Etranges sensations ressenties à l’écoute de cette œuvre qu’est "Sous Les Cendres" de Tenebrarum Infanteus. En effet, cet album se compose de nombreux chemins musicaux empruntés. Electro, pop, metal, new wave semblent se complaire dans un melting pot metalo-gothico-dancefloor aux accents Depeche Modiens. Vous ne comprenez rien à ce que je raconte ? Normal. Ma première écoute fut d’ailleurs placée sous le signe de la stupéfaction. La musique de Tenebrarum Infanteus est difficile à suivre et prouve une identité propre. Les voix se prêtent également à ce jeu des mélanges. L’une féminine et sombre se plaît à s’énerver afin d’approfondir le malaise engendré par ce dark electro dansant. L’autre masculine appuie l’univers malsain et crasseux de cette ambiance où l’on sent les rats, crades à souhait, frotter nos pompes humides et mordiller nos chevilles. Cet album pourrait servir facilement de B.O d’un film fantastique aux atmosphère vampiriques tant les émotions vont et viennent entre la haine, la douleur, l’étrangeté et la peur. Pour moi, c’est une réussite presque sans faille si ce n’est le son de la rythmique trop synthétique. A écouter dans le noir, très fort en boîte gothique ou bien allongé confortablement dans un cercueil.
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