Le groupe
Biographie :

The Dying Seed a été créé en 2007 par Loup (ex-Krarath) et Sylvain (Axenis, ex Symposium), vite rejoint à la batterie par Olivier (314, ex Acrocyanose), à l'automne 2008. Le groupe fait partie de ce qu'il s’amuse à nommer la scène post metal progressive. Stoner, heavy, thrash, psychedelic rock, doom ou death metal, sont autant de styles qu’ils ont ingurgités au cour des années, et qu’ils fusionnent maintenant dans leur musique.

Discographie :

2008 : "Live At The Bassecour"
2009 : "The Dying Seed" (EP)
2011 : "Tsuba"


Les chroniques


"Tsuba"
Note : 15/20

Il n’est pas beau cet artwork ? Toute en finesse, dans le détail, la précision d’un samouraï qui a priori vient de défoncer tout le monde. C’est sobre, c’est classe et le plaisir des yeux donne envie aux oreilles. L’album commence à tourner avec "River’s End" et on pourrait se dire que le titre est un peu long pour une entrée en matière mais à y regarder de plus près ils le sont à peu près tous. Ce morceau n’est pas le plus percutant mais démontre néanmoins les capacités du groupe.

Ca joue bien, il y a de la créativité dans l’air et le son est plutôt agréable même si la basse, malgré qu’elle soit très bien apprivoisée par son maître aura parfois tendance à provoquer de fâcheuses vibrations sur certains support d’écoute. En parlant du loup… c’est madame quatre cordes qui entame "Old Man’s Heir" pour un titre qui, il faut le dire, groove raisonnablement bien ! Vocalement le travail fourni est également intéressant et s’accorde tout à fait au registre choisi par le groupe. On se rend vite compte que le groupe puise son inspiration dans beaucoup de styles et le concept de "melting-pot musical" est ici maîtrisé. Apparition du titre phare de l’album "Trees", qui est aussi le titre le plus court de ce skeud du haut de ses 4 minutes 26 ! Entre mélodies légères et gros rock poussif qui percute la chair tendre, le morceau se défend bien et nous amène jusque dans un bon vieux metal intitulé "Another Door" agrémenté d’une guitare qui s’échappe, pour le plaisir des oreilles bien entendu et qui s’achève sur une rythmique aux relents de punk. Sur ce morceau, à titre personnel, je trouve que le chanteur a une intonation de voix qui se rapproche parfois de celle de James Hetfield et cela se retrouve dans d’autres compositions, ce qui demeure plutôt agréable d’autant plus que cela n’est absolument pas surjoué. "Tsuba Through Your Throat", vocalement allégé, diffuse une bonne odeur de metal grungy dans les coins. L’album se clôture sur "Dirty Old Drunk" qui fusionnent habillement un riff typé hardcore à un ensemble bien plus metal. Et nous estimerons que l’album s’achève ici puisque "Downpour", la dernière piste, n’est que pluie qui tombe est n’en ai pas moins inutile que… de la pluie qui tombe. La bande son aurait du éventuellement être intégrée au morceau précédent.

Pour faire simple The Dying Seed c’est des idées, une maitrise, de l’envie, de la passion, c’est à dire tous les ingrédients nécessaires à un bon album mais on sent un peu une retenue dans la manière de jouer (en tout cas sur l’enregistrement) et c’est peut-être l’ingrédient miracle qui aurait porté cet album un cran au dessus. Une production plus conséquente aurait éventuellement pu y contribuer également.


Kévin
Septembre 2011




"The Dying Seed"
Note : 16/20

Stoner, stoner, stoner. Voici le leitmotiv de ces métalleux ! Hein ? Quoi ? Ben ouais, sous ses airs de stoner, le groupe renferme ou plutôt libère diverses influences metal allant jusqu’au doom ! (rythmiques sur "Revolver") ou du heavy thrash à la Slayer ("Lapidation Of The Weak"), le tout sur un son plus que correct. Olivier, à la batterie, use de la double, martyrise avec technicité ses fûts, mais en fait parfois un peu trop au point qu’il nous arrive de reste bloquer capté sur son jeu et on en oublie les autres. Les autres… La voix de Loup est tout simplement énorme, toujours en place, variées, maîtrisée, le jeu de gratte est irréprochable, et la basse bien que discrète (quoique…) tient son rôle de liant tout en venant ajouter quelques subtilités bien senties. Pour ceux qui aiment Mudweiser, Nashville Pussy, Crowbar, Slayer, Down, Black Sabbath etc, ce skeud est pour vous ! Avec ce 6-titres éponyme (en fait 4 titres véritables car une intro et un interlude), le jeune groupe de seulement deux ans d’âge s’apprête, à mon avis, à soulever les masses et réunir autour de lui les foules ! J’attends la suite !


El Caco
Septembre 2009


Conclusion
Le site officiel : www.myspace.com/thedyingseed