Le groupe
Biographie :

Wednesday 13, de son vrai nom Joseph Poole, est un chanteur et un musicien américain de punk et de metal né le 12 août 1976 à Charlotte, en Caroline du Nord. Après avoir été le chanteur de Frankenstein Drag Queens From Planet 13, Bourbon Crow et Gunfire 76, il forme son propre groupe, Wednesday 13. Wednesday 13 est un fan de films d'horreur, il s'inspiré des films de série B comme ceux de Lucio Fulci et de Peter Cushing pour ses chansons et son nom de scène Wednesday est tiré de la série La Famille Addams, il est le représentant d'un sous-genre de punk rock : l'horror punk.

Discographie :

2005 : "Transylvania 90210 : Songs Of The Death, Dying And The Dead"
2006 : "Fang Bang"
2008 : "Skeletons"
2011 : "Calling All Corpses"
2013 : "The Dixie Dead"
2015 : "Monsters Of The Universe : Come Out And Plague"
2017 : "Condolences"
2019 : "Necrophaze"
2022 : "Horrifier"


Les chroniques


"Horrifier"
Note : 17/20

Le Duke of Spook est de retour ! Qui ? Wednesday 13 ! Depuis 2004, Joseph Poole (Bourbon Crow, Gunfire 76, ex-Frankenstein Drag Queens from Planet 13, ex-Murderdolls…) développe un univers horrifique qui s’illustre en 2022 avec "Horrifier", son neuvième album solo. A ses côtés, on retrouve Roman Surman (guitare), Jack Tankersley (guitare), Troy Doebbler (basse) et Mike Dupke (batterie).

L’album débute sur "Severed", une introduction inquiétante faite de samples sombres et de bruits étouffés qui nous mène à "Insides Out", un titre lourd sur lequel des harmoniques criardes et les parties vocales alimentent une oppression permanente. Bien qu’assez simple, la rythmique se montre très accrocheuse tout comme "Exhume And Devour", le titre suivant, qui reprend des éléments horrifiques des émissions télévisées américaines, comme cette voix étrange, avant de laisser les riffs saccadés arriver. "You’re So Hideous" prend la suite avec cette ambiance mystique et assez groovy, tout en laissant des paroles entêtantes prendre vie sur ces patterns fédérateurs, puis "Good Day To Be A Bad Guy" laisse le tempo accélérer tout en plaçant des éléments plus old school comme les patterns de batterie purement punk. On retrouve également ces choeurs accrocheurs ainsi que les refrains mélodieux avant de retrouver les sons épiques mais mélancoliques de "Return To Haddonfield", créant un contraste avec ce chant rocailleux.

Les paroles restent bien entendu ancrées dans cet univers horrifique, nous contant les agissements d’un slasher, puis "Horrifier", le titre éponyme, révèle une nouvelle dose de sonorités brutes, principalement traduites par une batterie énergique, accompagnée par des effets bruitistes et un chant efficace. Les harmoniques lancinantes reviennent à la vie avec "Hell Is Coming", une composition entêtante complétée par des riffs lourds et des patterns groovy, puis le son devient plus accessible aux non-initiés sur "Halfway To The Grave", où les influences rock’n’roll prennent le dessus tout en conservant la saturation. Le chant est également plus doux, mais "Christine: Fury In The Night" redonnera vie à la rage pure en nous contant l’histoire de cette voiture déchaînée. L’album prendra fin avec "The Other Side", que le musicien dédie à deux personnes qui lui sont chères, sa mère ainsi que son ancien compagnon des Murderdolls, Joey Jordison, tous deux décédés, avec une dernière composition poignante où une voix intense se mêle à une instrumentale saisissante et imposante.

Depuis le début de sa carrière, Wednesday 13 a toujours été un homme bien entouré et très prolifique. Sans renier les influences horror punk évidentes, "Horrifier" explore également des influences metal, rock ou plus mélancoliques pour en faire un recueil de terreur accrocheur.


