Le groupe
Biographie :

Les fans de rock mélodique se sont intéressés à Toby Hitchcock lorsque Jim Peterik (guitare, Survivor) l’a choisi comme chanteur pour permettre à Pride Of Lions de faire son grand retour sur scène. Être membre de Pride Of Lions a permis à Toby de participer à trois albums studio, considérés comme des classiques par les fans. Souvent comparée à celle de Lou Gramm (Foreigner), celle de Jimi Jamison (Survivor) ou celle de Bobby Kimball (Toto), la voix de Toby possède une profondeur, des émotions et une variété similaires, tout en conservant une personnalité et marque de fabrique propre. Pendant que Pride Of Lions s’efface de la scène (bien que préparant actuellement un album prévu pour l’année 2012), Toby saisit sa chance de sortir un album solo, sous les conseils Serafino Perugino de Frontiers Records. Pour se faire, il est accompagné par le producteur et multi-instrumentiste Suédois Erik Martensson (Eclipse). "Mercury Down" est le fruit du travail de deux grands talents. Album immanquable s’il en est, qui promet d’être un des meilleurs dans le genre de l’année 2011.

Discographie :

2011 : "Mercury Down"


La chronique


Ce n’est pas parce qu’un musicien regorge de talent que ses tentatives d’albums solo se révèle réussies. Un nom n’est pas synonyme de qualité à lui seul. C’est pourquoi on a beau apprécier un artiste, lorsque l’heure de la première tentative est arrivée, la crainte se manifeste. Parfois, on se rend compte, non sans accablement, que celle-ci était justifiée ; d’autres fois, on a le plaisir de la voir s’annihiler aussi promptement que possible. "Mercury Down", le premier album solo de Toby Hitchcock (Prides Of Lions) fait partie de cette admirable seconde catégorie. Pour sa réalisation, Monsieur Hitchcock s’est octroyé la présence du talentueux Erik Martensson, à qui on doit non seulement l’intégralité de l’instrumentation, mais également la production. Réussie, il faut le dire, même si on l’aurait sans doute préférée un peu plus étoffée. Le duo n’a pas semblé manquer d’idées une seule minute, comme en témoigne… quoi, l’intégralité du disque ? Effectivement. Rien de moins. Bon, puisqu’il paraît que "rien n’est parfait" et que donc il y a toujours place à quelques mots placés sous le signe funeste de la ronchonnerie, on pourrait critiquer une manque de prise de risques certaine : en effet, les fans de Toby le retrouveront ici dans ce qu’ils ont déjà l’habitude d’entendre de sa part (en moins sirupeux, ceci dit !). Je répondrai à ces pleurnicheries potentielles en citant feu Jean Nohain : "La réussite, c’est un peu de savoir, un peu de savoir-faire, et beaucoup de faire-savoir". Le "faire-savoir" de Toby Hitchcock et son comparse est sans aucun doute celui de se redresser fièrement en clamant haut et fort ce pour quoi ils ont décidé de sortir "Mercury Down" : pour offrir gracieusement (ou presque, d’accord) de l’énergie, de l’énergie, et de l’énergie encore. Et une dose incomparable de la voix absolument superbe du chanteur, toujours puissante, en évitant par bonheur toujours l’erreur grossière de virer dans le trop-plein, ce fameux trop-plein inconvenant qui fait friser l’overdose à l’auditeur. Aucun risque à ce faire ici, que du contraire ! Même la ballade au titre à l’eau de rose "One Day I’ll Stop Loving You" échappe aux très nombreux clichés figés par le hard rock ! Vous l’avez compris, le label ne mentait pas quand il définissait "Mercury Down" avec le terme "immanquable". Vous savez donc maintenant ce qu’il vous reste à faire !


Gloomy
Octobre 2011


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.myspace.com/tobyhitchcock