Le groupe
Biographie :

The Oath vit le jour à Lyon (France) en 1999. Le groupe a connu au fil des ans de multiples changements de line-up, mais le noyau dur a toujours su persévérer. The Oath se compose aujourd’hui de Pierre Leone (guitares et chant), Manu Da Silva (guitares), Romain Devaux (claviers et chant clair) et Christophe Bardon (batterie). La musique de The Oath se positionne à la frontiere du black, du dark et du heavy-metal. Les influences de chaque membre du groupe, en matiere de metal ou même d'autres styles musicaux, sont toutes représentées. Ces différents apports donnent à la musique du groupe cette particularité qui en fait un groupe relativement difficile à cataloguer. Apres une démo-cassette de 4 titres sortie en 1999 et quelques concerts durant ces premières années d'expérimentations et de maturation, The Oath s'est offert fin 2002 l'autoproduction d'une seconde démo, cette fois-ci au format CD, intitulée "Présages... & Ténebres". Cet enregistrement a permis au groupe de faire parler de lui au sein de l'underground, en générant notamment des chroniques, de nombreux contacts et bien sur quelques concerts supplémentaires. Mais rapidement, il devenait évident que l'avenir du groupe devait passer par l'enregistrement professionnel de ses nouveaux morceaux. C'est Christian Héritier de la Manufacture du Son (Kemet, Tenebrum Infectus) qui s'attela dès Février 2006 à l'enregistrement et au mixage du premier album du groupe. Masterisé fin Août à l'Autre Studio (Paris), cet album autoproduit, intitulé "The End Of Times", attira rapidement l'attention d'un grand nombre d'acteurs de la scène metal nationale et internationale. En 2007 le groupe enregistre son second opus, intitulé "4", au Kohlekeller Studio (Seeheim / Allemagne) sous la supervision de Kristian "Kohle" Kohlmannslehner qui travaille avec des groupes tels que Crematory, Agathodaimon, Sieges Enven, Benighted… En 2010, après dix années d’existence, The Oath aborde une phase capitale de son évolution. En bénéficiant une nouvelle fois de la confiance du label Italien Code666, The Oath retourne au Kohlekeller Studio (Allemagne) pour donner vie à son troisième opus "Self-Destructed". Pour la troisième fois, The Oath retourne en Allemagne au Kohlekeller Studio pour y enregistrer son quatrième album intitulé "Consequences".

Discographie :

2002 : "Présages... & Ténebres" (Démo)
2006 : "The End Of Times"
2008 : "4"
2010 : "Self-Destructed"
2015 : "Consequences"


Les chroniques


"Consequences"
Note : 15/20

Les Lyonnais de The Oath font leur retour cinq ans après la sortie de leur dernier album "Self-Destructed", sorti en 2010. Leur quatrième album, "Consequences", est en effet sorti en Mai 2015, sous le label Sliptrick Records, après sept ans de collaboration avec Code666 Records. L'artwork de la pochette a été réalisé par Fursy Teyssier (Les Discrets, Alcest, Agalloch…), avec qui le groupe avait déjà travaillé sur leur précédent opus. L'album a quant à lui été enregistré pour la troisième fois au Kohlekeller Studio, en Allemagne. Assez parlé à présent, place à l'écoute, découvrons ce que vaut "Consequences".