Matthieu
Novembre 2022




"Necrophaze"
Note : 16/20

Qui dans le monde de l’horror punk / metal ne connaît pas Wednesday 13, le seul et unique Duke of Spook ? De son vrai nom Joseph Poole, le chanteur a officié dans diverses formations, telles que Bourbon Crow, Frankenstein Drag Queens From Planet 13 ou encore les terrifiantes Murderdolls. Mais l’homme mène également sa carrière solo depuis 2004, et c’est aujourd’hui avec "Necrophaze" qu’il revient sur le devant de la scène. Pour ce huitième album, le line-up n’a pas bougé : Roman Surman et Jack Tankersley (guitares) s’occupent des six-cordes, tandis que Troy Doebbler (basse) et Kyle Cartronovo (batterie) tiennent la section rythmique. On retrouve également Alice Cooper, Cristina Scabbia (Lacuna Coil), Roy Mayorga (Stone Sour), Alexi Laiho (Children Of Bodom) et Jeff Clayton (ANTiSEEN) sur ce disque, que demander de plus ?

On débute donc cet album par le morceau éponyme, "Necrophaze", incluant une introduction par Alice Cooper himself, accompagné de quelques effets. Une rythmique efficace, une ambiance horrifique à souhait, un chant caractéristique de Wednesday 13, ça s’annonce bien ! Pas le temps de niaiser comme on dit au canada, "Bring Your Own Blood" prend la suite avec un sample étrange. Et c’est à nouveau un titre taillé de toute évidence pour les étranges performances scéniques que nous découvrons (ou retrouvons pour ceux qui suivent l’actualité des Américains), et qui nous piétine gentiment. Plus inquiétant encore, "Zodiac" utilise des murmures comme le chant puissant du frontman sur des riffs basiques mais efficaces et des samples qui ponctuent les différentes parties du morceau. On continue avec la perçante "Monster", et c’est en compagnie des choeurs de Cristina Scabbia que le chanteur nous fait remuer la tête. Un titre à la fois prenant et original, puisque les voix féminines sont rares, tout aussi que les growls puissants qui surprennent de temps en temps. Titre plus calme, du moins au début, "Decompose" permet aux Américains de nous amener des sonorités lourdes et mélancoliques, qui rappellent parfois ce merveilleux (à mon sens) album de 2007 avec lequel j’ai découvert le groupe. Et c’est donc après ce petit saut dans le temps à la sauce horror que l’on peut passer à "Be Warned", un sample avec une voix parlée qui nous prévient de la suite. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que personne n’était prêt pour "Be Warned", sur lequel notre chanteur vedette est accompagné par Jeff Clayton et une double pédale surpuissante. Tirant presque sur le death metal, le morceau est tout de même accrocheur bien que différent des autres.

Vous en avez eu assez ? Tant pis, car c’est avec du Wednesday 13 pur jus que l’on continue sur la dissonante "Tie Me A Noose" ainsi que l’étrange "Life Will Kill Us All". Si les deux morceaux sont radicalement différents, l’énergie que met le chanteur est palpable. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors que la dynamique "Bury The Hatchet" nous fonce dessus à toute allure ? Un morceau très punk, voire même le plus punk de toute la discographie du chanteur, mais sa patte est présente, tout comme sur le dernier titre, "Necrophaze Main Theme (End Credits)". Une manière de clore cet album de la façon la plus terrifiante qui soit. Pardon, j’ai écrit “dernier titre” ? Je voulais dire “dernier titre avant le bonus track”, "Animal (Fuck Like A Beast)", en collaboration avec le virtuose Alexi Laiho ! Le duo entre les deux musiciens est si naturel que ce titre, habituellement joué par W.A.S.P. colle parfaitement à leurs deux univers ! Et on est presque déçus que ce genre de duet n’arrive pas plus souvent !

Si vous vous attendiez à quelque chose de profondément nouveau, vous serez déçus, car Wednesday 13 reste ancré dans son univers. Si bien sûr les ambiances sont différentes et l’énergie intarissable, "Necrophaze" s’insère sans aucun souci avec les précédents albums, et continue cette évolution progressive que l’Américain avait amorcé depuis quelques années déjà. Un must-have pour les fans, même si on aurait pu espérer tirer un peu plus des featurings.


