La review

DEFTONES
Le Bikini - Ramonville (31)
11/12/2010


Review rédigée par Marion


Sortie du boulot à 20h15, j’arrive au Bikini une vingtaine de minutes plus tard et l’on m’apprend que le groupe de première partie est déjà passé. C’est donc dès 21h05 que DEFTONES commence son set ! La salle est plongée dans le noir, les cris d’impatience se transforment en cris d’excitation et le groupe arrive sur scène dans cette ambiance ultra chaude.



Ils mettent quelques secondes avant de lancer "Rocket Skates", sur lequel le public commence déjà à se déchaîner : pogos et slams dès la première chanson ! Les Californiens ont pour l’occasion amené un énorme mur de lumières qui tapissent le fond de la scène - avec entre autres un paquet de blinders très puissants - ainsi qu’une montagne d’enceintes qui jonche les côtés de la scène (en plus de l’habituelle façade du Bikini). Des surélévations sont installées sur le devant de la scène, où Chino se fait un plaisir d’aller à maintes reprises (ce qui arrange un peu tout le monde, puisque sinon, il ne serait pas toujours évident de le voir, vu le nombre de personnes qui se pressent dans la salle). La batterie, quand à elle, est décalée sur le côté droit de la scène, et on peut donc voir Abe bouger comme un dingue. Le chant n’est pas fort du tout (en tout cas, de là où j'étais, on l'entendait peu), et il y’a un peu trop d’effets sur la voix, à mon goût, mais la présence scénique de Chino fait vite oublier ces détails ! D’ailleurs, il court absolument partout - et en profite pour serrer les mains du public devant lui - et, en conséquence, sue abondamment. Le bassiste, lui-aussi, pousse la chansonnette puisqu’il fait pas mal de backing. Stephen, quant à lui, a beau être caché derrière ses cheveux (impossible de voir son visage), il semble quand même bien s’éclater (et vouloir se faire remarquer, cf sa jolie guitare jaune fluo).



Chino se met à la gratte sur plusieurs morceaux, en général les plus calmes du set. Le groupe joue quasiment tout le dernier album, "Diamond Eyes" (dans l’ordre du set : "Rocket Skates", "Diamond Eyes", "Cmnd/Ctrl", "Risk", "Beauty School", "Prince", "You’ve Seen The Butcher", "Sextape"…) ainsi que les grands classiques des anciens albums : "My Own Summer" bien sûr, "Passenger", "Change", "Back To School"… Au bout d’1h25 de set, le groupe effectue un "pseudo-rappel" : les musiciens s’en vont sauf le guitariste qui reste sur scène et joue quelques notes, doucement. Après avoir entendu le public hurler, DEFTONES revient sur scène. Chino s’est changé : il est passé d’une chemise noire à un t-shirt gris chiné (Chino / chiné…haha, humour pourri, quand tu nous tiens…). Le groupe s’arrête en plein milieu de "Root" (problème technique ou alors mise en scène ? Difficile à savoir) et semble prêt à s’en aller… cependant, quelques secondes plus tard, les voilà de retour, et chaud pour finir le morceau, sur lequel le public se déchaîne plus que jamais, et c’est sur "7 Words" que le groupe termine. Le set aura duré prés d’1h45, avec une superbe énergie tout au long de celui-ci, et un public qui repart avec des étoiles plein la tête !

Photos prises par Raphaël Roques et tirées de : www.raphaelroques.com