L'écoute démarre avec "Never To Be Seen Again" sur une intro où l'on peut entendre un sample tiré du film American Psycho, avant d'évoluer vers un son plus brutal et rentre-dedans, emmené par le chant growlé de Pierre qui domine sur l'ensemble des titres. Les sonorités se veulent à la fois death mélodique de par les riffs de guitares et la rythmique qui sonnent mélodiques et le chant black / death, lequel est accompagné parfois par le chant clair et les touches de claviers de Romain. D'autres aspects tirant sur le black metal ressortent également notamment sur les parties de blasts de batterie, le metal indus apparaît aussi çà et là de par certaines sonorités plus electro. L'intro de "Crimson Flesh" sonne electro, mais le reste du titre évolue dans un schéma black / death symphonique, le clavier présent tout au long de la piste par petites touches toutefois discrètes, ainsi que les riffs accrocheurs teintés de black ne sont pas sans rappeler des groupes tels que Dimmu Borgir. La rythmique, elle, est efficace, tout comme les guitares mélodiques, et un superbe solo vers la fin de piste. En bref, un très bon titre plein d'influences variées. "Consequences" se veut à la fois violent et brut, de par certains riffs de guitare agressifs et passages black à la batterie qui tabassent, dominés par le chant growlé, le chant clair étant totalement absent ici, mais aussi plus lent et ambiancé grâce à certaines parties plus mélodieuses au clavier et à la guitare pour le côté death, et un solo à la guitare à partir de 4'19'' qui ajoute un côté heavy à l'ensemble. "Silent Dreams" démarre lui de manière brutale et directe avec la batterie qui blaste et envoie d'entrée de jeu avant de s'orienter vers quelque chose de plus death mélodique et heavy, le chant clair intervenant à nouveau sur les refrains pour accompagner le chant death, les guitares offrant elles des riffs et harmoniques ultra mélodiques sur certains passages.

"Deconstruction" suit la même direction que "Crimson Flesh", avec ses passages electro au clavier dès les premières notes, que l'on retrouvera un peu plus tard passé la moitié de la piste, de même que les guitares mélodiques et passages symphoniques au clavier pour le côté black / death à la Septicflesh. On remarquera par ailleurs tout au long de l'écoute de l'album que le chant growlé domine sur la quasi totalité des morceaux, le chant clair n'étant lui présent que sur quelques titres. "Today I Die" a un côté très thrash / death de par les parties de guitare et la rythmique ultra efficace et dynamique, et le chant de Pierre, ainsi qu'un côté plus heavy au niveau des solos de guitare mélodiques. Un titre très rentre-dedans et énergique. On revient à quelque chose de beaucoup plus violent et rapide avec "Create The Infinite", titre teinté très black / death aux sonorités symphoniques de par les touches de clavier, mais aussi plus modernes par moments, avec un son plus violent et agressif sur certains passages. Les titres défilent, la fin approche peu à peu, mais un certain sentiment de relâchement se fait ressentir sur "Unchanged". Un titre qui, bien qu'il reste toutefois dynamique par certains aspects, paraît quelque peu fade par rapport aux titres précédents. En effet, les interventions au chant clair paraissent "insipides" et peu inspirées, et les parties de clavier trop electro par moments laissent un peu sur notre faim. Bien que le chant growlé et la rythmique restent efficace et accrocheurs, il manque un petit quelque chose qui apporterait de l'originalité et de la puissance à l'ensemble, un titre auquel j'ai du mal à adhérer personnellement, dommage. "The Final Sleep" nous en met plein les oreilles dès le début de piste avec un death / black metal violent à la rythmique mélodique et accrocheuse et l'ambiance lourde. La batterie sonne plutôt black par moments de par ses blasts ainsi que les riffs de guitare propres au genre. Un sample de voix féminine narrative apparaît aux trois quarts de l'écoute sur fond de musique symphonique accompagnée d'un solo de guitare, pour terminer le morceau sur un death agressif. "Endless Fallacies" clôt l'album sur un titre plus ambiancé, tantôt teinté de passages black, tantôt plus lent et mélodique, ponctué d'un petit solo de basse qui fait son effet, orienté death / thrash, le chant clair accompagne le chant growlé à plusieurs reprises et le clavier ajoute quant à lui des sonorités symphoniques voire épiques à l'ensemble. Un titre aux multiples influences qui termine l'écoute de manière efficace.

En définitive, "Consequences" est un bon album qui sait conjuguer différents univers musicaux, mêlant savamment des sonorités aussi bien thrash, death, black voire parfois electro, bien que l'ensemble sonne principalement death mélodique, et alliant des passages à la fois violent et agressifs voire lourds et d'autres plus "ambiancés" et mélodiques, symphoniques. The Oath propose une nouvelle fois une musique certes peu novatrice mais qui saura plaire aux fans du genre et offre un album qui se laisse écouter avec plaisir.


