Le groupe
Biographie :

The Defibrillators, groupe de dirty rock'n’roll, prend un malin plaisir à se tourner en dérision et à enflammer les scènes avec irrévérence, en laissant des traces indélébiles, imbibées de vapeurs spiriteuses à chacun de leurs passages survoltés sur scène. C'est une succession de concerts remarqués en première partie de Brian May, The Last Internationale, Jon Spencer Blues Explosion ou encore des mythiques 999 qui leur permet d'assoir une solide expérience de la scène. Leur passion pour le son analogique et les années 60 et 70 les mène vers le Big Balls Studio en 2014 où le groupe enregistre live son nouvel EP "Sin, Degradation, Debauchery, Insanity.". En 2017, The Defibrillators sort son premier album, "Electric Fist", chez Stoofophone Records.

Discographie :

2015 : "Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery" (EP)
2017 : "Electric Fist"


Les chroniques


"Electric Fist"
Note : 17,5/20

Il y a des jours où tu te sens pas bien, t’as bossé, t’as la tête un peu perdue (pour être poli...) et tu as besoin de ta vitamine, de ton EPO : la musique ; alors tu t’assois à ton bureau, tu allumes la chaîne hi-fi, tu appuies sur "open" et tu te mets un disque à présenter aux lecteurs de French Metal. A ce moment précis, et ce dès les premières notes tu prends une espèce d’éclair dans les oreilles… Cet éclair, cet arc électrique c’est le premier album des originaires de la Yaute (la Haute Savoie), The Defibrilators, intitulé "Electric Fist" ! 11 titres pour un peu plus de 52 minutes de dirty rock qui sent bon les années 60, le punk le plus sauvage et le garage des plus modernes.

Si le groupe fête cette année ses huit ans d’existence, on peut dire que le combo les fête avec brio en nous offrant un album où l’énergie est omniprésente et je suis encore une fois ravi d’observer à quel point en France on a des groupes qui savent faire de la musique… Pour les présenter, The Defibrilators c’est Iron Mut au chant, Stoof & Didi Dragster aux guitares, Fra6 Dewald à la basse et enfin Svn Svindal à la batterie. Comme je vous disais un peu plus haut, le groupe nous assène un fringuant et pétillant dirty rock où plane les ombres d’Iggy Pop, Queens Of The Stone Age ou encore MC5 (pour l’anecdote, le guitariste de cette Légende du rock, Wayne Kramer, apprécie énormément la zic des Hauts-Savoyards). Il y a des jours comme ça où chroniquer un disque est un pur plaisir et cet "Electric Fist" en fait partie, éloigné de ce que j’écoute habituellement je dois vous avouer, les amis, que le son presque "sale" mais bourré de spontanéité de cet opus m’a donné une pêche d’enfer et je ne puis que vous conseiller de vous pencher sur cette galette (vous ferez des heureux en plus de soutenir un groupe issu de notre belle scène) qui, malgré tout ce que l’on peut lire ou dire, est quand même bien chouette et ce n’est très certainement pas des titres comme "Riff For Glory", "Hymno De La Mujer" ou encore "Think I’m Dirty" qui vont me faire dire le contraire... Vous êtes perplexes ? C’est simple allez faire un tour sur le Bandcamp du groupe, il y partage sa musique en intégralité (et plus si affinités). Montez le son et laissez-vous guider...

En résumé, je dirais tout simplement que The Defibrilators nous offre avec ce premier album un disque qui sort des sentiers battus avec un son qui dépote  bien (mixage signé JB Pilon du Buffalo Studio à Londres et mastering signé, lui, Brad Boatright de l’Audiosiege à Portland). Bon, il n’y pas trop à tortiller des fesses pour se rendre compte que ce disque va botter pas mal de culs… ! Je note également que depuis le très bon EP "Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery" (avec qui j’ai découvert le groupe) sorti en 2015 le groupe a fait son petit bonhomme de chemin, mais qui s’en plaindra  ? Pas moi ! Rock'n’roll baby !


Vince
Août 2017




"Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery"
Note : 18/20

Allez, les amis, on embarque pour la planète rock'n’roll avec l’EP quatre titres que je vous présente aujourd’hui  ! 15 minutes d’adrénaline pure, un condensé d’énergie positive. Comme je dis souvent, la scène française est belle, mais là, elle l'est encore plus lorsque l’on se met à fond dans les oreilles "Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery" des bien nommés The Defibrillators.

Si vous ne les connaissez pas, The Dsefibrillators est composé de Mr Newton Bag au chant, de Fras Dewald à la basse, de Svn Svindal à la batterie et enfin de Didi Dragster et Stoof au duo de guitares. Le combo nous distille un dirty rock'n’roll de derrière les fagots qui donne une pêche d’enfer. Avec cet EP, on n’a pas le temps de tergiverser, on est pris dans le tourbillon rock'n’roll dés le premier titre, "Red Eyes Fish", on est secoué avec le très bon "Spend My Money" (dont le clip est visible ici) et ça continue avec "Riff For Glory" et "Hymno De Ma Mujer" que vous pouvez écouter ici dans leur intégralité et où, vous pourrez bien entendu soutenir le groupe. A l’écoute de cet EP, on comprend mieux pourquoi le combo cite en références musicales (entre autres) Danko Jones, The Hives, Iggy Pop And The Stooges, AC/DC, The Hellacopters, The Cramps, Eagles Of Death Metal, Led Zeppelin, Jimi Hendrix ou encore MC5 (dont le guitariste a eu des propos élogieux et a quelque peu  flashé sur le groupe.) Avec "Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery", on en prend plein les oreilles, d’autant que cet EP bénéficie d’un son excellent (il a été produit par The Defibrillators mais a été enregistré, mixé et masterisé par Cedrick Maurer au Big Balls Studio à Bonne).

Bref, comme on dit chez moi dans le Sud, je me suis régalé, et on ne voit pas passer les 15 minutes, alors on fait "repeat", puis "repeat" et encore "repeat" (un peu à la manière des réflexes de Pavlov). Pour ma part, je découvre le monde et l’univers de The Defibrillators, et je demande un album désormais. Comme dit un ami, badaboum !


Vince
Février 2016


Conclusion
Le site officiel : www.thedefibrillators.fr