Surprise de dernière minute (bon, en réalité quelques heures), FOREVER STILL joueront en premier avec une setlist réduite à vingt-cinq minutes. Les Danois auront donc très peu de temps pour faire leurs preuves, mais c’est assez rapidement qu’ils commencent leur show. La belle Maja, dont la voix nous rappelle un mélange entre Flyleaf et Evanescence harangue le public entouré de ses compagnons de voyage, mais il semble que la sauce ne prend pas. En effet, leur style, bien que plaisant à l’écoute en tant que première partie, est assez éloigné du thème de la soirée. Même si le hard rock mélodique ne séduit pas complètement, les musiciens semblent être heureux de rejouer aussi rapidement en France et nous le font savoir ! Sur scène, le headbang est de mise, mais un titre plutôt calme viendra également apaiser les esprits avant que le set ne se finisse, rendant le tout plutôt intimiste. Une jolie découverte, qui serait à approfondir si l’occasion se présente !

Setlist : "Overture", "The Last Day", "Awake The Fire", "Fight!", "I’m Out", "Once Upon The Nightmare", "Breath In", "Scars".

Changement d’ambiance avec les Canadiens d’ONI ! L’installation du xylophone sur scène me laisse sceptique, mais puisqu’ils héritent d’un show de quarante minutes, autant en profiter ! C’est alors que les six gaillards débarquent sur scène avec la ferme intention de briser des nuques ! Au chant, Jake est éblouissant ! Une voix profonde et puissante qui donne au groupe une énergie plutôt communicative puisque le headbang ne tarde pas à commencer dans les premiers rangs, et on voit la fosse s’agiter au rythme des guitares. Finalement, le xylophone trouve largement sa place dans ce death technique pour créer une ambiance relativement aérienne. Eux aussi sont vraiment heureux d’arriver en France après seulement une année d'existence et nous le font savoir avant de relancer la machine. Si l’album peut parfois souffrir de quelques longueurs, le live est parfait !

Setlist : "Barn Burner", "Eternal Recurrence", "Spawn And Feed", "Thrive", "The Science", "The Only Cure", "Coast To Coast".

Arrivent enfin les maîtres de cérémonie, après un changement de plateau plutôt longuet. Un par un, les cinq membres de CHILDREN OF BODOM arrivent sur scène pour rendre hommage à leurs quatre premiers albums. Le show est lancé avec le riff d’introduction de "Deadnight Warrior", et c’est une véritable tempête qui secouera la fosse entière ! Circle pits, wall of death et autres vagues de headbangs s'enchaînent sur des riffs qui ont (trop) longtemps oubliés des setlists du groupe, sous les hurlements d’Alexi Laiho (guitare lead / chant), soutenu par Henkka T. Blacksmith (basse) et Daniel Freyberg (guitare). Le clavier de Janne Warman sublimera les blasts de Jaska W. Raatikainen, et aucune fausse note n’est à déplorer. A part un départ raté de la part de Janne, qui permettra à Alexi de se moquer de lui tout au long du show. Le frontman n’hésite d’ailleurs pas à distribuer dans la fosse des bouteilles d’eau, eau qui lui permettra de faire un petit geyser pendant le lancement de certains titres. Un fan a visiblement eu la même idée, ce qui semble agacer le père Alexi qui lui fera un merveilleux petit fuck en pleine chanson, après avoir exécuté sa partie lead avec une maîtrise incomparable. Même après une heure de show, l’intensité ne faiblit pas ! Henkka tentera même quelques interventions plutôt réussies en français, et leur set est passé à une vitesse hallucinante. Que les mauvaises langues ravalent leurs paroles, CHILDREN OF BODOM est loin d’être fini !

Setlist : "Deadnight Warrior", "In The Shadows", "Needled 24/7", "Black Widow", "Lake Bodom", "Warheart", "Angels Don't Kill", "Red Light in My Eyes, Part 2", "Hate Me!", "Downfall", "Everytime I Die", "Hate Crew Deathroll", "Bed Of Razors", "Children Of Decadence".
Rappel : "The Nail", "Towards Dead End".