Matthieu
Novembre 2019




"Condolences"
Note : 18/20

En 1976 aux Etats-Unis naît Joseph Poole, que tout le monde connaît sous le pseudonyme de Wednesday 13 depuis 1992. Anciennement chanteur de Maniac Spider Trash, Frankenstein Drag Queens From Planet 13 et Murderdolls, il a débuté une carrière solo en 2004 qui compte sept albums. Parallèlement, il joue avec Bourbon Crow et Gunfire 76. Wednesday a su s'entourer de quelques musiciens de renom pour son projet solo (Piggy D, Eric Griffin...) mais le line-up du groupe a énormément changé, alors que sa musique reste un horror punk direct et malsain, mais qui s'était relativement calmé depuis 2010. Pour son nouveau méfait, Wednesday 13 a sorti de leurs cercueils Roman Surman et Jack Tankersley aux guitares, Troy Doebbler à la basse et Kyle Castronovo à la batterie afin d'enregistrer Condolences. Ce septième album ravira les fans de la première vague du groupe, alors on va simplement fermer la porte et profiter.

"Last Rites" entamera ce nouvel opus avec une introduction samplée. On jurerait un mélange entre des bruits de films de zombies, des bruits venus de l'espace et des percussions... "What The Night Brings" débute alors et surprise : le son est clairement plus lourd que sur les trois derniers opus ! Wednesday 13 a retrouvé le son violent et massif qui colle si bien à son timbre particulier ! Une fois l'exaltation passée, le titre est entraînant au possible et promet quelques mouvements de foule en live, alors que "Cadaverous" et sa rythmique emmenée par une basse omniprésente nous assurent des nuques violentées. Vous ne vous attendiez pas à du repos sur "Blood Sick", j'espère ? Parce que ce sont uniquement des riffs torturés que nous ont concoctés les Américains ! On passe à une rythmique un peu plus travaillée pour "Good Riddance" et sa guitare lead qui fera littéralement voyager l'auditeur au début du titre, pour nous offrir une ballade à la sauce horror punk. Y"ou Breath, I Kill" restera dans une optique un peu plus technique que les autres morceaux, alors que Wednesday 13 pose sur cette composition une voix plus tranquille, mais également plus effrayante que jamais. Même si "Omen Amen" semble calme, il n'en est absolument rien. Ponctué de quelques samples, ce titre est simple et efficace. "Cruel To You" fera entrer un à un les instruments, jusqu'à un refrain un peu plus punk rock qu'autre chose, mais qui, avec le son retrouvé du groupe, rend plutôt bien.

Nouvelle pause samplée, "Eulogy XIII" servira à introduire de la plus parfaite des manières la bombe qu'est "Prey For Me". A la fois accrocheur et brut, ce titre est clairement l'un des points d'orgue de l'album. L'ajout des choeurs donne au refrain une saveur toute particulière. Ensuite, le groupe prouvera une nouvelle fois qu'il est capable de nous transporter grâce à la guitare lead de "Lonesome Road To Hell" qui nous suivra tout au long du titre avant de passer au duo de fin. Le morceau éponyme de l'album, "Condolences", sera beaucoup plus long (sept minutes) et lent que les autres, mais c'est uniquement pour permettre aux sonorités lourdes de prendre toute leur ampleur, accompagnées des murmures du chanteur. Une rythmique inquiétante, que ce soit en son clair ou au son saturé nous prendra aux tripes avant de nous relâcher sur un refrain rythmé au possible, puis nous abandonnera à une petite boîte à musique qui nous indique le dernier morceau. Et ce final, c'est "Death Infinity". Du son clair, une voix presque douce, puis un refrain saturé hypnotique qui nous laissera seuls avec nous même.

Personnellement, je m'étais arrêté à "Skeletons", l'album de 2008. Le nouveau son de Wednesday 13 ne me plaisait pas réellement, je n'accrochais pas, bien que l'esthétique me passionnait toujours. Je n'ai pas abandonné, et enfin Wednesday 13 renoue avec le son qui m'a fait l'adorer ! Tu ne pouvais pas me rendre plus heureux ! Enfin si, il y a toujours la possibilité de venir découvrir ces titres en live... !


