La review

ANTHRAX + THE RAVEN AGE
L'Elysée Montmartre - Paris
16/03/2017


Review rédigée par Peet


Voilà déjà 30 ans que l’album "Among The Living" d’ANTHRAX est sorti. Certifié disque d’or aux Etats Unis et disque d’argent au Royaume Uni, cet album a été dédié à la mémoire de Cliff Burton, bassiste de Metallica, qui décéda accidentellement alors qu'ANTHRAX se préparait à son enregistrement. Il est considéré par beaucoup comme un des meilleurs albums du combo.
C’est avec impatience que nous attendons donc le concert de ce soir visant à célébrer les 30 ans de cet album, dans un Elysée Montmartre blindé, d’autant plus que nous restons sous le charme de deux sublimes prestations des thrashers new-yorkais l’année dernière au Download et au Hellfest.



THE RAVEN AGE, le groupe du fils du bassiste d’Iron Maiden, Steve Harris, qui œuvre dans un metalcore mélodique proche de l’esprit de Bullet For My Valentine, a été choisi comme groupe support, à la veille de la sortie de son premier album "Darkness Will Rise". Le défi est de taille tant le style est différent de la tête d’affiche. Et en effet, le public est peu réceptif aux riffs des deux guitaristes – George Harris et Dan Wright. La mise en place reste à parfaire ainsi que le jeu de scène (malgré un Matt Cox (basse) plus énergique que ses compères). Notons au demeurant deux très bon titres qui sont les thrashy "The Death March" et "Salem's Fate", plus proches de l’univers d’ANTHRAX. Clairement, la prestation est moyenne et ne reflète pas la qualité musicale de l’album. Gageons que THE RAVEN AGE saura prendre de l’expérience scénique avec le temps.

Setlist : 1. "Uprising", 2. "Promised Land", 3. "The Death March", 4. "Eye Among The Blind", 5. "The Merciful One", 6. "Salem's Fate", 7. "Angel In Disgrace".



L’heure est maintenant venu pour accueillir Scott Ian et toute sa bande (sans Charlie Benante absent pour tendinite et remplacé par John Dette). Et ANTHRAX met tout de suite les choses au point avec un tonitruant "Among The Living". Comme l’année dernière, Scott Ian est déchaîné et Joey Belladona chante de mieux en mieux. Du haut de ses 56 ans, on se demande comment il fait pour garder ce niveau d’excellence dans la performance vocale.
ANTHRAX enchaîne les titres de l’album dans le désordre (à l’exception des deux premiers, "Among The Living" et "Caught In The Mosh" qui s’enchaînent comme sur l’album). Le son est excellent et c’est avec une joie non dissimulée que l’on redécouvre des morceaux qu’ANTHRAX ne jouaient pas depuis de nombreuses années tels que "Efilnikufesin (N.F.L.)" (dans le pur esprit thrash hardcore avec en sus un superbe solo de guitare de Jonathan Donais) ou "Imitation Of Life" encore plus énergique que la version de l’album. Alors bien sûr, on a aussi droit à l’incontournable "Indians", un grand classique qu’on prend toujours du plaisir à réécouter. Et ça n’est pas fini ! Une fois évacuée les 9 titres de "Among The Living", ANTHRAX nous gratifie de 6 titres dont un "Madhouse" et bien sûr, l’incontournable "Antisocial" repris en cœur par les nombreux headbangers de l’Elysée Montmartre.
Qu’on se le dise ! ANTHRAX est encore plus fort, plus heavy et plus puissant qu’il ne l’était. Plus le temps passe, plus les thrashers américains nous montrent qu’ils en ont sous le pied ! Une magnifique prestation !

Setlist : 1. "Among The Living", 2. "Caught In A Mosh", 3. "One World", 4. "I Am The Law", 5. "A Skeleton In The Closet", 6. "Efilnikufesin (N.F.L.)", 7. Solo de guitare (Jonathan Donais), 8. "A.D.I. / Horror Of It All", 9. "Indians", 10. "Imitation Of Life", 11. "Fight 'Em 'Til You Can't", 12. "Breathing Lightning", 13. "Madhouse", 14. "Blood Eagle Wings", 15. "Be All, End All", 16. "Antisocial".