La review

BIOHAZARD + MADBALL + DOWNSET
Le Trabendo - Paris
12/08/2013


Review rédigée par Jenny
Photos Cherry Pixs prises par Cherry Pixs


C'est l’euphorie ce Lundi 12 Août 2013, je me dirige au Trabendo, salle très chaleureuse, et l’affiche est magique : DOWNSET, MADBALL, BIOHAZARD. On se dirige au bar pour s’abreuver. La salle se remplit petit à petit, et on attaque avec DOWNSET.



Il est 19h10, le nouveau line-up est violent, la basse domine l’ensemble, le combo hardcore de Los Angeles envoie du lourd. Malgré l’absence de Rey Oropeza, la fosse est conquise et reprend en chœur les grands titres du groupe, notamment "Anger" que l’on attendait, tout est parfaitement interprété, le pit est en feu. Le flow de Neil Roemer (le nouveau chanteur) est parfait, du rapcore, des riffs violents, le public est conquis, tout le monde bouge. Le chanteur a un beau discours sur l’importance des mots, sur nos actes... il ne fait pas de la musique juste pour faire de la musique. Les ventes de leur merch sont d'ailleurs reversées à la "Hardcore Help Fondation". Bref, ça groove dans la fosse, ça sent la bière aussi. Je profite pleinement du set. 20h, fin du set et changement de plateau.

Setlist : "Empower", "Play Big", "Take Em Out", "Breed The Killer", "Pure Trauma", "Fire", "Blind", "Forgotten", "Sangre De Mis Manos", "Eyes Shut Tight", "Against The Spirit", "Downset", "Anger".



Il faut prendre un peu l’air car à l’intérieur c’est un four ! Le temps de voir qu’il y a beaucoup, beaucoup, de monde ce soir ! Des têtes connues dans le milieu, des assos présentes comme la "Crime In Hell" et les "76 Prévenu" qui ont fait le déplacement du Havre. Je croise même mon foufou "Polak" (guitariste de Treponem Pal).
Je me replace devant la scène histoire de pouvoir profiter un max et de shooter propre. 20h35, Madball débute ! Inutile de vous présenter le combo new-yorkais, on sait tous qui domine ce soir ! Dès l’entrée sur scène, je me mange l’ampli retour posé devant moi, je subis l’empalement de la fosse. Je shoote vite, il faut se débattre, la sueur, les slams, deux-trois coups de coude histoire de conserver ma place... Après m’être mangé des cheveux, de la sueur, des torses mouillés, des pieds, des poings, je décide de profiter du reste en me plaçant à l’arrière, eh bien les amis même à l’arrière c’est bien vénère ! On retrouve des titres du nouvel album "Rebellion" et des classiques interprétés à la perfection : "Infiltrate The System", "Set It Off", "Pride (Times Are Changing)" et "Hardcore Still Lives". Freddy est un peu fatigué, mais il assure toujours autant avec ses allers-retours, un frontman hors pair qui sait faire la "guerre". La fosse monte sur scène pour plonger dans le pit, c’est la folie ! C’est aussi ça la "Mosher Team" ! Les têtes sont rageuses, ça chante les titres de MADBALL, ça hurle... Bref, un set bien fourni, une énergie toujours aussi présente. 21h19, fin du set et dernier changement de plateau.

Setlist : "Empire", "Can’t Stop Won’t Stop", "We The people", "Get Out", "For My Enemies", "The Beast", "Smell The Bacon", "Set If Off", "Streets Of Hate", "All Or Nothing", "Infiltrate The System", "Look My Way", "RAHC", "Down By Law", "It’s My Life", "D.M.S", "Heaven Hell", "Pride", "Hardcore Still Lives".



21h45, ne m’en voulez pas amis lecteurs mais revoir encore et encore BIOHAZARD... Bon, alors oui c’est vrai, c'est un grand groupe qui a encore la patate, un niveau technique au-dessus du lot, un set carré, un professionnalisme et une énergie qui n’a rien à envier aux plus jeunes, mais pour certains d’entre nous MADBALL était la vraie tête d’affiche de la soirée. La fosse est toujours aussi dynamique et présente, et même si Evan Seinfeld a été remplacé par Scott Roberts (The Spudmonsters) au chant et à la basse, son absence se fait quand même remarquée. A noter que seulement deux titres du nouvel album "Reborn In Defiance" seront interprétés ce soir. Le groupe a la patate, il sont à la hauteur comme toujours. Les riffs sont puissants et la rythmique te plonge dans un comeback vers les 90‘s, ça fait plaisir, la foule est déchaînée du début à la fin.

Setlist : "Shades Of Grey", "Urban Discipline", "What Makes Us Tick", "Wrong Side Of The Tracks", "Down For Life", "Reborn", "Vengeance Is Mine", "Tales From the Hard Side", "Remember", "Victory", "Black And White And Red All Over", "Love Denied", "We're Only Gonna Die (From Our Own Arrogance)" (Bad Religion cover), "Punishment", "Hold My Own".
Rappel : "Howard Beach", "Five Blocks To The Subway".

Soirée riche en émotions, le hardcore apporte de la violence positive, des valeurs, des messages portés par des groupes, bref on refait le monde, on a le plaisir de revoir des visages, et des amis qui savent aussi te faire boire, merci Ludo.