Alexandra
Février 2016




"Self-Destructed "
Note : 14/20

Qui aurait cru que je pouvais encore tomber sous le charme de ce genre de disque ? Lorsque Pete m’a demandé de chroniquer cette nouvelle sortie, je me suis machinalement dirigée vers le MySpace du groupe avant l’arrivée de la galette dans ma boîte aux lettres. Autant vous dire que je ne me sentais vraiment pas de chroniquer ce genre d’album, trop thrash, trop mélodique pas assez de blasts… c’est avec une certaine mauvaise foi que je ruminais ce pitoyable jugement. Je dis pitoyable, car moi aussi j’ai eu ma période "gai" et archi mélodique. Arch Enemy, Children Of Bodom ou encore Stormlord et Graveworm autant de groupes pour lesquels je garde une certaine affection, autant de groupes qui ont réussi à retenir mon attention avec des mélodies ultra accrocheuses qui donnent juste envie d’headbanguer à n’en plus finir. Cette période me semblait révolue depuis plusieurs années déjà… grâce à The Oath c’est comme ci je redécouvrais tout un style.

Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, The Oath est une formation Lyonnaise qui a sorti sa première démo en 2000. 10 ans rien que ça ! Du coup, après tant d’années d’existence, Les lyonnais ont voulu faire les choses bien et proprement et ils ont eu raison ! La production de ce "Self-Destructed " est juste monstrueuse, on sent que le tout a été mixé judicieusement pour former un ensemble homogène où chaque instrument a sa place et apporte son lot d’émotions et d’énergie. Cette énergie émane notamment des trois vocalistes du groupe. Chacun ayant sa propre tonalité, les vocaux apportent une véritable puissance sur certains morceaux. Leur MySpace annonce un mélange de black, de death, de thrash et de heavy metal, je pense qu’il s’agit là d’un très bon résumé de ce que propose le groupe. Difficile à classer, The Oath surprend par la richesse de ses compositions et le seul groupe que je connaisse et qui se rapproche de ce qu’ils font c’est Antares Predator, un jeune groupe Norvégien, mais bon quasiment personne ne connaît j’imagine…

"Self-Destructed " est un album très efficace. "End Of The Lines", le premier titre de l’album est un parfait condensé de ce que le groupe peut nous offrir. Du blast, du thrash, des mélodies entraînantes, des solos qui couinent de partout et un chant clair pour enrichir le tout. Le début de "Alone I Roam" nous annonce un death metal dévastateur puis on se retrouve dans un univers plus mélodique. Coup de cœur pour "Way To Nowhere", un titre survolté qui nous livre un passage death diablement efficace à 1min25. Je me suis également laissée séduire par "Watch Me Bleed" et son ambiance définitivement orientale qui émane au clavier. Bon bon bon, c’est bien tout ça mais alors il est bien ou pas cet album ? Ouais mais… c’est vrai que le tout manque cruellement de profondeur, on écoute "Self-Destructed " parce qu’il y a de bons riffs et puis c’est tout, et ça, c’est un peu dommage. J’ai cru voir sur leur site web que tout un concept se cachait derrière l’album, je n’ai malheureusement pas réussi à le percevoir et sans les paroles ça n’arrange définitivement pas les choses. Mais quoi qu’il en soit les morceaux sont efficaces et le tout fonctionne très bien. Un album idéal si vous avez envie de vous changer un peu les idées, de changer de style et d’apprécier l’art des belles mélodies.


