Il y a maintenant plus de deux ans, je croisais la route de Tanguy, voix de No Return sur l’album "Seasons Of Souls" sorti en 1995 mais surtout de mon petit préféré du groupe, l’EP "Red Embers" sorti, lui, en 1997. Je croisais donc la route de Tanguy car en tant que collectionneur, je cherchais à faire dédicacer les dits CDs. Tanguy, au détour d’une conversation, me demande si je connais son projet T H I N K, je lui réponds par la négative et il me dit à ce moment précis que le groupe travaille ardemment à l’écriture et à la composition d’un album. Je me dis très sincèrement que, connaissant le garçon, il faut surveiller tout ça. Et puis le temps passe, avec Tanguy on devient ce que l’on appelle des amis, on parle souvent, on échange et puis un beau jour il est là, devant moi, le premier album de T H I N K sobrement intitulé "T H I N K".

J’ai donc aujourd’hui l’immense plaisir, les amis, de vous présenter après près de 6 ans de travail acharné le premier album de T H I N K, chose très ardue car je suis littéralement tombé amoureux de cet album. "T H I N K" compte 7 titres pour 36 minutes d’un metal où se mélange du hardcore, du metal classique, du thrash, de l’indus, du groove et tout un tas d’influences musicales aussi diverses et variées, mais connaissant désormais les goûts musicaux de Tanguy, il n’y a rien d’étonnant à cela (et l’on peut y inclure ses deux comparses du groupe !). Quel bonheur d’observer encore une fois un groupe français qui joue du metal, certes, mais qui s’exprime en français, et ça, c’est à souligner et à encourager (je sais, les puristes vont crier au scandale…). Si vous ne connaissez pas T H I N K, laissez-moi faire les présentations si vous le voulez bien. Le groupe est formé, vous l’avez compris, de Tanguy au chant mais également aux textes et aux samples, de Seb à la batterie et à la basse et enfin de Nob aux guitares. Il est difficile pour moi d’être objectif aujourd’hui tant T H I N K est une claque énorme, tant les liens qui existent entre le frontman du groupe et moi-même sont forts mais après tout, quand c’est bon, il faut le dire, sauf que là ce n’est pas bon… C’est excellent ! Si vous avez envie de découvrir le monde et l’univers de THINK, allez faire un petit tour par ici, non seulement vous pourrez y écouter en intégralité cette petite pépite mais vous pourrez soutenir le groupe car aimer la musique, c’est la soutenir. Vous pourrez donc vous prendre une bonne grosse claque musicale avant d’avoir l’édition physique dédicacée (oui oui, c’est possible !) avec la reprise hallucinée et hallucinante de Boris Vian "Elle Serait Là, Si Lourde", l’excellent "Serpent" ou l’atomique "Le Désert", mon petit préféré.

Côté technique, "T H I N K" est une explosion sonore, bien produit, au cordeau comme je dis souvent , travail à la fois de Jean-Da avec un enregistrement au Trianon Hall Studio à Alfortville, un mixage signé Fairtrack Studio et enfin un mastering signé Jean-Pierre Bouquet de l’Autre Studio. Bref, tous ces mots couchés sur un ordinateur pour vous dire que "T H I N K" est un album qui mérite amplement que vous vous penchiez dessus, croyez-moi. Le groupe est prêt à faire péter vos enceintes en attendant de faire péter les sonos des salles de concerts. Comme à mon habitude, un mot sur le monde de la création car "T H I N K" bénéficie d'un habillage visuel parfait, par exemple vous avez le choix entre deux visuels (quelle belle idée !), création de Patrick Lemerle (La Bande Destinée). Aujourd’hui je suis bien (je me sens bien), je mets le visuel en couleur, le lendemain je me sens pas bien (je vais moins bien), je mets le visuel sombre. T H I N K a pensé à tous les détails…

En résumé, je dirais que T H I N K nous offre un des tous meilleurs albums de l’année 2016, mené par trois musiciens de haut rang mais surtout par ce que j’appelle un poète des temps modernes qui module et joue avec sa voix comme un enfant le ferait avec un train électrique. Merci pour ce grand moment musical les Thinkers ! Elle serait là, si lourde la note… et en toute objectivité…