Le groupe
Biographie :

Depuis les prémices en 2004, chaque membre de Under The Abyss a toujours considéré la musique comme un moyen d'exprimer les émotions humaines. Après avoir sorti les deux EPs "Dawn Of Everything" en 2006 et "Awaken By Hate" enregistré au Tarmac Studio en 2008, le groupe poursuit en réalisant plusieurs concerts de 2007 à 2010 avec des groupes français tels que Eths, One-Way Mirror, Dagoba et X-Vision mais aussi avec des groupes internationaux comme Sodom, Destruction, Koritni, Korpiklaani à l'occasion du Motocultor Festival 2010 et au fur et à mesure que le temps passe, l'idée et la volonté d'enregistrer un album s’immiscent dans l'esprit de chacun. Le Dome Studio des frères David et Franck Potvin (Lyzanxia, One-Way Mirror, Phaze I) est choisi pour permettre au groupe de partager l’énergie, la puissance et la sincérité qui constituent les atouts majeurs de UTA. Avec la sortie de son premier album, Under The Abyss a franchi un cap, c'est maintenant que tout commence. "A Wavering Path" est la première étape d'un long chemin pour le groupe, qui prend aujourd'hui un nouveau départ avec des objectifs grandissants et une détermination absolue. Dès le milieu de l’année 2013, les premières pistes musicales naissent dans la tête des membres d’Under The Abyss. Après le succès de "A Wavering Path", le deuxième album, intitulé "A Future To Behold", se doit de marquer davantage les esprits en reprenant l’essence de la musique du groupe, tout en s’en éloignant pour conquérir de nouveaux territoires musicaux. Ayant été satisfait par la qualité de la production du première album, Under The Abyss choisit à nouveau le Dome Studio pour l’enregistrement du deuxième opus.

Discographie :

2006 : "Dawn Of Everything" (EP)
2008 : "Awaken By Hate" (EP)
2011 : "A Wavering Path"
2015 : "A Future To Behold"


Les chroniques


"A Future To Behold"
Note : 18/20

Lorsque l’on est chroniqueur, lorsque l’on présente des groupes, il est toujours agréable de recevoir des productions du cru comme on dit plus communément. Comme je dis souvent, la scène française est très riche, talentueuse et n’a absolument pas à rougir face à la concurrence européenne et internationale. En défenseur de la scène française, je ne peux que me positionner dans cette voie. J’ai donc le plaisir aujourd’hui de vous présenter le nouvel album d’Under The Abyss, le deuxième de sa carrière intitulé "A Future To Behold" qui voit le jour avec le soutien du label montpelliérain, Send The Wood Music ou STWM pour les intimes. Si vous ne les connaissez pas, laissez-moi vous présenter ces gentils petits thrasheurs qui nous livrent, il faut le dire, une petite pépite de thrash moderne. Under The Abyss est aujourd’hui formé de Theophile Rouxel au chant, Marc Le Gall à la guitare et aux chœurs, Esteban Segalen à la guitare, Damien Pailler à la basse et aux chœurs et enfin Lucas Joly au cassage de fûts. Under The Abyss vit, dort, rêve, boit et mange musique, il n’y a rien de plus important pour ses membres que de créer de la musique et ça s’entend à l’écoute de "A Future To Behold" : 10 titres pour prés de 47 minutes d’un thrash moderne puissant et inspiré, mêlant mélodies et agressivité.