Célin
Janvier 2011




"4"
Note : 12/20

Deux ans après la sortie de leur album autoproduit "The End Of Times", The Oath revient à présent signé chez le label Italien Code666. "4" sera enregistré dans le studio Kohlekeller Studio en Allemagne, sous la supervision de Kristian Kohlmannslehner connu pour travailler avec des groupes tels que Crematory ou Benighted… L’album commence avec les premières notes de l’intro qui sonnent comme une contine machiavélique, "4" est fait de claviers, et teinté d’orchestrations. Une minute plus tard, "This Day" débute. On se souvient que le titre était présent sur la compilation French Metal "Dans la fosse aux lions" paru en Mai 2008. Le titre est au premier abord, orienté death ; un style rapide, une batterie assaillante… s’en suit un break tenace pour un passage thrash, avec riffs lourds et tout ce qui va avec. Retour sur un couplet death / black, puis de nouveau un break pour un thrash tendancieux. Les titres de l’album ont tous cette structure. Méchamment chiant. Mon avis est donc mitigé pour cet album des Lyonnais, parce que certains points me dérangent. Tout d’abord, les titres sont une succession de breaks pour immiscer le mélange des styles. Tantôt death, puis thrash, tantôt black / death sympho. Le groupe qui se veut influencé par le heavy, le thrash et le death s’essaye donc sur tous les titres. Autant certains fonctionnent plutôt bien, tels "4" ou "A Question Of Faith", autant d’autres sont difficilement acceptables tant cet effet de titre interrompu est vociférant. D’autre part, musicalement tout est assez répétitif.

Après avoir entendu tous les titres, on note une originalité moindre. Fouillis ou brouillons, certains passages sont difficiles à cerner. D’autres pourtant sont très réussis, tel le titre "Lifeless Desire" ou certains passages de "Orgasm". A contre courant, ce CD manque cruellement de quelque chose pour attirer toute mon ardeur. Hormis la quatrième piste qui est plus intéressante, notamment par ces passages voix claires. Mettons de côté ces quelques désagréments pour voir les bons points : citons en premier l’artwork, car la pochette de "4" est signé Eric Campbell. Une femme avec des ailes noires, qui se tient dans un décor post apocalyptique. Peut-être pas original, mais toutefois ce style correspond avec les titres de l’album ; "Unholy Blood" ou bien encore "War". Deuxièmement, les passages instrumentaux rehaussent indéniablement le niveau de l’album. Rien que les orchestrations présentes à certains moments ajoutent beaucoup d’ampleur aux morceaux. Mises en avant sur le titre "Dead Inside", sur la fin de "Unholy Blood" ou le début de "Godless Existence". Ce qui fait que l’album ne peut finalement pas être décrit comme uniquement "death". A retenir de ce deuxième album, qui est toutefois assez répétitif, mais bon dans l’ensemble, que les 10 pistes de "4" sont un mélange de death / black orienté thrash metal. Cet opus est un album que je qualifierais de bon et plutôt sympathique. Bref, on se réjouit en se disant qu’il ne s’agit ici que de mon noble opinion. Les titres les plus intéressants étant "4", "A Question Of Faith", "The Unborn".


Dark Virgin
Mars 2009




"The End Of Times"
Note : 15/20

La France ne se porte pas trop mal ces derniers temps niveau musique extrême, néanmoins, pas évident de trouver dans tout ce fatras de groupes plus ou moins "organisés", quelque chose d’un peu intéressant à se mettre sous la dent. On m’a glissé un CD dans les pattes, des lyonnais qui feraient une sorte de "dark-black-heavy", m’a t’on dit. Hummm, je suis trop curieuse, déballons, lisons, écoutons ! The Oath donc est un groupe conçu en 1999 ayant connu bon nombre de changement de line-up. Néanmoins, à présent, la formation semble stabilisée avec Deströyer (chant et guitare), Carcharoth (basse et vocaux black), Peter Pal (clavier), Tyrael (batterie) et Madrigmac, le petit dernier (guitare). Le groupe se dit à la frontière du dark, du black et du heavy, prenant en compte les influences éclectiques de chaque membre du groupe (chose que vous pouvez directement constater sur leur joli site web d’ailleurs !). Après 2 démos sortie respectivement en 1999 et 2002, The Oath déballe tout dans cet album nommé "The End Of Times" qui a été enregistrée en 2006 à la Manufacture du son et l’Hôtel de la musique à Lyon. La pochette tout d’abord ! Du noir, du blanc, du rouge, du contraste, rien de bien innovant, mais chouette, un nom de groupe lisible !  Douze titres en liste, voyageons…

