Formé en 2010, le supergroupe  Symfonia  sort son premier album "In Paradisium" en ce mois d’Avril. De qui est composé le groupe ? C’est bien simple : André Matos (ex-Angra, ex-Shaman, ex-Viper) (chant), Timo Tolkki (ex-Stratovarius, ex-Revolution Renaissance) (guitare), Jari Kainulainen (ex-Stratovarius, ex-Evergrey) (basse) Mikko Härkin (ex-Sonata Arctica, ex-Kotipelto, ex-Solution .45) (claviers) et Uli Kusch (ex-Holy Moses, ex-Helloween, ex-Gamma Ray, ex-Masterplan) (batterie). Le groupe nous délivre une prestation presque inégalable ! En ce qui concerne les supergroupes c’est du quitte ou double, et là c’est double ! Car premièrement on a des membres très talentueux, et deuxièmement les compositions sont de qualité ! Le groupe aligne "Fields Of Avalon", "Come By The Hills", "Santiago", "Alayna" qui conviendront à tout fan de power metal, le groupe n’hésite pas à arranger quelque sons acoustiques, comme une nappe de synthé très sympa qui mouvementera le morceau comme il le faut. On n’échapera pas à l’éternelle power ballade avec "Alayna" qui m’aura plus ennuyé qu’autre chose pour être honnête. Mais le groupe continue avec "Forevermore", "Pilgrim Road", "In Paradisium" qui perpétueront le côté doux mais violent en même temps, de la double se fera ressentir, comme un effet assez "médiéval" ou encore typé "renaissance". Le groupe nous fait voyager dans son propre univers tout en gardant un aspect du jeu des groupes que les membres avaient auparavant. Symfonia arrivera à nous toucher avec ces compositions pleines de bon sens et sincères. On finira par "Rhapsody In Black", "I Walk In Neon", "Don’t Let Me Go" qui seront dans la lignée des titres déjà proposés, bien entendu les solos de guitare sont toujours bien exécutés, la voix bien ajustée. En parlant de la voix, à vrai dire il sera difficile sur les premiers morceaux d’accrocher tout de suite, car elle paraît faiblarde sur tout le disque (question de mixage à mon avis), ça manque tout de même de punch. Symfonia nous propose un excellent album avec un mixage extraordinaire (mis à part pour la voix malheureusement), on appréciera la touche personnelle de chaque musicien qui nous permettra de distinguer certains points de jeu similaires avec leurs anciens groupes.