Matthieu
Juin 2017




"Monsters Of The Universe : Come Out And Plague"
Note : 17/20

Quelle bonne idée de débuter cette année 2015, certainement prochainement emplie de sorties plus intéressantes les-unes que les autres, avec le nouvel opus de Monsieur Wednesday 13 ! Le temps passe, la discographie s’étoffe et, jusqu’à présent, je n’ai encore jamais été déçue. Et ce n’est définitivement pas "Monsters Of The Universe : Come Out And Plague" qui détruira cette réjouissante tradition.

Ah, Wednesday 13 : tout un personnage ! Avec lui, il va sans dire que nous savons dès le départ ce à quoi nous nous engageons : une plongée dans un petit monde de l’horreur délicieusement retro, le tout guidé par une bande-son punk / metal du plus bel effet. Tiens, pour remettre les choses à leur place, il serait bon de préciser que, cette fois-ci, Wednesday 13 semble s’être légèrement éloigné du punk pour accentuer ses influences metal, comme le prouve aisément un titre tel "Planet Eater (Interstellar 187)". Maintenant, allez savoir si ce léger changement est la cause du gain de maturité apparent. J’avoue que je n’oserais pas moi-même le prétendre, mais, par contre, il paraît évident que le musicien se sent de mieux en mieux en phase avec son univers si typique et avec son art. Le fun demeure ; la cohérence, elle, ne cesse de se développer. Sérieusement, le musicien aurait-il été capable d’écrire "Serpent Society" il y a quelques années ?

Je n’ai jamais été déçue par Wednesday 13. Par bonheur, ce jour ne semble pas près d’arriver ! En attendant, nous voilà, nous public, lancés dans la découverte de cette première excellente sortie de 2015. Non content d’être un disque solide, "Monsters Of The Universe : Come Out And Plague" est aussi, et surtout, le meilleur opus que Wednesday 13 ait composé à l’heure d’aujourd’hui.


Gloomy
Janvier 2015




"The Dixie Dead"
Note : 17/20

Une mystérieuse figure humaine ensanglantée, la tronçonneuse à la main, prête à être employée. Une bâtisse délabrée, au loin, à l’orée d’une forêt inquiétante. Une pochette sombre, dont la seule part de clarté ressort de la plus pleine des lunes. Un titre – "(Hell has come home) the Dixie Dead" – éloquent. Et une date de sortie, fin Février 2013. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, impossible de s’y tromper : l’amoureux de l’horreur rock n’roll, Wednesday13, est de retour parmi nous avec un nouvel opus sous le bras !

Nouvel album dont il est apparemment très fier, puisqu’il le décrit lui-même comme "le meilleur qu’il n’ait jamais fait". Nous ne demandons qu’à voir ! Ou plutôt, en l’occurrence, qu’à écouter. Soyons directs, soyons honnêtes, gagnons du temps : ceux que les clichés irritent (en particulier dans le domaine de l’horreur où, déclarons-le sans crainte, ils sont omniprésents), ainsi les auditeurs en quête de renouveau peuvent passer leur chemin. Par contre, les amoureux de l’univers glam, horrifique et sardonique de Monsieur Wednesday13, les curieux et ceux parmi vous qui souhaiteraient tout simplement passer un bon moment sans se poser d’autres questions ont l’autorisation – pour ne pas dire que je leur suggère vivement – de se pencher sur le cas "The Dixie Dead". L’homme nous promettait un album heavy, catchy, aux chansons prêtes à être chantées à tue-tête ; il faut avouer qu’une fois de plus, il n’a définitivement pas menti ! Riffs faciles, schéma classique, paroles évidentes (clichées, si si ! Je vous avais prévenus, non ?), mais rien à décrier à cette formule usée, employée, encore et encore par notre sujet, mais qu’il maîtrise toujours au point de plaire ainsi, tel qu’il est, dans sa simplicité, avec ce côté sarcastique et mordant qui ne manque jamais de faire ricaner en coin. L’intégralité des trois-quarts d’heure, introduction et interludes comprises, ne manquent pas de nous plonger dans l’univers favori du musicien, à savoir – pour ceux qui l’ignoreraient toujours – les films d’horreur des eighties.

