Le groupe
Biographie :

Voodoo Hill est un groupe de metal progressif italien formé en 2000 et actuellement composé de : Dario Mollo (guitare / The Cage, Tony Martin, ex-Crossbones, Don Airey, ex-Electric Zoo), Dario Patti (clavier / Giuntini Project, The Cage), Glenn Hughes (chant / Iommi, Glenn Hughes, ex-Black Sabbath, ex-Deep Purple, ex-Erik Norlander, ex-Black Country Communion, ex-Brazen Abbot, ex-California Breed, ex-Finders Keepers, ex-Gary Moore, ex-Hughes Turner Project, ex-Hughes/Thrall, ex-Kings Of Chaos, ex-L.A. Blues Authority, ex-Michael Men Project, ex-Trapeze), Andrea Maiellano (basse), Riccardo Vruna (batterie) et Vladimir Ruzicic Kebac (batterie). Voodoo Hill sort son premier album, "Voodoo Hill", en Octobre 2000 chez Frontiers Records, suivi de "Wild Seed Of Mother Earth" en 2004 chez Frontiers Records, et de "Waterfall" en Octobre 2015, toujours chez Frontiers Records.

Discographie :

2000 : "Voodoo Hill"
2004 : "Wild Seed Of Mother Earth"
2015 : "Waterfall"


La chronique


Attention, les enfants ! Aujourd'hui, je vous présente un album que l'on n'a pas tous les jours l'occasion d'avoir entre les mains puisqu'il s'agit du nouvel album de Voodoo Hill (le troisième de la carrière du groupe) intitulé "Waterfall"avec le soutien et le partenariat de Frontiers Music.

Voodoo Hill ne vous dit rien ? Eh bien si c'est effectivement le cas, sachez que le groupe est formé par le duo Dario Mollo (véritable virtusose italien de la six cordes) et du légendaire Glenn Hughes au chant que l'on ne va tout de même pas présenter. Pour ce nouvel album, le duo a été rejoint par Dario Patti à la basse et aux claviers, Riccardo Vruna à la batterie, Andrea Maiellano au poste de bassiste aditionnel et de Vladimir Ruzicic Kebac au poste de batteur additionnel également. 11 nouveaux titres de hard rock traditionnel au son résolument moderne : voilà comment on pourrait résumer "Waterfall". Le duo Mollo / Hugues fait le job, ce qui a pour conséquence de rendre cet album fort agréable et de réveiller quelques muscles endormis du cou si vous voyez ce que je veux dire, les amis... Bon ok, "Waterfall" s'adresse avant tout à un public amoureux de hard rock dit classique, toutefois, sans manquer de respect envers quiquonque, je peux vous dire que c'est le genre d'album qui s'adresse à "l'ancienne génération" ; je veux dire par là que la nouvelle devrait s'y intéresser car lorsque les légendes s'en vont (on s'en est aperçu fin Décembre avec le grand voyage de Lemmy), elles laissent quelque peu un grand vide (pour certaines, on peut parler de gouffre) même si elles ne meurent réellement jamais, et on se dit par la suite "Oh zut, si j’avais su…".

Sans être révolutionnaire et extraordinaire, "Waterfall" présente de très bons morceaux tels que "All That Remains" (qui ouvre l'album) qui démontre à quel point les papys (à prendre dans le sens "tendre" du terme) ont la forme et ça fait rudement plaisir à entendre ! Je trouve personnellement que Hugues, tout au long de "Waterfall", tient la grande forme, il est secondé il faut l’avouer par de très très bons musiciens (à l’image des titres "Rattle Shake Bone" ou "Karma Go"). Bref, on ne s'ennuie pas avec cet album, sachez-le. Je vois encore avec plaisir que Frontiers Music nous offre un album pil poil dans la droite lignée éditorialiste du label : de la modernité, du classique et de légende. Avec "Waterfall" il faut noter toutefois le retour de Hugues à une musique plus metal, plus rock à l'inverse de ses derniers productions avec Black Country Communion ou California Breed situées dans un style plus axés années 70.

"Waterfall" est une agréable surprise, le genre de production qui a son public, ses fans, c'est certain. Aussi, si vous avez envie d'accroître l'expérience (car "J'aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas), rendez-vous ici où vous pourrez vous faire plaisir un max, les amis ! Enfin un petit mot sur le visuel de l'album; très beau mais aussi très évocateur : avec "Waterfall", on sait où on met les pied, au pays où la six cordes est reine (à l'image du solo du titre "Sunflower").


Vince
Janvier 2016


Conclusion
Note : 17,5/20

Le site officiel : www.dariomollo.com