C’est l’histoire de trois Anglais, un Canadien et un Français qui font de la musique… Ce début d’histoire foireux pourrait être une réédition d’une blague Carambar mais il n’en est rien car les 5 personnes précitées sont bien les musiciens du groupe The Elderberries, quintette de rock made in France (du moins les braves habitent-ils sur le sol Français) dont je me fais fort de vous faire la chronique de leur troisième et dernier album en date !
Ce frisbee de 12 titres est globalement bon, bien ficelé. Le premier album du groupe dévoilait un rock clairement axé old school (période 70/80’s), qui s’est clairement transformé en stoner / power pop sur le second opus. Pour ce troisième projet, on retrouve un peu un mix des deux tendances précédentes : un savant mélange de riffs old school et d’autres plus modernes, le tout desservi par un son résolument puissant qui n’a absolument rien à voir avec les productions 70’s. L’album est relativement contraté en terme d’ambiance, ce qui est plutôt une réussite en soi, mais aussi en termes de qualité, ce qui l’est déjà beaucoup moins… Certains titres, catchy à l’extrême, aux refrains tels des hymnes et aux accords audacieux laissent place à certaines chansons bien plus plates et convenues. Même constat pour la voix qui, mélodieuse et un peu trop doucereuse dans l’ensemble, sait se faire vraiment grave et puissante sur certains passages, trop rares à mon goût.
Cet album n’en reste pas moins bon de par son côté fédérateur (mélanger les styles en proposant une musique éclectique ramène toujours plus de monde) et par l’énergie globale qu’il dégage. En bref une bonne galette made in France de plus à recommander aux amoureux du rock, du stoner et du old school. Vivement la scène !
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