"A Future To Behold" a été enregistré au Adjololo Studio pour les parties batterie et au Dome Studio pour les parties guitares, basse et les lignes de chant, une dualité qui n’enlève en rien la puissance générée par les 10 titres de l’album, il faut dire que le travail de David Potvin au mixage et au mastering n’y est sûrement pas étranger, on se prend en pleine face un semi-remorque lancé à pleine vitesse en descente et incapable de freiner, je ne sais pas si vous arrivez à formaliser cette impression mais c’est ce que vous ressentirez quand vous vous pencherez sur "A Future To Behold"... Soyons chauvins (et c'est mérité), c’est une production française qui mérite sincèrement que l’on se penche dessus. Under The Abyss, à l’écoute de cet album, fait preuve d’une grande maturité musicale et sait exactement où il souhaite aller sans essayer de plaire à qui que ce soit. Ses musiciens écrivent et créent la musique qu’ils veulent, point barre, et ce point est à souligner : Under The Abyss est libre et nous le fait entendre ! Ça démarre dés l’ouverture de l’album avec "The Wrath Of Nantosuelta" (je vais vous laisser découvrir les neuf autres titres). Pour cet album, Under The Abyss est inspiré, aucun titre ne se situe en dessous des trois minutes, on frôle même les six minutes pour certains... Le groupe fête ses 10 ans d’existence de la plus belle des manières en nous offrant un album qui, espérons-le, trouvera son public, mais personnellement je ne me fais aucun souci. Toutefois, si vous souhaitez en connaître davantage sur Under The Abyss, je vous invite à vous connecter sur leur chaîne YouTube ou sur leur site officiel, et bien sûr si le cœur vous en dit et que vous avez encore envie de voir de belles productions, un geste simple : shop.sendthewoodmusic.com

Je profite de cette chronique pour mettre l’accent sur un point : le packaging. "A Future To Behold" est livré dans un magnifique digipack designé par Flow de Chromatorium, un point que je me devais de souligner tant le travail est magnifique et vient illustrer à merveille le contenu de "A Future To Behold". En conclusion, je ne peux que vous conseiller de ne pas passer à côté de cette petite pépite de thrash metal moderne, certes plusieurs écoutes vous serons nécessaires mais vous verrez, vous serez vite conquis, j’en suis certain ! Comme le dit un ami : "Badaboum !".


Vince
Juillet 2015




"A Wavering Path"
Note : 18/20

Impressionant de maturité et de technique qu’est cet album. Malgré le jeune âge du groupe (la vingtaine), les morceaux s’enchaînent d’une façon magistrale pour notre plus grand bonheur. L’ensemble est bien amené, très "à la ricaine", avec une production assez énorme, une maturité très grande dans la construction des morceaux. On retrouve des influences de groupes comme Machine Head, Trivium (pour le côté technique) ou encore Chimaira. Les morceaux de cet album s’enchaînent comme des perles, une production et des influences à la fois ricaines dans le côté massif et scandinaves dans le côté très speed. Les BPM s’emballent et le groupe balance un punch du tonnerre au fil de ces 11 titres bourrés de puissance et d’inventivité. On sent que Trivium, notamment dans la voix, est une grande influence dans la composition des morceaux. Pas de remarque particulière au sujet de cet album, si ce n’est que c’est sûrement une de mes plus grosses et bonnes surprises de ces derniers mois. Là où la scène metal s’enfonce sans inventivité, à faire du copier-coller sans grand fond et juste à faire du metal "à la", Under The Abyss nous balance une sorte de renouveau, avec une grande qualité métallique, technique et dans la composition, et avec de la recherche pour se placer au niveau des meilleurs groupes internationaux. La production bénéficie d’un traitement tout particulier : puissante et efficace, elle permet de mettre véritablement en valeur l’ensemble des instruments et des musiciens. La section basse / batterie appuie violemment et martelle comme très peu de fois on a pu le sentir chez des groupes français. Les lignes de chant se situent à du très haut niveau, dignes des plus grands vocalistes. Quant aux guitaristes, entre riffs saccadés et envolées lyriques et solos harmonisés, on se place sur quelque chose de très puissant et d'efficace. En résumé, cet album "A Wavering Path" est d’un très haut niveau, une grosse production, une grosse surprise, alors que la scène française à part quelques éclairs semblait s’enfoncer dans une médiocrité ambiante. Maintenant, pour Under The Abyss, le plus dur va débuter : la confirmation, à la fois sur scène, musicalement et sur CD… 2012 pourrait être leur année.


Sam
Janvier 2012


Conclusion
L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.undertheabyss.com