The Fire", "Leave It Behind Us", "Black Undertow", "In Orbit", "Broken Wings", "A Touch Of Blessing", "King Of Errors".



Avant que DELAIN ne monte sur scène, je me demandais si le groupe allait vraiment assurer en tant que tête d'affiche. En effet, le groupe est tellement habitué à faire des premières parties comme celles de Within Temptation. Autre interrogation, les Néerlandais allaient-il également bien défendre leur nouvel album "Moonbathers" sorti cette année (très bon album d'ailleurs, que j'ai écouté une bonne dizaine de fois avant ce concert) ? Dès que le show commence avec l'arrivée de la belle Charlotte sur scène (je dirais même que ce soir elle était resplendissante avec son nouveau look et sa tenue ultra sexy), DELAIN met le feu ! On retrouve pas mal de pistes issues du dernier album ("Hands Of God", "Fire With Fire", "Danse macabre"...) mais aussi la chanson culte "April Rain", le tout avec une superbe qualité de son et des musiciens qui prennent vraiment leur pied. Mention spéciale à Charlotte qui sait mettre l'ambiance et communiquer avec le public, le tout avec le sourire (c'est important). Seul petit regret, je trouve qu'il manquait la chanson "Stardust" dans la setlist, dommage car c'était celle qui m'avait marqué lorsqu'ils avaient fait la première partie de Within Temptation à Toulouse en 2014. Mais ce qu'a pu démontrer DELAIN avant tout, c'est qu'ils sont désormais plus qu'à l'aise en tant que tête d'affiche et qu'ils font bien partie de la cour des grands.

Setlist : "Monarch", "Hands Of Gold", "Suckerpunch", "The Glory And The Scum", "Get the Devil Out Of Me", "Pendulum", "Army Of Dolls", "The Hurricane", "April Rain", "Here Come The Vultures", "Fire With Fire", "Danse Macabre", "Sleepwalkers Dream", "The Gathering", "Pristine".
Rappel : "Mother Machine", "Don't Let Go", "We Are the Others ".

Au final, une très bonne soirée organisée par SPM avec une salle plutôt bien remplie et deux groupes dont on se souviendra de leur passage au Metronum durant pas mal de temps.