La review

DAGOBA + ANANTA + CHECKMATE
La Maroquinerie - Paris
27/11/2010


Review rédigée par Max


Samedi 27 Novembre 2010 ! Cette date, ça faisait bien longtemps qu’elle se faisait attendre dans mon agenda, d’une car je shoote l’un des plus gros groupes de metal Français et de plus car les potes de CHECKMATE et le groupe ANANTA sont présents à la Maroquinerie avec donc, vous l’aurez deviné, DAGOBA l’une des plus grosses pointures du metal Français !



Arrivé à 19h pétantes, je découvre une Maroquinerie bondée comme je ne l'ai jamais vue ! C’est le groupe Parisien CHECKMATE qui ouvre la soirée, impatient comme jamais. Dès la première chanson le thème de la soirée est annoncé, chaos ! Les mecs enchaînent les chansons avec une puissance incroyable et la fosse ne s’en remet toujours pas. Circle-pit, brave heart, le public est très communicatif et ça fait plaisir à voir ! Julien le chanteur nous fait part de la joie du groupe de jouer en première partie de DAGOBA et nous remercie d’être venus aussi nombreux foutre le boxon. Les morceaux s’enchaînent, et les singles aussi, "Profil Bas", "Champs Des Martyrs", "Symbiose"… Des riffs surpuissants, un chant hurlant de justesse parfaite, une batterie très propre, un son nickel (que l’on doit à Binks leur ingé son) rien à redire, c’est pro. Le set touche à sa fin, le groupe nous remercie et nous rappelle que la sortie d’un premier album est prévu pour l’automne 2011 après deux EPs sortis en 2008 et 2009.



30min de pause, et c’est reparti pour un tour, voilà les Montpelliérains d’ANANTA qui arrivent sur scène ! La première fois que j’ai l’occasion d’assister à un live du groupe ! Deux guitares 7 cordes, un claviériste, ça annonce la couleur ! Un set ultra carré et travaillé et des chansons franchement pas mal, mais peut-être un peu "banal", quoi qu’il arrive, dans la fosse c’est l’hécatombe, le public est déchaîné et le guitariste ne fait qu’envenimer en criant à pleine voix "Allez Paris !". Le chanteur met toute son énergie sur scène et se déchire les poumons à force de chanter et de foutre l’ambiance ! Ces gars là s’éclatent sur scène et le font partager à leurs spectateurs. Chanson après chanson, le set touche à sa fin, le groupe remercie le public d’être venu en masse et remercie aussi les groupes présents sur scène. Ils laissent place à DAGOBA, la tête d’affiche de ce soir !



Comme je vous disais, c’est l’un des plus gros groupe de metal Français qui va faire son apparition sur la scène de la Maroquinerie ! Franky fait résonner ses toms pour les derniers tests de son, et… plus de lumières ! Les cris extrêmement aigus (eh oui les filles sont aussi dans la place, et bien présentes) et extrêmement graves retentissent dans la salle, Werther, suivi de Izakar et de Shawter arrivent sur scène, et là, la violence à l’état pur envahit la salle, c’est bel et bien avec "There’s Blood Offshore" que le groupe ouvre son set ! Le groupe se déchaîne tout comme le public qui retourne littéralement la salle ! Shawter salue et remercie le monde présent et continue sur des sons comme "Waves Of Doom", le fameux "I Sea Red", "The Man You’re Not"… Shawter nous parle de la tounée du groupe qui a très bien marché, sauf à un bémol, ils n’ont pas encore vu de seins nus… Une fille en profite alors pour monter sur scène montrer son soutif au chanteur et à faire la bise a tous les membres du groupe ! Parenthèse fermée, les riffs gras, rapides et mélodiques font vibrer les oreilles de tous ceux présents ce soir, le public est très reconnaissant et c’est alors que Franky, le batteur, prend la parole, pour encore remercier le monde présent ce soir et aussi pour organiser un énorme circle-pit ! C’est alors que la foule se dissipe jusqu'à foutre un (désolé pour le terme, mais c’est le plus approprié) bordel pas possible dans la salle. Le set touche à sa fin et c’est après quelques chansons de rappel que DAGOBA annonce le dernière une fois pour toute, un retour aux sources avec "Maniack". DAGOBA s’en va sous les cris et les remerciements de la salle, et tout le monde attend déjà la prochaine date !

Une soirée mémorable en ce Samedi, je passe devant le bar où je vois un Werther très ouvert à son public signant des autographes, prenant des photos, et un Franky qui fait de même un étage plus haut à la sortie de la salle ! Sur ce, je retiendrai la phrase dite pas Shawter au cours du concert, "effectivement, ici c’est Paris !".