La review

BLACK LABEL SOCIETY + BLACK TUSK + CROBOT
La Laiterie - Strasbourg (67)
27/02/2015


Review rédigée par Cédric


Fidèles parmi les fidèles, nombreux étaient les valeureux spectateurs venus s’amasser devant la Laiterie pour le concert des non moins braves de BLACK LABEL SOCIETY et du charismatique Zakk Wylde !



Pile à l’heure, c’est le premier des trois groupes qui arrive. CROBOT. Je ne connaissais pas ce groupe d'origine US qui pour le plus grand plaisir de la salle nous a proposé un hard rock à l'ancienne et tout en sonorités rauques. Visiblement le public est plutôt réceptif à la setlist composée d’extraits de leur premier album "Something Supernatural". La mise en bouche est appréciable, d’autant plus que le son est excellent. Mention spéciale pour le bassiste et son furieux jeu de jambes !

Setlist : "Legend Of The Spaceborne Killer", "Skull Of Geronimo", "Night Of The Sacrifice", "La Mano De Lucifer", "Nowhere To Hide", "The Necromancer", "Chupacabra", "Fly On The Wall".



Première claque de la soirée ! BLACK TUSK, le trio de Géorgie (l’état US, pas le pays) a balancé la purée des les premières notes et je ne peux que constater qu'ils font mouche. Le style est déjà plus brutal et le chanteur, Andrew, est en bonne forme. La setlist d'une quarantaine de minutes est des plus énergiques, tant dans les compos que l'interprétation. L'apothéose se fera un peu avant la fin sur un titre dont je n’ai pas retenu le nom suivi d'un chaleureux hommage à leur bassiste récemment décédé. Pour le dernier titre, ils inviterons un technicien de BLS à pousser la chansonnette. Dans la salle, ça semble bien passer même si j’ai eu pas mal d'échos de personnes préférant CROBOT. Il est vrai que le style de BLACK TUSK dénote des deux autres. Moi j’ai aimé et je vais m'y intéresser davantage !



Last but not least, ceux que tous attendent se préparent ! Cachés par un rideau arborant les armes du groupe, il faudra une bonne demi-heure aux techniciens pour installer le matos. Je comprends mieux à présent la nécessité du 38 tonnes qui suit le tourbus ! Fièrement dressée sur son piédestal, la généreuse batterie est entourée de murs d'enceintes et d'amplis ; j‘en compte au moins seize. La lumière s'éteint et retentissent les premières notes de "The Beginning... At Last", le rideau tombe et la foule exulte, il est là, le pape de la six cordes, Monsieur “je change de gratte tous les deux titres" ; Zakk Wylde bien sûr ! Disons le tout de suite, le monsieur est en forme et multiplie les mimiques sur son estrade lumineuse tout en poussant son instrument dans ses derniers retranchements. Pour ma part, le concert est réussi dès le second titre, "Funeral Bell", ma favorite ! Interprétée au plus juste, pas un seul pain n'est venu me piquer les oreilles... ou alors j'étais trop près et c'était trop fort pour que je m'en rende compte. Peu importe, je prends mon pied ! Je quitte le pit pour l'épreuve de la soirée : la traversée de la salle ! Car la Laiterie au complet, c'est pas franchement un cadeau ! C'est comprimé de toutes parts que je parviens à dénicher un petit trou depuis lequel j'assisterai à la fin du show. La suite est sans surprise, BLS fait du BLS et le son de Wylde, caractéristique, est bien mis en avant, au détriment parfois de ses comparses qui, sans aller jusqu’à la figuration, sont vraiment trop discrets. Seul le bassiste se montre un peu entreprenant avec le public. Au milieu du set, on a eu droit à un solo… Loin de moi l’idée de critiquer la performance car je serais bien incapable d’en faire le centième mais de mon point de vue, ça n’a pas vraiment d'intérêt. Tomber dans la démonstration technique casse le charme de la prestation et refroidit l’atmosphère... Heureusement, la reprise sur "Godspeed Hell Bound" envoie du lourd et j’oublie immédiatement m’être ennuyé ces dernières minutes. La suite, plus calme, nous mènera à un hommage appuyé à Dimebag Darrell avec "In This River" puis reprendra de plus belle vers la fin tonitruante du concert avec "Stillborn". Pas de rappel, pas besoin, la soirée est déjà réussie !

Setlist : "The Beginning... At Last", "Funeral Bell", "Bleed For Me", "Heart Of Darkness", "Suicide Messiah", "My Dying Time", "Damn The Flood", solo de guitare, "Godspeed Hell Bound", "Angel Of Mercy", "In This River", "The Blessed Hellride", "Concrete Jungle", "Stillborn".



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