Vous tenez à connaître l’élément qui m’a plu tout particulièrement ? Avec "The Dixie Dead", non content d’offrir un joli cadeau à son public, s’est avant tout fait visiblement plaisir ! Afin de fêter ses dix ans (déjà !) de carrière solo en beauté ? Peut-être, peu importe. Des sorties aussi agréables ne pourraient que donner l’envie d’en profiter pour encore au moins aussi longtemps !


Gloomy
Avril 2013




"Calling All Corpses"
Note : 17/20

Wednesday 13 est bien LE personnage par excellence qui me fera toujours retomber en enfance. Ou plus exactement dans mon enfance un peu tardive, aux prémices de l’adolescence, lorsque j’ai commencé à me plonger pour de bon dans la marmite du metal. Je n’oublierai jamais la manière dont mes propres idées reçues (les traditionnelles : "C’est violent !", "Ce n’est pas pour les jeunes", "C’est triste" et j’en passe. Tels étaient mes préjugés, certainement plus tristes eux-mêmes que le sujet dont il était question) ont éclaté en morceau lorsque j’ai découvert Murderdolls, avec leur "Beyond The Valley Of The Murderdolls". Ce jour-là, j’ai réalisé que le sujet était nettement plus vaste que tout ce que je n’aurais pu imaginer. J’ai immédiatement compris que la route serait longue, tout en écoutant inlassablement –et le sourire aux lèvres– le disque mentionné précédemment à l’humour débordant !

Ce n’est certes pas cette fois avec Murderdolls que j’en reviens à ce très cher Wednesday 13, mais avec sa carrière solo, mise entre parenthèses depuis son "Skeletons" de 2008. Au cas où certains lecteurs se poseraient la question, ça m’importe peu : la joie demeure identique ! De plus, selon l’intéressé, l’album aurait été écrit spécialement pour ses fans. Que faut-il comprendre par là ? Sans doute que les éléments favoris de ce très cher public seraient à la fête sur "Calling All Corpses". Par ceci, à première vue, je penserais que ces fameuses caractéristiques tiendraient en l’humour et sa mise en scène très théâtrale, bien entendu, mais également les paroles grinçantes, les morts-vivants, l’heure fatidique qu’est minuit, les loups-garous… Bref, Wednesday 13, pour résumer l’idée ! Quatrième album solo, quatrième album témoin du travail, de la personnalité, de la vie et des passions de son géniteur, visiblement toujours autant attiré par l’univers des séries B ! A comprendre : la marchandise est semblable à celle que l’on se plaisait tellement à imaginer ! Portés par une voix éraillée ô combien reconnaissable et adaptée, les titres sont plus convaincants les-uns que les-autres, dans la lignée directe des influences que le frontman n’a jamais cherché à cacher, préférant miser sur l’hommage direct plutôt que le pompage prétendument dissimulé. Parmi les groupes et personnalités précieuses à Wednesday 13, j’ai nommé Rob Zombie, Kiss, The Ramones, Mötley Crüe, naturellement le seul et unique Alice Cooper, ainsi que bien d’autres : les amateurs reconnaîtront sans peine.

Mais attention, par "inspiration révélée au grand jour", je ne veux pas parler d’un plagiat quelconque, oh que non ! "Calling All Corpses" ne pourrait être réalisé avec autant de fièvre que par l’homme qui en est la source, sans aucun doute. J’irais même plus loin que cela ; selon moi, il s’agit ici du meilleur album de Wednesday 13 à ce jour ! Il va sans dire qu’il s’est bien trouvé dans l’univers du glam / rock horrifique teinté de metal, et c’est également dès qu’il joue à fond dans ce domaine, lorsqu’il semble être le plus honnête avec ce qu’il aime, qu’il est le meilleur. Il y a "révolution" et "révolution". Ce n’est pas grâce à un changement stupéfiant que brille "Calling All Corpses", c’est plutôt grâce à sa sincérité, porteuse d’une joie tellement communicative ! Voici donc un retour extraordinaire, en bonne et due forme, comme on les aime ! Je n’ai plus qu’une seule chose à ajouter : écouter cet album, sans discussion ! Hop, chers lecteurs, exécution !


Gloomy
Février 2012


Conclusion
Le site officiel : www.wednesday-13.com