Encore un concert qui promet, même si je ne connaissait pas du tout JENX.

Je suis donc arrivé aux deux tiers de leur set et n’ai pu entendre que trois ou quatre titres. Ce que je peux en dire au travers de ça c’est que leur musique est somme toute assez lente bien que lourde, mais surtout fortement imprégnée de machines et ajouts sonores peut-être un peu lassants en live. J’ai du manquer les titres les plus énergiques peut-être… Sinon leurs compos semblent très travaillées et j’ai bien aimé le style de voix mi chantée / mi criée qui collait parfaitement au style. Le son aussi était plutôt costaud, un peu dans la veine de tout ces groupes comme Mnemic ou Zuul FX. Leur aspect très mécanique ne m’a pas complètement convaincu, je demande donc à réétudier ce dossier (houla, je suis trop allé aux assedics moi)

Et enfin, ceux que nous pouvons compter avec fierté parmi les fleurons de la scène Française sont entrés en scène. BLACK BOMB Ä a commencé direct à 100 à l’heure, et le rythme n’a pas sourcillé pendant une heure et demie. De plus la taille modeste de cette salle m’a permis de voir de prés ce groupe indétronable ayant gardé la fraîcheur de ses débuts tout en ayant fait évoluer son style. Tout sourire, le batteur martèle, concentrés, les gratteux et le bassiste assurent d’une régularité rythmique parfaite, et le duo Poun / Arno fout toujours autant le feu. Comme la scène n’est vraiment pas haute et que le public est massé devant, les deux chanteurs montent successivement sur les retours, ce qui me permet de les apercevoir de temps en temps du fond de la salle. J’ai du franchir 4 fronts de lycéen(nes) transpirants et en furie pour avoir une chance de voir de prés tous les musiciens… il y en a même une qui avait le nez en sang. Promis c’est pas moi !!! Nous avons donc eu droit à une voyage dans la discographie complète du groupe qui jonglait entre vieux titres "classiques" comme "My Mind Is A Pussy" tiré de "Human Bomb", ou "Mary", roulé entre deux feuilles de "Speech of Freedom" et les nouvelles bombes du dernier album, comme "Father Fuckers" et "Lady Lazy", où Poun autant qu’Arno s’égosille puissament. De la folie pure je vous disais pendant une heure et demie, un vrai régal que voir ce groupe donner toujours autant d’énergie pour son public. Puis le coup de grâce est donné avec leur célèbre reprise de "Beds Are Burning" de Midnight Oil. Voilà. C’est seulement la deuxième fois qu’il ma été donné de voir de groupe, et je n’en tire qu’une seule conclusion : j’espère les revoir encore !