Le groupe
Biographie :

C'est en 1998 que The Buccaneer va voir le jour sur la commune de Furiani (Haute-Corse), autour de Pierre Exiga, (guitare / chant), on trouve Bertrand Bettencourt, (basse) et Philippe Mariotti, (batterie). Tous trois, ont déjà une certaine expérience dans la musique et Pierre et Philippe ont déjà enregistré chacun de leur côté plusieurs albums. Le premier disque de nos boucaniers ("Pavillon Noir") enregistré chez Fred Rochette à Châlons en Champagne, sort en 2001. Il faudra plus de dix ans pour écouter une suite à "Pavillon Noir". Avec l'album "In Hell", le groupe semble avoir trouvé son son, plus nerveux, avec une rythmique bien en avant, une guitare tranchante, une voix avec un large diapason, en anglais, en français et même en corse. L'année suivante, dans une grosse phase de création, le trio sort "III". Après cet album, Bertrand quitte le groupe. remplacé par Christophe Laurent. 2015 annonce l'arrivée des morts vivants avec un album de 13 titres, "Zombieland", avec aux manettes toujours Fred Rochette. L'après "Zombielend" donne lieu à un changement de line-up, Bertrand reprend sa place à la basse et Alexandre Vinciguerra remplace Phil à la batterie.

Discographie :

2000 : "Pavillon Noir"
2008 : "Eddie The Pirate" (Compilation)
2011 : "In Hell"
2013 : "III"
2015 : "Zombieland"


La chronique


Avant de parler du groupe The Buccaneer, il faut savoir que la pochette de leur album a été censurée. Apparemment, la demoiselle tatouée ne plaisait pas vraiment. Personnellement, je n'y vois rien de choquant, d'autant plus que je trouve que cette pochette ne fait pas du tout metal mais plus punk ou pochette de jeu vidéo rétro. Mais là, c'est un autre débat. Histoire d'en rajouter une couche, ça aurait été sympa d'avoir un livret avec les paroles plutôt que rien du tout.

Dans cet album, le groupe nous livre treize pistes dans un registre heavy rock / metal. Première impression, après avoir écouté l'album en boucle, la notion d'inégalité entre les pistes est bien présente. Je pense que huit pistes auraient été largement suffisantes. Avec treize pistes, on tombe vite dans une notion de répétitivité et un manque d'originalité. Certes le groupe utilise le chant en français et le chant en corse, ce qui n'est pas une mauvaise idée, mais l'on aurait aimé que ce soit plus exploité, plus mis en valeur. Le gros problème est que les pistes telles que "Zombieland" se noient directement dans la masse. Et cette masse qui flingue l'album est composée de pistes avec un chant en anglais dont l'accent se rapproche plus du français que de la langue de Shakespeare. En dehors de ça, il est vraiment dommage que l'instrumentation n'apporte pas un réel soutien au chant. On dirait des compositions sorties du placard sur lesquelles on a collé le chant. Dommage car quand ce dernier est un peu poussé, il ressort plutôt bien.

En bref, l'album m'a vite fatigué du fait de son manque d'originalité. "Zombieland" aurait pu être marquant, il ne restera pour moi que sympathique. Si je ne mets pas une note encore plus basse, c'est parce que le groupe a tenté d'utiliser le chant en français et en corse.


JU
Février 2016


Conclusion
Note : 11/20

Le site officiel : buccaneer.free.fr