Après une très (trop) courte introduction qui finalement à mon goût aurait pût rester attachée au premier titre, je me lance : "Broken Hope" a un début bien agressif et bien black comme j’aime, je reprocherai néanmoins un petit manque d’originalité. Le son est bien posé, la voix passe bien, je sais pas… un arrière goût d’influence à la Dimmu sans doute orienté par les claviers… "Misanthropic" me laisse un peu en froid, les riffs sont répétés en boucle et finalement le moment accrocheur est à la fin du titre, le point intéressant étant la rythmique de batterie du début du titre. Mais à nouveau rien de bien original à signaler. Le quatrième morceau : "Empthy Shell" me botte déjà plus, la structure est bien posée, l’univers vocal suit bien la cadence, un petit souffle de mélancolie avec ce violoncelle au début, en bref un petit cocktail qui passe très bien. "Amen" continue dans cette lancée de variations rythmiques. Après le cocktail, l’esquimau ! C’est froid, glacé, mais c’est bon quand même. On n’en démord pas, une influence des groupes scandinaves perdure dans tous les morceaux pour le moment…. Sur "The Circle", ce qui surprend, c’est l’intro vraiment influencée heavy, mais la suite aux claviers vocalisés et la voix arrivant ensuite ne laissent pas de doute au genre.

Rien de très original dans la suite, la voix ressort bien du flow et les instrus sont toujours proprement menées. Oh, une intro clavier (basique, mais on leur pardonne) ! La suite m’accroche d’avantage pour ce "For You" qui est le titre le plus death de l’album. Il y a tout, même le solo qui va bien. C’est classique certes, pas très original, mais bien mené malgré tout. "Holy Terror" avec ses instrumentations un peu heavy et surtout black ne me trompera pourtant pas, on retombe à nouveau dans le fil du répétitif-qui-ne-se-lâche-qu’-à-la-fin. Dommage car en poussant dans cette voie, il y aurait eu du bon. Avec une intro au chant clair et instrus classiques rappelant fortement Old Dead Tree, "Fading Into Darkness" ne prédisposait pas forcément à une certaine originalité. La matière dramatique est palpable dans ce morceau que je reniffle dans la veine du black horrifique influencé toujours par la scène nordique. "The Awakening" se place très judicieusement à la suite. Le bémol ? Finalement un titre trop court qui aurait mérité qu’on se penche davantage sur sa structure. Avec "Without Control" nous retournons vers ces sonorités aux pointes de heavy et aux blasts que j’affectionne, le squelette du titre est bien posé, le son, lui, aurait clairement être un chouia plus poussé. Mais je me console sur cette ambiance black menaçante qui flotte sur les riffs et les claviers. Le dernier titre éponyme : "The Oath", relance le côté black horrifique que j’avais signalé au neuvième titre. C’est l’un des morceaux qui m’accroche le plus, les variations passent très bien, les voix contrastent les instrus relativement heavy à nouveau, et les claviers mélancoliques à souhaits aident à parfaire l’ensemble.

The Oath, pour résumer, nous servent un black dans les règles de l’art, inspiré par la scène Scandinave et des précurseurs comme Dark Funeral ou Emperor. L’influence heavy des instrumentations, ainsi que les mélodies de claviers bien sombres sont proprement posées et relativement structurées. Les voix me branchent bien, elles trouvent leur place sans se forcer mais finalement manquent un peu d’originalité. On sent pourtant une volonté de bien faire et de faire "propre", chose qui se remarque à la production correcte de l’ensemble de l’album. Ce qui est dommage c’est que l’univers de The Oath ne soit pas d’avantage marqué, qu’il ne soit pas plus appuyé sur certains morceaux manquant d’âme. Il y a du potentiel et une simplicité finalement intéressante qui contrebalance avec les clichés apportés par certains groupes. Je regrette vraiment que la formation n’aille pas plus loin. Pour un premier album, c’est encourageant, avec des moyens plus adaptés et une volonté de singularité ce serait encore mieux. Ne soyons pas pessimistes The Oath à des capacités, j’y crois bien moi !


Finga
Avril 2007


Conclusion
L'interview : Pierre

Le site officiel : www.theoath.org