Le groupe
Biographie :

The Furor est un one-man band de black / death metal australien formé en 200 et dans lequel opère Disaster (batterie, chant, guitare et basse / Bloodlust, Impiety, Malignant Monster, Mhorgl, ex-Dybbuk, ex-Militant Mass, ex-Pagan, ex-Pathogen, ex-Shrapnel, ex-Psychonaut. The Furor compte plusieurs albums à son actif, "Invert Absolute" sorti en 2004, "Advance Australia Warfare" en 2005 et "War upon Worship" en 2011, tous sur le label Prime Cuts Music. C'est à partir de 2012 que The Furor retrouve son indépendance et sort "Impending Revelation" en Août 2014 sur son propre label, Westernterror Records.

Discographie :

2004 : "Invert Absolute"
2005 : "Advance Australia Warfare"
2008 : "Assault By Fire" (EP)
2011 : "War upon Worship"
2012 : "Sermon Of Slaughter" (EP)
2014 : "Impending Revelation"


La chronique


Roulement de tambours, l’Australie est sur le ring et annonce fièrement un black / thrash / speed / death metal, autant dire que ça ratisse large. Face au mangeurs de Kangourous, il y a moi. La foule me hue à cause de certaines chroniques assassines, et ovationne The Furor, autant dire que j’ai intérêt à bien lui remplir sa poche au bestiau sinon je vais me faire lyncher comme un froggie. Nullement impressionné, je fais face au premier assaut de The Furor. Ses battoirs "ratisseurs" moulinent violemment pour m’impressionner, heureusement que j’ai le crâne rasé à blanc sinon j’aurais chopé un coup de froid aux cheveux. "Hammer Hierarchy " tient la promesse de la violence. Le chant navigue entre le black metal à la Tsatthoggua et le death metal à la Angel Corpse. D’ailleurs, je pense que ce groupe a été une influence pour eux, car l’âme d’Angel Corpse flotte tel un spectre désincarné au-dessus de la compo. Pour l’instant, j’esquive plus ou moins vaillamment le premier assaut.

"Inferno Fortification" passe à la vitesse supérieure, bah tiens ! Déjà que ça labourait pas mal, il faillait que ça monte encore dans les tours. J’ai donc décidé de fatiguer The Furor en le laissant s’exprimer à son aise, mon habille jeu de jambes a fait le reste mais je me suis douté qu’à ce rythme-là, je n’allais pas sortir indemne du combat. Le jeu de batterie est dément, ça pleut de tous les côtés et les solos de guitare sont comme des crochets de boucher, ils rentrent dans les côtes à la vitesse de l’éclair. Je ne cherche pas à distinguer les plans thrash /death /black /speed annoncés car je pense qu’en lâchant un petit black / death apocalyptique je ne suis pas bien loin de la vérité. "Seven Trumpets" sonne le gong, j’ai quelques secondes de répit. Pour le moment, je me fais maraver copieusement. Ca bastonne quasiment sans cesse, The Furor va sûrement bientôt se fatiguer, et commencer à faire des breaks plus longs. Quand je dis black / death apocalyptique, c’est vraiment le terme qui me convient le plus et c’est suffisamment éloquent pour résumer la musique que j’écoute. Le combo joue l’épreuve physique, il va finir complètement claqué à force d’envoyer aussi sévère. "Corpse Eclipse" relâche un peu la pression, c’est alors à mon tour de jouer car je commence à me fatiguer en écoutant ce poutrage sans fin. La compo arrive au bout moment car sinon j’aurais été obligé de quitter le ring afin de trouver un adversaire à ma taille. L'album "Impending Revelation" est bien produit et sonne un peu old school, ce qui va plutôt bien avec le style ravageur des morceaux. Ah tiens, ils font une reprise de "Show No Mercy" de Slayer qui a largement un meilleur son par rapport à l'original qui date de 30 ans en arrière. Là, je vais en profiter pour lui locher le buffet au gaillard, car une fois de plus je tombe sur des reprises totalement inutiles. La mode des remakes ciné est déjà bien casse-burnes, alors merde !

Mis à part ça, si on aime la marave sans fin, bruyante, apocalyptique, un peu désordonnée, et donc lassante au final, il faut jeter une oreille là-dessus. Mon retour du pays de Wolf Creek se fera sans grandes blessures car le match est terminé, le gong sonne, le public me jette des salades, et ovationne son poulin. Un skeud sympa, pas révolutionnaire pour un sou, mais qui manque peut-être de plans plus calmes car à force de faire de la vitesse, on commence à le savoir qu’ils savent faire de la vitesse ! Belle pochette bordélique qui représente un peu leur musique.


Davidnonoise
Septembre 2014


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.thefuror.bandcamp.com