"The Drug Divine"
Note : 14/20
Onze ans après leur premier album réalisé en 2003, "Nightmares Give Way To Apocalypse", les Marseillais ont remis le couvert avec un deuxième album, "The Drug Divine".
Le nouveau line-up composé de Fenrir et Deamonicreator nous embarque dans les tréfonds d'un black metal électronique experimental.
Les 9 titres de l'album pourraient n'en former qu'un seul dans le sens où ils forment un tout.
Sans être trop identiques, ils ont vraiment une identité très proche créant un ensemble compact.
Certains morceaux sortent du lot cependant comme "Chapels Of Demise", plus long et travaillé du coup que d'autres.
Il est réellement prenant et très riche, sans répétitions.
Malsain et plus sombre avec des ambiance spatiales, "The Sun Of The One Eyes Snake" nous rappelle facilement certains films de science-fiction.
"The Drug Divine" est plus dance tandis que "Esprit Hurlant" est sombre et malsain.
Certains titres ont un côté planant vraiment sympa comme par exemple "The Ashes Of Sanity".
En résumé, c'est un opus vivant, complètement déjanté avec beaucoup d'inspiration.
Ce n'est pas un album grand public par contre et ne plaira sûrement pas à tout le monde.
"Doloris Corpus"
Note : 15/20
Avec une ambiance malsaine et quelques parties de corps sensuels en photo, Unhealthy Dreams nous revient dans un nouveau style de son, de nouveaux thèmes, et nous propose avec son "Doloris Corpus" un black metal expérimental et indus. L’ensemble en lui même reste electro, sombre, froid et noise. Mais très éclectique, certains passages risquent de dérangés les non ouverts d’esprit, car si les mélanges parfois osés s’assemblent parfaitement, il n’en reste pas moins que cela peu surprendre, notamment sur "Le Sacrilège Intime" où du brutal death vient épouser du cold wave, ou comme sur "Wolves Torment", qui débute comme du Tantrum et qui se repose sur quelques blasts dont on se demande quand est-ce que la suite musicale va être lancée et quel en sera le style. Du coup, l’écoute de "Doloris Corpus" ressemble tout de même à une pochette-surprise puisque l’on ne sait jamais à quoi s’attendre après chaque riff. Le chant est écorché, les guitares / basses saturées, et ce maxi de cinq titres d’une durée d’environ vingt-trois minutes, même s’il est court n’aura pas fini de vous étonner.
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